Ahhhhhhhhh j'aime DÉJÀ ce topic
Excellent choix(je me la referait quand les série seront en pause)....dans mon top 10 des BEST serie celle la
Pour Moi!
Une des série culte...tout simplement, elle aura permis a bon nombre de série(après elle), de s'inspirer(de Lost a Fringe,ect), véritable phénomène, grâce c'est scénari vraiment brillant, qui partait de la SF ou dan le fantastique. Elle a su accrocher un noyau de fan(les premier site sur le net dédier a la série immerger de partout), au premier cliffhanger, avec son duo qui lui aussi est devenu sacrément CULTE.
J'ai rarement eu l'occasion de voir une série puiser avec autant d'intelligence et de diversité dans le bestiaire fantastique et science-fictionnel (vampires, loups-garous, mutants et bien sûr extraterrestres), le tout en gardant un aspect très réaliste dans les enquêtes. Car c'est aussi une des grandes forces de ces « X-Files » : rendre par la construction de l'intrigue et les méthodes des deux agents des thèmes complètement imaginaires ô combien concrets, le tout sans jamais tomber dans le ridicule. Cette première saison est ainsi aussi bien un thriller constamment passionnant qu'une merveille de science-fiction et de paranoïa, porté qui plus est par un duo irrésistible évitant de très belle manière les stéréotypes : Fox « I Want to Believe » Mulder et Dana « I'm not really sure I Want to Believe because I'm a scientist but I'm gonna try » Scully, sans doute deux des personnages les plus cultes de l'Histoire de la télévision. Un grand moment.
Ou bien
Série créer par Joss Whedon, elle aura d'abord passer par un film(dont je ne préférer même pas évoquer), Whedon lui même dégouter de l'adaptation du film, préférer la refaire en série télé. La série casse déjà le stéréotype en mettant une jolie jeune femme(blonde), le rôle de l’héroïne de la série. Mais si la premiére saison est un peux kitch sur les bord(manque de budget), elle réussit pourtant a nous rendre accro, grâce a l'écriture de Joss, et de l'amour qu'il porte a c'est personnages.
En second lieu, ce qui fait toute la force de Buffy et qui, il faut bien l'avouer ne saute pas directement aux yeux, c'est l'évolution des personnages au cours des sept saisons. Elle est sans doute la première du genre à réellement fouiller ses protagonistes. Ce sont ainsi des personnages fortement stéréotypés qui s'affinent et grandissent. Buffy, Willow et Alex se cherchent, se perdent et se trouvent - ils vont au lycée, à la fac puis rentrent dans la vie active et deviennent adultes avec une logique et une cohérence étonnante, implacable. Tandis que d'autres comme Giles, Andrew, Angel ou Spike chercheront la rédemption.
Ici pas de twists, pas de pathos ou d'avances rapides saccadées, tout s'imbrique lentement, tout est en germe dès les premiers épisodes. Une progression digne par exemple de Six Feet Under. Cette progression incessante des personnages et de leurs relations annonce en quelques sorte les séries feuilletonnantes et psychologisantes alors à venir. Le show construit toute une mythologie, conséquente et ordonnée, autour de laquelle gravitent une pléiade de personnages secondaires, vampires, démons, monstres, collègues ou ennemis tous intéressants.
Par ailleurs, l'équipe de scénaristes gagne de plus en plus de liberté, elle a pu aborder des thèmes tels que l'homosexualité féminine, le viol, la mort, la souffrance de manière frontale de façon originale et inédite à l'époque, avec intelligence et sans jamais prendre son audience pour des idiots. Si Buffy était une série plaisante par son humour et son parfum de série B, elle devient profonde et unique dans son aspect psychologique et la densité de son univers.
Chaque saison est émaillée de quelques épisodes extraordinaires et audacieux qui sortent du lot par leur charge émotionnelle ("Passion", "Innocence", "Connivence"), leur volonté de repousser les limites de la production TV ("Hush", "Once more, with feeling", "the Body"), leur mise en scène ("Restless"), leur humour ("Superstar", "Tabula Rasa", "Older and Far Away"), leur symbolique ("Halloween", "Band Candy"). Tous sont des perles qui on fait avancer le domaine des séries à petits pas. Ainsi, l'épisode "the Fly" de Breaking Bad rappelle ces expériences osées.