Classement et notation des films vus récemment.

Beau film.
D'une grande simplicité, voir minimaliste, le film décrit le parcours d'un jusque'au-boutiste en quête de justice dans un monde cruel et sans pitié, vérolé par les privilèges. Certains critiques avaient jugé que le film manquait d'émotion, je ne l'ai pas vécu ainsi, elle est bel et bien là, juste mesurée et intérieur. Dans ce monde de dureté et de violences les personnages (principalement le père et sa fille), d'une grande dignité, n'ont pas le loisir de se répandre,  ici c'est le réèl qui prédomine.
Les décors sont sublimes et Mads Mikkelsen est magistral...et il a une présence nom de diou  

Nice

Comme toujours chez Kore-Eda, c'est tellement délicat, mais sans être précieux, tellement juste, tellement fin...à chaque fois c'est un bonheur. Ici certes doux-amer, peut-être un peu plus amer que doux mais pas sans espoir, sans cette petite étincelle au final.
On a vraiment ce sentiment de voir de "vrais" gens et c'est formidable dans ce cinéma de Kore-Eda, en plus pas des winner, des besogneux ou des techno comme on nous en montrent tant de la société japonaise. Mais des gens, modestes, qui ont tous foiré à leur niveau, surtout le personnage principal, un genre de loser, un peu, beaucoup minable. Ecrivain râté, pas dans le sens où il est mauvais mais dans le sens où il n'a pas "réussi" et s'est laissé allé, à baissé les bras dans son art. Un homme qui a aussi foiré son mariage et perdu la garde de son fils, qui n'arrive pas à payer la pension alimentaire et qui magouille dans son job de détective privé pour la payer, mais qui au lieu de ça va perdre l'argent dans des jeux de hasard. Car en plus il est accroc, comme son père qui était un minable pire que lui, qui était un boulet pour sa famille tant et si bien que sa mort a été une délivrance pour sa femme (formidable Kiki Kirin). Il court après son ex-femme qu'il aime toujours et son fils avec lequel la relation s'est délitté, qu'il essaye désespéramment de rétablir...il y'à tant à dire encore.
Donc c'est un film sur les illusions perdus et les rêves brisés, le poids de l'hérédité et de l'éducation où comment être un bon parent quand soi-même on a pas eu de bon exemple notamment paternel.

Je ne connaissais pas, why not ca a l'air interessant, thanks

Je n'ai pas eu de suspense, je l'avais déjà vu, mais quel plaisir de revoir ce film. J'ai passé un très bon moment avec cette intrigue qu'on connait tous mais c'est tellement bien fait. C'est une très bonne adaptation.
C'est hyper soigné, bien reconstitué, beaux décors et beaux costumes...c'est lumineux, la lumière de l'Egypte est très joliment rendue. Le film a un côté classieux, classique voire un peu surrané, mais du style qu'on aime bien (enfin moi oui les autres je sais pas ). Je crois que si on l'a vu jeune ça réveille une certaine nostalgie chez le spectateur, pas une nostalgie plombante mais une douce nostalgie, réjouissante même à certains égards grâce aux personnages assez haut en couleurs voire même un peu dingos, avec un casting de ouf quand même mention spéciale à Peter Ustinov, Jack Warden et Angela Lansbury dans le rôle d'une romancière alcolo.



Pour le plaisir :

Ah a voir alors, madame Heatcliff est tellement à fond qu'on se dit pourquoi pas 🤔😎

Moi :

Spoiler:

Tayelore :

Spoiler:

J'ai pleuré et encore pleuré......juste un chouilla trop triste sur la fin, le film n'avait pas vraiment besoin de ça tellement il est beau, doux, gracieux avec ce travail sur la nature en pleine ville, cette sensorialité partout, de tous les plans qui nous enseigne qu'il faut jouir de la beauté qui nous entoure, de contempler les choses, de les sentir, d'être avec les gens qu'on aime, de partager tous ce que l'on peut avec eux, d'être libre, de vivre quoi.

Sinon pour résumer c'est une superbe histoire d'amitié et de transmission entre 3 générations de personnes qui brisent leur solitude et renaissent à la vie.
Et une mamie formidable comme ça chaque enfant du monde entier devrait avoir la chance d'en avoir une dans sa vie.

Très très déçue par ce film.
J'avais vu d'autres film de Zviaguintsev, Elena et Le Retour, très beau film que j'adore. Du coup ici, plouf, rien ne va. C'est long mais long pour ce que ça raconte.
C'est lent -je précise que je n'ai rien contre la lenteur au cinéma- mais là je trouve ça artificiel, il ne se passe pas grand chose, il y a un choix scénaristique mal venu selon moi, car on nous laisse entendre qu'il y a eu un drame dans le passé, peut-être mais on ne met jamais le doigt dessus, on n'y arrive pas et c'est très embêtant car on aimerait comprendre quel est le problème de ces personnages, qui sont trop hermétiques, trop taiseux. Ce n'est pas possible à un moment d'être autant dans le vague, dans le non dit dans le style oh lalà mystèèère...pas tout un film quoi.

Heathcliff a écrit:

J'ai pleuré et encore pleuré......juste un chouilla trop triste sur la fin, le film n'avait pas vraiment besoin de ça tellement il est beau, doux, gracieux avec ce travail sur la nature en pleine ville, cette sensorialité partout, de tous les plans qui nous enseigne qu'il faut jouir de la beauté qui nous entoure, de contempler les choses, de les sentir, d'être avec les gens qu'on aime, de partager tous ce que l'on peut avec eux, d'être libre, de vivre quoi.

Sinon pour résumer c'est une superbe histoire d'amitié et de transmission entre 3 générations de personnes qui brisent leur solitude et renaissent à la vie.
Et une mamie formidable comme ça chaque enfant du monde entier devrait avoir la chance d'en avoir une dans sa vie.

A voiiirr Merci

Ouai! Tu dis toujours ça!

Spoiler:

Faux !




Un des films qui aura eu le plus d'impact sur moi  

l'histoire en est simple de base : Franck Serpico entre enfin dans la police, il a toujours révé d'etre flic. Il en est fier, c'est un mec integre, qui  veut juste faire son boulot. Il va découvrir la corruption qui gangrene la police, Le "monde" va se liguer contre lui

Serpico c'est donc l'histoire d'un homme seul, ou presque.Il a quelques allié, dont une vie sentimentale plutot fournie, ou on découvre un homme plus doux, plus drole, mais aussi quelqu'un avec qui il faut etre trééés patient et compréhensif, vu son coté mono maniaque. Et en meme temps, c'est ce que je trouve jouissif, envers et contre tous, il tient à sa ligne, c'est une tete de con, un super chieuuur d'un certain point de vue, mais c'est aussi et surtout un type passionné de son métier, qui croit à l'incarnation du flic qui traque le crime, la vérité, et la juste. Un type courageux, et dur oui.

Pacino l'incarne à la perfection. Il est totalement habité par son personnage,  sa sidération devant un monde de corruption, son obsession, la montée de son coté hyper controlant, sa rage interieure, ses explosion de violence imprévisible, son coté  parano ( quand bien meme il a de quoi ! ) il en est extremement attachant, on a envie de le suivre dans son périple, on s'identifie facilement à lui aussi sidéré devant un monde qui semble fou ou les valeurs sont inversés. Il en devient inquiétant, et on s'inquiete pour lui, et sa maniere de se mettre en danger et s'isoler.

Sidney Lumet  dépeint  Serpico et son univers urbain, des années 70 et sa saveur particuliere  avec une mise en scene classique, et un coté rugueux, vrai, sec. On a l'impression de s'immerger aux cotés de Serpico dans les rues de New York. Pleine de tension, qui monte progressivement à travers le métrage, tout en faisant la part belle encore une fois, à de la chaleur humaine et  à l'humour. Serpico se déguisant pas mal en civil (et parfois de maniere trés excentrique) pour mieux mener à bien ses enquetes; Et en meme temps, chose interessant plus le systeme judiciaire se braque contre lui, plus il durcit sa position de flic integre,  moins il adopte l'uniforme.

La bande son est au diapason, jouant des plages plus douce et mélancolique qui souligne le caractere de base candide et idéaliste de Serpico, pour aller sur du plus sec à tendre le plus déstressé d'entre nous et à l'emporter dans le combat de Serpico contre le monde de la corruption.

Une réussite majeur du polar dit réaliste  

(quelques mini longueurs au milieu du métrage )

Ps: Pensees pour Alexandre Langlois dans son combat

Citation :

Au mois de juillet 2001, Walter Robinson dirige Spotlight, le département de quatre journalistes du Boston Globe spécialisés dans les enquêtes au long cours. Marty Baron, nouveau rédacteur en chef fraîchement arrivé à Boston, veut redonner une dynamique au journal en perte de vitesse. Pour ce faire, il commande à Spotlight une enquête sur les soupçons de pédophilie au sein de l'Eglise catholique de Boston.

On a  tous entendu parlé de ce sujet dans l'actualité, mais pourtant c'est passionnant : le film, via le regard de ses reporters tout aussi passionnés parvient avec intelligence, graduellement, sobrement, dignement à faire comprendre à quel point le probleme est systémique, et ca en est terrifiant et bouversant. Les infos sont donc disséminées au rythme de l'enquete de l'équipe spotlight, et on sent via leur regard un monde de croyance qui s'effondre, et c'est trés dur : Un monde ou le mensonge et les petits arrangements sont coutumes. Un monde dont ont ne soupçonnait pas l'existence, ou dont on était incrédule,  un sujet qui pendant des années aura été ignorés de tous, alors que les cris d'alarmes etaient la.

Le film renvoie à la responsabilité individuelle : que fait on lorsqu'on appelle à l'aide, lorsque des pistes nous indiquent que quelque chose ne tourne pas rond? Que fait on lorsque le discours officiel nous dit le contraire? Sans nous inviter à sombrer dans la paranoia, le film nous invite à douter, remettre en question creuser, et trouver le courage, chacun comme il le peut...mais ensemble.  le film nous invite à collaborer chacun avec nos forces et et nous battre pour ce que nous aimons et nous croyons juste.

Enfin, c'est aussi une ode aux journalisme, métier qui lorsqu'il est fait avec passion, rigueur et sincérité est un des plus beaux et essentiels qui existe.

Les acteurs sont à fond portés par le sujet, ils sont tous au top de leur art ( mention spéciale à Mark Ruffalo et son personnage impatient, et terriblement sensible) la réalisation les accompagne sobrement, sans fioriture ou effets grandiloquents. J'aurais préféré néamoins des partis pris plus tranché, mais ca a le mérite de ne pas souligner le propos  et d'en rajouter à un sujet et une narration qui communique déjà amplement les sentiments de tristesse et de malaise, devant l'horreur de la situation.

Le film n'est donc pas forcément mon idée de cinéma de base en terme de mise en scene, mais tranquillement avec assurance, il touche le cerveau et le coeur,  essentiel.

Un trés trés bon film, une petite bulle de bonheur, MAIIS qui n'empeche pas la noirceur ...

Citation :

George Bailey/ Jimmy Stewart est un homme bon, et en meme temps plein de reves qui n'appartiennent qu'à lui, mais la vie va devoir lui faire faire des choix dont ils ne voulaient pas apriori. il va devenir responsable d'une entreprise familiale de prêts à la construction, qui permet aux plus déshérités de se loger. Il entre en conflit avec l'homme le plus riche de la ville, qui tente de ruiner ses efforts. S'ensuit un chemin de croix fait de belles surprises, ou la magie n'est jamais trés loin

Voila, pour le drama teintée (toujours) de bonne humeur, avec quelques autres moments ou le personnage principal affrontera de grands moments de solitude. Maiis   (gaffe, parce que le film est pas mal spoilé , à commencer meme dans les synospis )

Lui c'est donc Jimmy Stewart, qui jongle entre une personnalité d'homme tétu, souhaitant suivre surtout apriorii ses désirs, et celui d'un homme terriblement bon pret à se sacrifier pour les autres

Et il est parfait, un charisme unique comme on lui connait, avec ses yeux rieurs, son énorme sourire, et son corps de grand échalas lui donnant et un coté gauche et une présence rassurante. Il irradie de bonne humeur et de gentillesse, autant que de dureté, en devenant extremement touchant dans les moments plus difficile.

Il trouve avec son partenaire de réalisateur un complément parfait, la mise en scene est dynamique, pleine d'idée, fluide,  elle immerge quasi totalement (quelques soucis de montage) dans ce monde de lumiere qui flirte avec les ténebres

c'est surtout donc un film ou on sourit souvent, on y rit aussi, ca réchauffe le coeur. On y parle d'empathie, de solidarité, d'amitié, d'amour, et d'espoir. (et à noter aussi tous les seconds roles excellents, avec Donna Reed en tete, superbe dans le role de Madeleine Bailey, sa femme. ) c''est une hymme à la vie tout simplement.

Alors certes, on pourra se dire que le bad guy capitaliste est quand meme un chouilla caricarutural, tel qu'il est écrit, mais c'est à se demander tout de meme si dans notre monde certains d'entre eux ont un coeur.

Bref, la vie est belle a beau etre d'une autre époque, on peut y voir quelques défauts techniques, mais il reste d'actualité et fait du bien au coeur et à l'ame



ps: à noter aussi comment en enfant des années 80 on se rend compte à quel point le film a pu influencer, notamment avec les Retour vers le futur

Revu, donc, bien plus apprécié. Comme le film ne l'a pas été tant que ça a l'époque, pour le coup sorti en été sur ce qui est pour l'époque et vu le genre trés étrange. On privilégiait les films grands publics, feel good, et c'est tout de meme l'année et le jour ou est sorti E t! Quand bien meme, les critiques d'époque n'avaient pas aimé le jusqu'au boutisme du film : Comme les Fx et le gore (salués pour leur réussite) totalement radical, carrément dégueulasse,  innommable, informe, lovecraftien en somme. Et donc, illustrant à merveille l'horreur : avec cette imagerie bien sur, mais aussi et surtout facilitant l'empathie vis à vis des personnages (résumés à peu de choses, et difficile d'accés à la base, mais on y revient, une des grandes critiques de l'époque) on peut etre sidéré, horrifié comme eux, et paranoiaque : la créature possede ceux qu'elle infecte, et il est quasiment impossible jusqu'à tard dans le film de savoir qui a été infecté. Et alors qu'on a une série de personnages dessinées sur peu de choses, oui, mais loin des stéréotype des films d'horreur. On a la des individus dont on sait peu de choses (mais qui marquent bien leur individualité) et qui partagent des moments de loisirs, qui déconnent ensemble, mais ne semblent pas communiquer tant, de maniere personnelle... et  la situation ne fait que renforcer cela. Alors on pourra dire qu'il manque de la chaleur humaine, de l'empathie à tout cela? oui, et justement, la clef était peut etre la. Ils ne savent pas vraiment qui est l'un et l'autre, difficile dans ces conditions de savoir qui est infecté ( quand bien meme, allez on ne connait jamais vraiment les gens) S'ensuit un jeu ou le spectateur est lui meme confondu accusant tel ou tel personnage d'etre infecté, contribuant à une tension quasi permanente, on ne sait pas quand la chose va frapper et si les personnages sont donc entrain de faire ce qu'il faut pour l'arréter. On ne sait meme pas si leurs actions sont légitimes. On sait surtout que la porte est grande ouverte à se débarasser de son voisin en sourcillant à peine, si ce n'est la morale, et la peur de se retrouver seul. le film n'est donc plus un slasher de monstre, mais il interroge sur la nature meme de nos actes, de notre nature, et l'individualisme ( auquel le monstre renvoie l'exact contraire, puisqu'il s'agit d'assimilation ) et donnnc notre sociétééé    

Carpenter est au top de sa forme, jouant autant de l'immensité glaciale de son décor, que de ses décors d'interieur, exigu et claustro partant parfois du détail qui semble le plus "normal", le plus technique, pour soudain introduire l'inattendu . On a ainsi corps tétanisé, des longs silences, des regards fixes, , déja tant habitué à l'isolation et au stoicisme, participant à la tension énorme du film, (avec le score minimaliste de Ennio Moriconne trés marqué par le style Carpenter) et tout cela sert à mieux impacter les moments de panique, ou la détresse se fait d'autant plus sentir en contraste.  

Film singulier, précurseur et riche, thématiquement, The Thing est un des films d'horreur à voir et à revoir

Brightburn (David Yarovesky - 2019)

Loin d'être exempt de défauts mais sympathique.
Alors ça aurait été mieux de développer tout ça un peu plus sur la longueur (1h30 un peu short je trouve), histoire d'assister a un "partage" en couille plus progressif.
Ca aurait été mieux aussi de nuancer un peu plus le personnage car ça aurait pu créer un peu plus d'émotion, d'impact.
Néanmoins en l'état, dans le paysage actuel des super-héros, ce film fait figure de bouffée d'oxygène.
C'est jusqu'auboutiste et ça propose plusieurs situations assez jouissives  



Bumblebee (Travis Knight - 2018)

Alors apparemment il est considéré comme le meilleur Transformers.
Bon je peux comprendre pourquoi. C'est moins graveleux, ça part moins dans la surenchère, ça ne dure pas 2h40 de façon injustifiée et ça prend plus son temps pour développer la relation entre les persos.
Alors sur le papier, dit comme ça, effectivement ça semble prometteur. Mais ouais sauf que tout est ultra clichés. Tout ce que font les persos, tout ce qu'ils disent, vivent, leur relation, ça a été vu 100 fois ailleurs et en mieux. Et sérieux j'ai pas trouvé que le coté années 80 changeait grand chose.
Bref c'est chiant, les persos sont énervants et à mon sens c'est pas forcément meilleur que ce que proposait Bay (même si oui les intentions sont là)

Argh, merci hein

Ma (Tate Taylor - 2019)

Sue Ann, surnommé Ma, accepte un jour d'acheter de l'alcool pour une bande d'ados.
Puis, de fils en aiguilles, elle va proposer la cave de sa maison isolée comme lieu de sauterie. Mais évidemment quelquechose cloche dans tout ça.
Sur la base de ce pitch, j'étais plutot partant car potentiellement propice à avoir un truc un peu différent. Mais en fait non.
Déjà on se tape une bande d'ados totalement insipides.
Ensuite le film peine vraiment a claquer une vraie ambiance alors que pas mal de situations sont propices au malaise (meme si parfois l'espace de quelques scènes ça parvient a juste froler le dérangeant)
Bon et puis on voit venir très vite le pourquoi de tout ça.
On a la un bon petit potentiel gaché.



Doom : Annihilation (Tony Giglio - 2019)

Dingue ! Cette nouvelle adaptation de Doom réalise l'incroyable perf d'etre encore plus pourrie que le film de 2005
C'est simple : tout est merdique ! Une réal qui sent le fauché a chaque plan, des acteurs au rabais, des scènes d'actions totalement chiantes.
Et le pire dans tout ça c'est que ce n'est meme pas assez con et drole pour rentrer la catégorie nanar.

Ahahaha merciiii non merciiii donc

`

Citation :

Adam et Barbara Maitland connaissent un bonheur sans nuage dans leur jolie maison quand un accident de la route les expédie dans l'autre monde. Devenus fantômes, ils reviennent hanter leur demeure. Cependant, leur calme est bientôt troublé par l'arrivée des nouveaux propriétaires, une famille de bourgeois new-yorkais excentriques et bruyants. Adam et Barbara ont bien l'intention de les faire déguerpir.

Pour bcp d'entre nous, c'est un enorme souvenirs. A mon sens, c'est bien, juste bien. Et, c'est bien déja un bon film non??   Bon en tous cas,  je l'aurais trouvé , distrayant, amusant, surprenant, touchant et  racontant quelque chose.

Deuxieme film de Tim Burton (aprés le sympaaa Pee Wee) Burton récidive avec un univers définitivement singulier. Il a bien sur des influences visibles ( entre la Hammer, l'art expressionniste Allemand, « Le Cabinet du docteur Caligari », « Faust », « Nosferatu,) mais il y ajoute son amour du cartoon, sa folie, ses fantasmes coloré, mais aussi extremement sombre ... délirants, comique mais aussi poétiques.

Cela dit, avec Beetlejuice pour moi il y a peu  de maitrise du  médium:  il manque parfois un peu de cinema dans son envie de faire carton pate, et la mise en scene pourtant parfois fourmillant d'idee me semble parfois tout de meme un peu hésitante, essayant, par exemple, tant bien que mal de suivre les acteurs sans vraiment de valeur ajouté. (hormis donc ces décors, ces idées visuelles) ce qui m'aura mis parfois relativement en position d'observateur, plutot que de m'immerger totalement dans le métrage.

S'ajoute à cela l'acting plutot good globalement, mais qui plonge un peu bcp dans la caricature et le cliché vraiment outrancier ( pour Baldwin et Davis qui n'ont pas des personnage tres interessant, quand bien meme leur talent les fait surnager) mais à coté de ça  encore une fois, il y a donc cette imagination rejouissante, un vrai univers personnel, un ton atypique entre la comedie burlesque, absurde, l'humour noir qui flirte gentiment avec l'horreur ( Michael Keaton tres bon est bien representatif de tout ca ) mais aussi de la poésie et du drama ou on adresse entre autre, la vie et la mort jusqu'à aller dans l'emotion :  le film est  touchant par le biais de cette jeune ado qui se sent incomprise, pas ecoutée, mal aimée.  ( Winona Ryder, excellente) par son biais, Burton met en relief l'humanité, la singularité, l'art, vs le conformisme, l'égoisme (et le capitalismeeeeee   ) ce dernier point est pas forcément méga dévellopé, et ca reste gentillet, mais c'est tout de meme à noter.

Beetlejuice est un bon moment de divertissement qui a son originalité, et qui n'oublie pas de s'adresser à notre coeur et notre cerveau.

Je n'ai pas de mot pour dire combien ce film est bouleversant.

Si ce n'est qu'il y'à une telle justesse des émotions, des relations humaines, des situations, qu'on a une tendresse infinie pour ces gens même ceux qui paraissent durs, mutiques, lointains comme son "héros", qu'on est saisie par la beauté simple de cette ville côtière en hiver, qu'on est ébloui par Casey Affleck, magistral.

Thanks

Heathcliff a écrit:

Je n'ai pas de mot pour dire combien ce film est bouleversant.

Si ce n'est qu'il y'à une telle justesse des émotions, des relations humaines, des situations, qu'on a une tendresse infinie pour ces gens même ceux qui paraissent durs, mutiques, lointains comme son "héros", qu'on est saisie par la beauté simple de cette ville côtière en hiver, qu'on est ébloui par Casey Affleck, magistral.

je valide ce film est super bien
Merci de m'y avoir fait repenser

j'hésite entre   et  

Pour la virtuosité de la réal et le côté prenant du film.

Pour le reste je n'ai pas vraiment aimé. Pour moi il y'a des points de scénario qui ne vont pas, une histoire abusée et vraiment trop tirée par les cheveux, on pourrait me rétorquer que c'est le jeu du film mais malheureusement ça ne le fait pas pour moi. Je n'adhère pas, tout simplement. Je vois les quelques thématiques traitées pas inintéressantes mais c'est trop en surface tout ça.
Le film me donne un peu (beaucoup) un sentiment de quelque chose de vain, de vide.
Mais peut-être qu'elle est là aussi la réflexion du film. Ces personnages du film sont vains et vides, ils mènent des vies vaines et vides alors qu'ils ont une très haute opinion d'eux-même, enfin surtout elle.

Ca me donne envie de le revoir tiens ahaha

sinon pour revenir sur ce que tu dis, absolument, c'est un film sur des gens qui sont tellement sur les apparences, et leur image, que leur vie en devient vaine et mensongere. Je pense que c un de ces films justement qui parle trés bien de notre époque, et en prenant aussi la forme d'un thriller brillant ( qui en devient une farce trés noire m'enfin, désolé que ca t'ait pas plu