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 La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.

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cineternel
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MessageSujet: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeSam 3 Juil - 19:49

Galaxy Express 999 de Rintaro. ***** 1979. 2h10.

La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. 51WYO1L9SWL._SL500_AA300_



L'Histoire

La Terre dans un lointain futur. L'humanité a trouvé son nouveau Graal: la mécanisation du corps et de l'esprit. L'éternité n'est plus une chimère mais un vrai phénomène de société.

Néanmoins, seul les riches peuvent se permettre ce luxe. Dans les quartiers pauvres de la cité, les mendiants et les orphelins sont abandonnés à leur sort. Leur destin est de voir éternellement le légendaire Galaxy Express 999 s'envoler dans l'espace, emmenant avec lui les voyageurs à la rencontre de leur rêve.

Tetsuro Hoshino est un de ses orphelins. Son père s'est tué à la tâche en voulant gagner suffisamment d'argent pour offrir le luxe d'une mécanisation complète à sa famille, et sa mère fut assassinée peu après par le Comte Mécanique, un homme mécanisé dont la chasse à l'homme est le passe-temps favori.

Cherchant à accomplir le rêve que ses parents avaient pour lui, Tetsuro tente de voler un billet pour le 999. Pris sur le fait, il est sauvé par une mystérieuse jeune femme ayant les traits de sa mère, Maetel.

Maetel propose à Tetsuro un billet pour le 999 à destination de Lamétal, la planète d'où est originaire la mécanisation, à la seule condition qu'il la laisse voyager à ses côtés.

C'est ainsi que les deux aventuriers montent à bord du train légendaire. A chacune des escales, le jeune Tetsuro tirera les leçons de vie qui remettront en cause tout ce qu'il tenait pour acquis et qui feront ultimement de lui un homme capable de penser par lui-même et de se battre pour ses rêves.

Quel destin l'attend au terme de son voyage initiatique ?


Commentaires

Certainement l'un des plus grands chefs d'oeuvre de la japanimation, Galaxy Express 999 est un film à nulle autre pareil.

Tiré de l'un des mangas les plus populaires au Japon, le film adapte l'intégralité de l'intrigue principale (14 tomes/113 épisodes), retenant les éléments essentiels et modifiant le scénario pour que chaque étape initiatique du voyage de Tetsuro soit majeure.

Il en ressort une réussite absolument incroyable qui transcende à la fois le manga et la série. En 2h, tout l'essentiel est dit et le film en lui-même n'est pas un bête résumé mais une oeuvre à part entière et un chef d'oeuvre magistral qui plus est.

Si quelques figures bien connues des autres oeuvres de Matsumoto sont de la partie (Harlock, Tochiro, Emeraldas), Rintaro en a fait des êtres au destin troublé dont la rencontre avec Tetsuro va s'avérer d'une importance cruciale dans l'évolution du jeune homme.

Le film est bien sûr porté par la relation entre Maetel, "la mère", et Tetsuro, passant de mère et fils à amants, du mentor et son jeune disciple à deux êtres aux opinions divergentes et dont l'élève finit par se révéler bien plus fort spirituellement que le maître...

Mais plus que tout, c'est cette poésie incroyable, teintée de la nostalgie de l'enfance et de l'amertume de voir cette enfance s'éloigner peu à peu, qui domine l'oeuvre.

Traitant de thèmes forts et universels, d'un récit initiatique d'une grande poésie et de l'esthétique du maitre incontournable Rintaro à la patte de génie, Galaxy Express 999 est un film éternel, toujours aussi beau plus de 30 ans après, et qui rappelle à chacun qu'avant d'être des hommes, nous avons tous en nous quelque chose de Tetsuro.


Adieu Galaxy Express 999 de Rintaro. ***** 1981. 2h15.



L'Histoire

Il est une règle d'or dans l'univers: chaque voyageur ne peut monter qu'une fois à bord du Galaxy Express 999. Enfant au départ, il en revient en homme ou se perd à jamais dans l'espace infini.

La seule exception à cette règle fut Maetel, voyageuse éternelle de la boucle du temps qui accompagna quantité d'enfants à la rencontre de leur destin.

Aussi, quand vint l'heure de la séparation, Tetsuro ne pensait plus jamais revoir sa bien-aimée ou remonter à bord du train de son enfance.


Deux ans plus tard. La Terre est devenue une planète dévastée. Les hommes et les êtres mécanisés se vouent une guerre sans relâche.

Tetsuro, élevé au rang de sauveur de l'humanité pour avoir porté le premier coup décisif contre l'empire mécanique de la reine Promethium, est devenu un soldat.
Mais alors que ses frères d'armes meurent sous les coups des machines, le destin du jeune homme l'appelle ailleurs: un message de Maetel l'enjoint à rejoindre au plus vite le Galaxy Express 999 dans son ultime voyage.

Alors que l'univers entier se soulève contre les êtres mécanisés, Tetsuro découvre que l'empire mécanique tente de se reconstruire quelque part dans l'univers sous le règne d'une nouvelle Promethium, la reine Maetel.


Commentaires

La poésie du premier film, pur chef d'oeuvre, laisse ici place à une ambiance beaucoup plus sombre. Le monde a changé et, si Maetel et Tetsuro sont restés au fond les mêmes, leurs rôles dans le nouvel ordre du monde les placent dans des camps opposés.

Alors que le voyage de Tetsuro vers la maturité s'était achevé dans le premier film, ce second voyage l'amène à assumer une responsabilité encore plus grande: celle de sauveur de l'humanité.
Simple soldat dont les hauts faits lui ont valu d'être divinisé très tôt dans cette guerre, Tetsuro n'avait néanmoins pas encore la maturité et la force suffisantes pour porter le sort de l'humanité sur ses jeunes épaules.
Cet ultime voyage est destiné à le faire changer, mais les obstacles seront cette fois encore plus grands.
Il devra cependant les surmonter car son destin est unique et il est le seul à pouvoir l'assumer.
Les notions de bien et de mal deviennent floues et ce sont les convictions personnelles qui seront mis à l'épreuve. Maetel est-elle vraiment son ennemie ?

Les fantômes des doutes de Tetsuro se matérialisent sous la forme de Faust, fantôme de son père un peu comme Darth Vader était celui du père de Luke Skywalker.
En devenant un homme, Tetsuro a développé des conceptions largement opposées à celles dont son père rêvait pour lui.
Mais le jeune homme a t-il vraiment effacé tous les doutes dans son âme ? A t-il vraiment acquis la force suffisante pour s'opposer à son père ? Est-il capable de "tuer" philosophiquement son père, comme chaque enfant qui se rebelle contre l'influence de ses parents quand il développe sa propre conscience afin de s'en détacher ?

C'est donc à la suite spirituelle du premier film que nous avons ici affaire. Histoire complètement originale mais parfaitement complémentaire, elle a toutefois perdu de la poésie de l'oeuvre originale de Matsumoto ce qu'elle a gagné en noirceur.

Seul point noir de ce film: Harlock et Emeraldas dont, contrairement au premier film, la présence n'est pas ici pleinement justifiée par le scénario. C'est sympa de les voir, encore aurait-il fallu qu'ils soient mieux employés pour permettre à Tetsuro de surmonter les épreuves auxquelles il a à faire face dans son destin unique.


Dernière édition par cineternel le Lun 5 Juil - 13:50, édité 7 fois
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Larme_de_dragon
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MessageSujet: Re: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeSam 3 Juil - 20:12

Une des série de mon enfance, incontournable respect saut
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cineternel
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MessageSujet: Re: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeSam 3 Juil - 20:22

Larme_de_dragon a écrit:
Une des série de mon enfance, incontournable respect saut
La série était très réussie aussi, c'est vrai, et ce malgré les noms Teddie et Marina de la VF.
Le duo Emmanuel Curtil/Virginie Ledieu était digne du duo Masako Nozawa/Masako Ikeda, autrement dit un doublage VF excellent.

Malheureusement, seuls 38 épisodes seulement ont été diffusés sur les 113. La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Kopfschuettel

Petit bonus: les derniers instants de la série. Pas besoin de comprendre les paroles, c'est tout simplement très beau.

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Dala
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MessageSujet: Re: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeDim 4 Juil - 22:58

Oooh O_O je ne savais même pas qu'il y avait eut les films! J'avoue que je ne me souviens plus très bien de ce que j'ai vu mais je sais j'adorais la série. roooh que j'aimerai les voir La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_eek
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cineternel
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MessageSujet: Re: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeDim 4 Juil - 23:17

Dala a écrit:
Oooh O_O je ne savais même pas qu'il y avait eut les films! J'avoue que je ne me souviens plus très bien de ce que j'ai vu mais je sais j'adorais la série. roooh que j'aimerai les voir La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_eek
Le premier film est sorti en DVD en France. C'est bien le seul (les 21 tomes du manga sont toutefois dispos en France eux aussi).

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MessageSujet: Re: La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel.   La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. Icon_minitimeLun 5 Juil - 13:21

Je vais également parler un peu des séries spin-off.

Je vais commencer par Galaxy Railways, sans doute une des toutes meilleures séries de Leiji Matsumoto.

La saga Galaxy Express 999 : l'enfance, la poésie, le rêve, le voyage initiatique et la "mère" Maetel. 51lrmiapQ2L._SL500_AA300_



Galaxy Railways se décompose en trois séries: une première de 26 épisodes, une seconde de 4 OAV, Letter from the Abandonned Planet, qui est un cross-over entre Galaxy Railways et Galaxy Express 999, et une dernière série de 24 épisodes, Crossroad to Eternity.
Chaque saison a sa propre intrigue, il n'y a pas de cliffhanger inutile.


L'Histoire

Pour suivre les traces de son père et de son frère aîné, membres des forces de protection des trains de l'espace morts en héros au combat, le jeune Manabu Yuki s'enrôle dans les forces de la SDF. Il est affecté au Big One, l'ancien train de son père.

Manabu et ses nouveaux compagnons d'armes sont alors envoyés dans différentes missions plus ou moins périlleuses pour protéger les passagers des Galaxy Express des nombreux dangers de l'univers.

Mais Manabu, idéaliste dans l'âme, a du mal à s'intégrer à son nouveau groupe et doit faire ses preuves.


Commentaires

Leiji Matsumoto nous raconte à nouveau ici l'histoire éternelle du jeune homme qui part en voyage dans l'espace pour devenir un homme, un vrai, en accord avec ses propres convictions (Tetsuro Hoshino dans Galaxy Express 999, Tadashi Daiba dans Captain Harlock...).

Ici, le jeune homme s'appelle Manabu Yuki, frère de la pirate Kei Yuki de l'équipage d'Harlock.

Les intrigues sont diverses et variées mais toujours intéressantes et très bien menées. Seule la dernière partie de la série se centre sur une menace prenant plusieurs épisodes.

La série retrouve quelque chose de l'esprit des meilleures oeuvres du maître qu'on n'avait pas revu depuis Albator 78 et Galaxy Express 999, un côté poétique généreux qui arrive à toucher l'âme du spectateur quoi qu'il arrive.
On prend peur avec les héros, on est triste en même temps qu'eux, et la plupart des épisodes vont ainsi du très bon au tout simplement excellent (sans parler de l'épisode 12, Crépuscule, qui confine carrément au chef d'oeuvre: un épisode de toute beauté, très triste, et d'une grande poésie).

Chacun des personnages principaux a sa propre personnalité et ses propres raisons pour faire ce travail. A ce niveau, voir comment les membres de l'équipe apprenne peu à peu à se faire confiance et à travailler ensemble est très plaisant car cela est traité de manière naturelle et sans jamais en faire des tonnes. L'ambiance en est d'autant plus triste quand certaines tragédies surviennent.
Enfin, un magnifique personnage, Layla Destiny Shura, apparut dans le dernier tome de Galaxy Express 999 (le tome 21). Cette dernière, directrice des chemins de fers de l'espace et avant tout témoin et prisonnière du destin et du temps. Un personnage magnifique, au destin tragique et plein de poésie.

La série est dominée par une ambiance à la fois de poésie, de rêverie, et en même temps conserve toujours un certain sérieux là où Galaxy Express 999 allait davantage dans le conte. Un unique épisode parodique assez réussi toutefois (l'épisode 19, Moment de Répit).

Enfin, la série ne fait jamais dans le fan-service. Si on excepte les quatre OAV cross-overs où l'équipe du Big One travaille avec Tetsuro pour sauver un des leurs, Maetel et le conducteur du 999, aucun personnage phare de l'univers de Matsumoto ne vient faire d'apparition dans les deux séries principales (Manabu ne retrouvera donc jamais sa soeur Kei Yuki).

En reprenant le thème des chemins de fer de l'espace de Galaxy Express 999 et en étendant sa mythologie à ses forces de défense, Leiji Matsumoto dévoile une autre facette de son univers.
Même si les ambiances de Galaxy Express 999 et de Galaxy Railways sont assez différentes, les deux oeuvres sont assez complémentaires et les thèmes sont similaires.
Tetsuro et Manabu ne vivent peut-être pas toute à fait dans le même univers mais ils partagent le même espace. Un seul espace, une seule destinée.
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