Valhalla Rising, Le Guerrier silencieux (de Nicolas Winding Refn)

Réalisateur : Nicolas Winding Refn

Casting : Mads Mikkelsen, Maarten Steven, Jamie Sives ...

Durée : 1h30

Sortie : 10/03/10

Synopsis : Pendant des années, One-Eye, un guerrier muet et sauvage, a été le prisonnier de Barde, un redoutable chef de clan. Grâce à l'aide d'un enfant, Are, il parvient à tuer son geôlier et ensemble ils s'échappent, s'embarquant pour un voyage au coeur des ténèbres. Au cours de leur fuite, ils montent à bord d'un bateau viking, mais le navire, pendant la traversée, se retrouve perdu dans un brouillard sans fin, qui ne va se dissiper que pour révéler une terre inconnue. Alors que ce nouveau territoire dévoile ses secrets, les Vikings affrontent un ennemi invisible et terrifiant, et One-Eye va découvrir ses véritables origines...

Pour le moment je ne suis pas emballé par le scénar

moi,je suis grave emballé.seulement,y a pas des masses de salles qui le diffusent.

26 salles ...
Pas surprenant mais toujours rageant de voir ça !
Bon je vais pas faire le chieur, il y a un cinoche a coté de chez moi qui le passe. J'y go ce week end !

Vu ce week end.
Bon, je savais que ce film serait particulier, mais pas a ce point
Clairement Valhalla Rising est tres space !!!
Pourtant dans une 1ere partie ça n'etait pas le cas. Durant les 20-25 1eres minutes, on découvre un univers et un personnage viscéraux, violents, poisseux et efficaces. Et a ce titre Madds Mikkelsen est tout simplement énorme ! Quel personnage de fou il incarne !!! Quelle gueule ce One Eye !!!! Charismatique, énigmatique, fascinant. La mise en scène de Winding Refn lui confere d'ailleurs une sorte d'aura quasi mystique.
Puis la relation avec l'enfant qui l'accompagne, seul a pouvoir interpreter les pensées de One Eye, apporte une sorte de poésie a l'ensemble, en totale rupture avec l'image que véhicule le guerrier.
Puis peu a peu le film glisse vers une sorte de voyage spirituel. La réalisation devient de plus en plus hallucinée. Le parti pris se confirme et devient alors radical. Certains ont parlé de Kubrick dans le style. C'est completement ça, car comme dans 2001, le realisateur insere peu de dialogue pour laisser s'exprimer l'image. L'esthetique prend une tournure etrange, et parfois on aurait presque l'impression de voir un tableau d'impressionniste.
Le truc c'est que parfois j'ai eu la sensation qu'il y avait justement une sorte de complaisance dans le style. Peut etre que je me trompe mais en tout cas, ça m'a parfois fait sortir du film.
Au final, Valhalla Rising est vraiement atypique. On aime ou on déteste. Je ne suis pas sur qu'il exsite de compromis possible tellement l'appréciation dépend de l'adhésion au style.
Pour ma part j'ai apprécié malgré quelques déccrochages et surtout conquis par cet etrange personnage qu'est One Eye.

ça me plait ça.dommage qu'il n'y ait pas des masses de salles qui le passent par chez moi.
en effet,Mikkelsen a l'air d'être surprenant.

Sylar...ça donne envie grave...mais bon déja que j'ai du mal à aller des films qui sortent partout là je crois c'est carrément mission impossible...il va pas rester à l'affiche celui-là

Tout ça m'a l'air assez intéressant à moi aussi!

En peu de films le cinéaste Danois Nicolas Winding-Refn s’est affirmé comme un cinéaste de très haut niveau , en réalisant des films à la personnalité marquée , totalement libres dans le fond et la forme , et surtout d’une originalité et d’une créativité admirable .
Assurément l’un des cinéastes Européens émergents les plus passionnants , après sa mythique trilogie Pusher et son chef d’œuvre absolu Bronson qui a illuminé le cru cinématographique de 2009 . Refn revient avec Valhalla Rising tourné en même temps que Bronson . Sauf que là ou Bronson était initialement un film de commande , Valhalla Rising est un projet beaucoup plus intime de la part du réalisateur .
On annonçait un projet encore plus radical que Bronson et on ne nous a pas menti , Valhalla Rising est une expérience de cinéma qui ne ressemble à pas beaucoup d’autres et un véritable ofni en soi , qui est amené à diviser les spectateurs et décevoir certains fans du réalisateur .
Ce film constituait pour ma part une de mes plus grosses attentes de l’année et force est de constater que le film n’est pas à la hauteur de mes attentes , cependant ça reste un bon film qui confirme le talent énorme de son cinéaste et son aptitude à proposer un cinéma intègre et marginal .
Là ou Valhalla Rising fascine et intéresse c’est sur le plan de sa mise en scène et l’ambiance crée par le cinéaste , avec un budget très faible ( 5 millions d’euros ) , Winding-Refn fait exploser son talent en proposant des iconique , avec une photographie esthétiquement proche d’un beau tableau et une maitrise évidente du découpage mais surtout le cinéaste emmène le spectateur dans un voyage mystique dépaysant qui atteint par moment son objectif de spectacle viscéral ou tout passe par l’image et les effets sonores ( le film comporte très peu de dialogues ) essentiellement composés de bruits de la nature tels que le vent et une bande-originale à tendance électronique proche du cinéma fantastique dans le style . Le film oscille entre un cinéma contemplatif et des montées de violence brutales , un style en adéquation avec la performance physique et impressionnante de l’acteur fétiche du cinéaste Mads Mikkelsen .
Je salue le fait que Winding-Refn aille au bout de sa démarche dans toute la radicalité que cela implique et qu’il croit totalement en ce qu’il fait , mais là ou le film pêche , ou du moins ce qui m’a empêché d’être totalement séduit par cet opus , c’est sur le plan du scénario . Le film se divise en 6 parties et cite régulièrement des références à la religion mais il n’y a pas vraiment d’intrigue à proprement parler , on est davantage dans un récit métaphorique et on a du mal à voir ou le réalisateur chercher à nous emmener et ce qu’il a voulu raconter fondamentalement . Aussi plus le récit avance plus ces limites ( volontaires ? ) sur le plan de l’intrigue font souffrir le film qui en devient un peu ennuyeux et répétitif .
Malgré ces bémols Valhalla Rising a pour lui le fait d’être une expérience somme toute assez unique , sur la forme extrêmement convaincante , sur le fond j’ai eu beaucoup de mal à voir ce que cherchait à dire le réalisateur , ça ne change rien à ce que je pense de son réalisateur même si au final des films que j’ai vu de lui Valhalla Rising me passionne beaucoup moins que les autres .

Je dirais pas que le film est répétitif, mais je comprends ton sentiment .. d'accord l'intrigue est minimaliste et sert je crois surtout les métaphores de Refn , mais comme tu le dis toi meme,les différents tableaux ont un theme trés différent, et qui impacte d'aileurs sur la forme, ou en effet le film devient de plus en plus space.C'est la d'ailleurs ou je ne partage pas ce que dit Sylar. j'ai trouvé justement le film plus interessant par la suite. (meme si oui il est méga space) d'abords parce que les images sont de plus en plus radicales et inspirent de plus en plus à une iconographie, une puissance qui manquait dans les premieres images du film vu de chez moi...(meme si pour moi, il y a des choses visuellement marquante et de la tension) et quand bien meme, je dirais que il est plutot bon d'avoir jouer la carte du crescendo sur ce point.

Alors l'intrigue? Bien sur comme ca on peut se demander, vu le coté métaphorique de la chose qui prend bcp d'ampleur (et vu que a un moment j'avoue que je comprenais plus grand chose ) mais reprenons betement de quoi ça parle au premier degré One eye, un homme muet et borgne et un gamin se libere de viking puis cherchant à survivre et a trouver peut etre un sens a leur vie accepte de suivre les viking en terre sainte.. c'est la ou ca se complique puisqu'il

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. Oui c'est simple, vu les méandre onirique, les moments ou vraiment perso j'ai du mal meme a voir ou il voulait en venir (je pense a

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) je ne comprend meme pas l'issue, et je crois que le Refn veut qu'on se fasse surtout son idée, mais à mon sens l'intrigue existe.

aprés je dirais que je ne rentre pas totalement dans le trip, car oui si je ne peux affimer que il s'agisse de complaisance ( meme si il est clair que le Refn fait son film et c'est tout) les plans durent et durent, .. j'adore qu'on fasse durer, surtout de nos jour ou si j'aime aussi le cinéma qui bouge, il faut se brosser pour trouver des films ou on laisse respirer les plans, des acteurs, une histoire. La sur des situations trés simple dans la forme, il s'agit de contempler encore et encore..et alors que si ca n'avance pas des masses non, si parfois ca tant tellement à l'abstrait que difficile de voir au dela pour moi plus que des personnages qui

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(mais je suis ouvert a qu'on m'explique)

Maintenant, il est clair que le monsieur aime casser l'"iimmobilisme "pour mieux faire ressortir les moments de violence.. je dirais que parfois je ne vois pas de "musicalité" la ou un Kubrick justement propose des images en musiques (littéralement d'ailleurs ) aprés on va pas repprocher au Refn de n'avoir pas fait un 2001 bis non plus dans le style.. juste ce qu'il propose ne m'aura pas fait rentrer tout le temps dans ces ambiances sur la longueur. j'étais interessé par ces images, impressionné par leur qualité plastique, et intrigué par ce qu'il suggere, par ces non dits .. mais pas assez pour ne pas ressentir d'ennui souvent. Aprés je sais pas, c'est tellement particulier que je me dis que il faut se faire son idée, en ayant bien en tete ce qu'on va voir Pour ma part, pour résumer, je dirais que c'est trés interessant, ca m'a parfois fasciné, ca m'a de toutes les façons toujours intrigué, mais le film m'aura rarement emporté, je ne pourrais pas dire que j'ai aimé ni meme détesté. à découvrir.. peut etre

Hop

Merci tay'.

Bon chez moi ça sera un demi point en plus que chez Tay' , mais en l'état ça reste quand même le Refn qui m'a le moins secoué.

Je dois avouer que malgré l'admiration que je porte au bonhomme, j'avais une petite appréhension avec de lancer le film vu les avis très tranchés qu'il suscite comme le dit Sylar (contredit par l'avis nuancé de Tay' d'ailleurs ) la possibilité de me retrouver devant un truc chiant comme la mort n'était pas à exclure.

Et en fait non, le film a beau être (très) lent et contemplatif, je ne me suis jamais ennuyé. Pourtant au niveau de ce qu'il raconte et des thèmes abordés, je suis loin d'avoir trouvé ça mortel, regarder cette histoire d'un point de vue intimiste et symbolique est certes assez couillu et intéressant, mais j'ai eu le sentiment que ça tournait un peu à vide au bout d'un moment et que ça n'avait plus grand chose à raconter (après j'ai peut-être pas le bagage culturel suffisant et je suis passé à côté de tout un tas de trucs, c'est tout à fait possible)
Ce que je retiens surtout c'est la relation qui s'installe progressivement entre One-Eye et l'enfant, tout en regard et en silence, un lien étrange et jamais expliqué les unissant (marrant de voir d'ailleurs que ce genre de communications se retrouve dans pas mal des films de Refn) et qui apporte un peu d'humanité au personnage du guerrier et au film en général.
En fait c'est par les images que Refn a réussi à me faire rentrer dans son trip de quête métaphysique ( ) c'est tellement beau et puissant qu'au final j'en avais un peu rien à faire de l'histoire, la première partie qui se déroule dans les Highlands est à couper le souffle, les paysages sont sublimés par la caméra de Refn, les personnages évoluent dans un cadre à la fois magnifique et terrible ou on ressent autant la rudesse du climat que celle des combats. Durant tout le film Refn enchaîne les plans iconique de son héros lui conférant une sacrée aura, surhumaine et qui comme pour le Driver, explose à l'écran grâce à son charisme et sa présence (Mads Mikkelsen est fabuleux)

Au final Valhalla Rising aborde un sujet que j'aurais certes aimé voir traité autrement, mais cette relative déception est contre-balancée par des images d'une puissance incroyable et par la création encore une fois dans la filmo de Refn, d'un personnage principal fascinant. Le film est à mille lieues de ce qu'on peut attendre d'un tel projet et rien que pour son audace, ça fait plaisir à voir. (bon après je cache pas qu'un film traitant des Vikings de manière plus frontale par Gibson me fait grave saliver)

Vraiment spécial comme film Pas sûr d'avoir tout compris dans la dernière demi heure