Une rencontre de Lisa Azuelo avec Sophie Marceau et François Cluzet

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Elsa écrivain, et Pierre, avocat, se croisent lors de la soirée de clôture d’un salon du livre : un regard, un briquet qui change de mains, des rires un peu trop nerveux, le frémissement d’une histoire possible… Une rencontre ? Sauf que la vie de Pierre, c’est d’abord sa famille : ses enfants et Anne, sa femme depuis quinze ans, celle qui l’aimera toujours, et qu’il aimera toujours, en dépit de la routine et du temps qui passe, il le sait. Elsa, de son côté, se reconstruit peu à peu suite à un divorce compliqué, se partageant entre l’écriture, ses ados qui grandissent trop vite, ses amies et une histoire légère comme l’air avec Hugo, son jeune amant. Pour elle, l’homme marié est un tabou et même pire : une erreur. Pourtant… Dès le premier regard, la rencontre de Pierre et Elsa s’inscrit dans une temporalité différente, comme si présent et futur possible se dédoublaient, s’entrechoquaient... jusqu’à créer une réalité où tout serait possible.

La bande annonce m'avait semblé présagé un film plein de fraicheur, drole, chaleureux, avec une pointe de sensualité, et des questions plutot pertinentes.

Et en effet, on ne ment pas sur la marchandise, quand bien meme le film au final s'axe tout de meme plus sur la tension autours de la consommation éventuelle de cet amour "interdit". Et de la c'est de manière ludique qu'on pose la question faut il ou non? ... tous les point de vue sont trés bien représenté... pour un film qui se permet en plus d'utiliser la mécanique quantique... ce qui en devient un partie pris de scénar et de réal... ou se bouscule les possibles, et un certain coté onirique ( que certains dénonceront comme étant pubard)...Meme si on force peut etre un peu le trait, et qu'il aurait été possible d'aller un peu plus loin dans la confusion des réalités.... ca reste  réussi pour ma part. Participant à cette réussite, Marceau et Cluzet, plus que juste "hypnotisé" par leur partenaire, et participant au charme du film.