La trilogie Evil Dead

Evil Dead (1981)
Cinq amis, deux couples et la soeur de l'un d'entre eux, décident de passer des vacances dans une cabane perdue au milieu d'une forêt perdue au milieu d'un état tout aussi perdu. Ils découvrent alors un magnétophone ainsi qu'un livre (le Necronomicon Ex-Mortis) à la couverture confectionnée à partir de chair humaine. En actionnant le magnéto, une voix s'élève se présentant comme le Professeur Knowby et raconte sa découverte de l'existence d'un démon kandarien avant de prononcer la formule qui le réveillera.
S'en suit un grand opéra gore qui sera de plus en plus prononcé dans les deux suites de la trilogie. Bien que très daté, ce premier épisode reste efficace et gore à souhait comportant des scènes impressionnantes comme le "viol" de la soeur d'Ash!


Evil Dead 2 : Dead by Dawn (1987)
Les folles nuit d'Ashley J. Williams continue! Omettons la séquence d'introduction retournée par souci de studio et nous avons la suite directe du premier opus. Ash est possédé et la fille du Professeur Knowby, possédant les pages manquantes du Necronomicon Ex-Mortis, débarque dans la cabane accompagnée par son petit ami et un couple de ploucs!
Plus déjanté que le premier, Sam Raimi donne à sa trilogie l'humour loufoque qu'on lui connaît. Des séquences complètement délirantes comme la main baladeuse d'Ash, l'expulsion de l'oeil d'un zombie ou les litres de jets de sang coloré. Ash gagne en confiance mais n'est pas encore l'Ash bourrin...


Evil Dead 3 : Army of Darkness (1992)
Dernier (?) volet de la trilogie culte de Sam Raimi, en envoyant le démon dans le passé à la fin du deuxième, Ash est aspiré dans le vortex et se retrouve... au temps du Roi Arthur dans son royaume tourmenté par les cadavéreux invoqués par le Necronomicon Ex-Mortis. Ash fera tout son possible pour retourner à son époque et retrouver son emploi de vendeur au Priba.
L'épisode le plus dément de la trilogie, Medieval Dead (son titre provisoire ) est dépourvu de gore contrairement à ses prédécesseurs mais il est rempli d'humour. Ash est là, il est viril, bourrin, macho, un américain stéréotypé à fond... Mais c'est booooon!