vendest Utilisateur
Messages : 8935 Date d'inscription : 06/05/2010 Localisation : Albuquerque,Nouveau Mexique
| Sujet: The Thing Dim 18 Fév - 18:50 | |
| Réa : John Carpenter Cast : Kurt Russell, T.K. Carter, Wilford Brimley, David Clennon 82's.....Je ne rigole pas, c'est l'année du film, et pas UNE FUCKING ride ! Un véritable chef d'oeuvre ce film. Ce film a était le véritable choc en terme d'horreur. Pourtant j'avais vu Alien (bien aimé, mais il ma clairement pas autant marquer...), et d'autres films d'horreur. Mais lui quel baffe que je me suis pris étant gosse. Et toujours aujourd'hui il reste une véritable prouesse. En terme de réalisation c'est excellent, l’espace, le visuel. Les effet du monstres sont toujours aussi saisissant et réaliste (même la sequel qui est sympa, ne fait pas aussi fort). Et puis cette ambiance, la vache dans le genre parano ont touche le haut de gamme. Que dire du casting, tous trés bon, bien diriger, et avec un Kurt Russel qui nous prouve tout sont talent et sont charisme. Ce qui ma toujours énerver vu sa traverser du désert des année après. Sans oublier la musique...la encore une expérience qui renforce la qualité du film. Bref 5/5 un film a voir et a revoir, une oeuvre intemporel. Et dire qu'a sa sortie les critiques l'avais basher (comme quoi). C'est bon d'avoir du recul...et une autre perspective. | |
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Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
| Sujet: Re: The Thing Mar 23 Juil - 18:06 | |
| Tout pareil , j'y reviens | |
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freakshit Utilisateur
Messages : 3800 Date d'inscription : 07/12/2009 Localisation : Lyon
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Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
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Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
| Sujet: Re: The Thing Ven 30 Aoû - 7:54 | |
| Revu, donc, bien plus apprécié. Comme le film ne l'a pas été tant que ça a l'époque, pour le coup sorti en été sur ce qui est pour l'époque et vu le genre trés étrange. On privilégiait les films grands publics, feel good, et c'est tout de meme l'année et le jour ou est sorti E t! Quand bien meme, les critiques d'époque n'avaient pas aimé le jusqu'au boutisme du film : Comme les Fx et le gore (salués pour leur réussite) totalement radical, carrément dégueulasse, innommable, informe, lovecraftien en somme. Et donc, illustrant à merveille l'horreur : avec cette imagerie bien sur, mais aussi et surtout facilitant l'empathie vis à vis des personnages (résumés à peu de choses, et difficile d'accés à la base, mais on y revient, une des grandes critiques de l'époque) on peut etre sidéré, horrifié comme eux, et paranoiaque : la créature possede ceux qu'elle infecte, et il est quasiment impossible jusqu'à tard dans le film de savoir qui a été infecté. Et alors qu'on a une série de personnages dessinées sur peu de choses, oui, mais loin des stéréotype des films d'horreur. On a la des individus dont on sait peu de choses, mais qui marquent bien leur individualité, qui partagent des moments de loisirs, qui déconnent ensemble, mais ne semblent pas communiquer tant, de maniere personnelle... et la situation ne fait que renforcer cela. Alors on pourra dire qu'il manque de la chaleur humaine, de l'empathie à tout cela? oui, et justement, la clef était peut etre la. Ils ne savent pas vraiment qui est l'un et l'autre, difficile dans ces conditions de savoir qui est infecté ( quand bien meme, allez on ne connait jamais vraiment les gens) S'ensuit un jeu ou le spectateur est lui meme confondu accusant tel ou tel personnage d'etre infecté, contribuant à une tension quasi permanente, on ne sait pas quand la chose va frapper et si les personnages sont donc entrain de faire ce qu'il faut pour l'arréter. On ne sait meme pas si leurs actions sont légitimes. On sait surtout que la porte est grande ouverte à se débarasser de son voisin en sourcillant à peine, si ce n'est la morale, et la peur de se retrouver seul. le film n'est donc plus un slasher de monstre, mais il interroge sur la nature meme de nos actes, de notre nature, et l'individualisme ( auquel le monstre renvoie l'exact contraire, puisqu'il s'agit d'assimilation ) et donnnc notre sociétééé Carpenter est au top de sa forme, jouant autant de l'immensité glaciale de son décor, que de ses décors d'interieur, exigu et claustro partant parfois du détail qui semble le plus "normal", le plus technique, pour soudain introduire l'inattendu . On a ainsi corps tétanisé, des longs silences, des regards fixes, , déja tant habitué à l'isolation et au stoicisme, participant à la tension énorme du film, (avec le score minimaliste de Ennio Moriconne trés marqué par le style Carpenter) et tout cela sert à mieux impacter les moments de panique, ou la détresse se fait d'autant plus sentir en contraste. Film singulier, précurseur et riche, thématiquement, The Thing est un des films d'horreur à voir et à revoir | |
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