Etude d'un phénomène télévisuel incompréhensible: Pokémon ! Avec de sales bébêtes, du sexe, de la violence, de la censure et Billy Crawford !

Alors que les français ont les yeux rivés sur Secret Story, il était grand tant de se pencher sur une autre extraordinaire anomalie télévisuelle depuis plus de 10 ans: Pokémon, série qui continue de passionner un certain public (notamment au Japon).

Licence juteuse, assurance de ventes faramineuses de jeux vidéo (sympas dans le concept de base mais ultra-répétitifs et où chaque jeu est un remake du précédent avec l'excuse du "100 nouveaux Pokémon en plus" qui marche toujours autant), la série compte à ce jour plus de 600 épisodes sur 13 saisons et 13 films.

Mais derrière le succès commercial, que propose vraiment Pokémon ?



Tout d'abord, commençons par présenter l'histoire. Elle n'a apparemment pas changé depuis le début, un morveux nommé Satoshi, accompagné de Takeshi et d'un personnage féminin qui change apparemment à chaque saison, traverse le monde pour capturer des bébêtes aussi mignonnes qu'insupportables qui savent pas dire autre chose que leur nom (oh pardon, si, y a un chat moulin à parole qui connait d'autres mots).

Le plus emblématique de tous est certainement Pikachu, un rat jaune qui balance de l'électricité et qui passe son temps à éternuer son nom. Au moins, la comédienne n'a pas de problème à retenir ses lignes.





Bien sûr, il y a énormément d'action: quand un dresseur Pokémon rencontre un autre dresseur Pokémon, ils font l'am... Pardon, ils se foutent des gnons ! Enfin, les Pokémon quoi !
Ces scènes se répètent également au cours de la capture de Pokémon où le dresseur doit préalablement bien esquinter le Pokémon pour que ce dernier accepte de copiner avec lui. On appelle ça la capture.



Une ligne directrice ? Oui, il y en a une: à chaque région visitée, Satoshi doit affronter les 8 champions des grandes villes pour réunir leurs badges et participer ainsi à un grand tournoi annuel final opposant tous les dresseurs ayant réunis les badges.
Satoshi étant bien sûr un jeune con, son but est de devenir le plus grand dresseur Pokémon de tous les temps en devenant le plus fort et en capturant tous les Pokémon du monde (ça coûte combien les Pokéballs au fait ?).
Bien sûr, les épisodes faisant avancer cette intrigue des plus superficielles se font rares et les 3/4 des saisons sont ainsi composées d'épisodes fillers sans liens avec l'intrigue, au rythme d'un monstre par épisode avec un ersatz d'histoire qui ferait passer les scénarios de Besson pour du génie.

Des méchants récurrents ? Une bande de voleurs, la Team Rocket: Musashi (interprétée par... Megumi Hayashibara, rien que ça ! ) et Kojiro, peut-être les seuls personnages potables de cette bouillie amère.
Ils sont complètement cons eux aussi et font une fixation sur le Pikachu de Satoshi pour x raison.
Leur signature: une devise aussi célèbre que leurs échecs répétés et leurs vols planés dans le ciel.





La série fit occasionnellement l'objet de censures, comme l'épisode où un personnage pointe un flingue sur Satoshi, celui où les filles participent à un concours de grosses poitrines, et enfin le célèbre épisode où Pikachu provoqua une vague de crise d'épilepsie dans le Japon. Pour éviter de réveiller le traumatisme, un des Pokémon, Porygon, et ses dérivés furent définitivement bannis du show.



Etrangement, les excès de libido de Takeshi ne sont, eux, pas censurés. Il faut dire qu'un de ses Pokémon se débrouille toujours pour lui administrer la punition divine dans une parodie douteuse de City Hunter (rien n'égalera jamais Ryo et son Mokkori !).



Au delà son son succès au Japon, la série a également touché l'Europe et les Etats-Unis, créant de nouvelles anomalies tel que le succès colossal du premier film au box-office français (enfin, fallait voir aussi le niveau de la concurrence: Taxi 2).

Pour accompagner la sortie du film sur le territoire américain, le thème occidental de la série fut chanté par... Billy Crawford.
Vous ne vous souvenez pas de lui ? Vous n'êtes pas les seuls: personne en Amérique ne savait qui c'était.



Pokémon est donc une série au succès des plus surprenants qui risque de durer encore longtemps sans que le commun des mortels ne puisse comprendre pourquoi.

Sachant que Doreamon (aucun lien de parenté !) a cumulé près de 1800 épisodes sur 30 ans de diffusion, les bébêtes de Nintendo seront-elles en mesure de battre le record ? Si c'est le cas, on en a encore pour 20 ans !

Sans le mot "sexe" dans le titre, je ne me serai pas tapé cette tartine (heureusement assez digeste je dois bien l'avouer).
Voilà c'est dit.

JKKS a écrit:

Sans le mot "sexe" dans le titre, je ne me serai pas tapé cette tartine (heureusement assez digeste je dois bien l'avouer).
Voilà c'est dit.

C'était pour déconner sur l'extrait avec les grosses poitrines.

Bon sang, Megumi Hayashibara se lâche complètement et se fait vraiment plaisir là !



Je me demande vraiment ce qu'une comédienne aussi géniale fout dans une série pareille. Sa carrière est pourtant absolument incroyable.

Et dire que j'aiamais ça quand j'avais entre 5 et 7ans,j'avais tout plein de K7

MDR! j'avais pas directement compris à quoi le titre faisait allusion, j'ai imaginé Billy Crawford dans une série de cul avec des monstres

Enfin, j'avoue avoir bien kiffé quand j'avais +-8 ans puis c'est passé normalement quoi, je pensais que c'était plus une mode à l'époque. Pourtant plus de 10 ans après, ça fait le même effet sur mes petits bouts. Ca leur passera je suppose, mais c'est vrai que ça dure ce truc! et que ça semble tjs bien marcher!