- Le château de Cagliostro (1979) - Nausicaä de la vallée du vent (1984) - Laputa, le château dans le ciel (1986) - Mon voisin Totoro (1988) - Kiki, la petite sorcière (1989) - Porco Rosso (1992) - On your mark (1995) - Princesse Mononoké (1997) - Le voyage de Chihiro (2001) - Le château ambulant (2004) - Ponyo sur la falaise (2009)
Souvent considérés comme des chefs d'oeuvre, je voudrai connaître votre avis sur ses films. A vrai dire, je n'en ai vu que 2, grâce à la rétrospective Miyazaki sur Arte.
Un très beau film avec un beau fond, de beaux messages et des personnages sympathiques. C'est juste le rythme que je n'ai pas trouvé assez captivant. J'ai donc trouvé le film un peu ennuyeux par moment.
Film plus abouti dans les messages véhiculés et les thèmes traités, j'ai beaucoup plus accroché grâce également à un rythme plus soutenu et des personnages plus intéressants et mieux mis en avant. La musique, les images, la poésie que l'on y trouve, c'est vraiment très beau.
Même si j'ai préféré Mononoké, j'ai quand même été séduite par ces deux films et j'aimerais découvrir les autres oeuvres du réalisateur (mieux vaut tard que jamais ).
Alors, quels sont les Miyazaki qui sont vraiment très bons ? Quels sont les moins bons ? C'est à vous !
Dernière édition par Béin le Mar 11 Mai - 12:51, édité 2 fois
Xyrons Utilisateur
Messages : 6403 Date d'inscription : 02/01/2010 Localisation : Neptune
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Jeu 22 Avr - 20:53
un grand réalisateur de film d'animation
Dala Utilisateur
Messages : 388 Date d'inscription : 19/01/2010 Localisation : Bruxelles
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Jeu 22 Avr - 22:25
Je suis complètement fan =) Je n'ai jamais regardé Porco rosso, On your mark, ni Ponyo mais parmis les autres que j'ai vu, mon préféré est le Voyage de Chihiro
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Sam 24 Avr - 1:14
J'adore, tout simplement. J'ai vu tous ses films.
Bon allez, je fais un petit topo pour chaque
1979 : Lupin III : Le château de Cagliostro
Son premier film à la réalisation (juste après les 6 premiers épisodes de la série Sherlock Holmes), film de commande pour la télévision d'après des personnages inventés par un mangaka. On suit Edgar de la cambriole, petit fils d'Arsène Lupin, dans une aventure rocambolesque, rythmée et pas dénuée d'humour, qui rappelle un peu les épisodes de Sherlock Holmes d'ailleurs dans l'esprit. Par contre ici point d'animaux qui parlent, ni de message philosophique ou écolo comme la plupart de ses films à venir (l'ensemble est moins personnel et original), juste un très bon film d'action/aventure, sans temps mort, dans lequel on retrouvera quand même par ci par là la personnalité de l'auteur et de son univers visuel à venir dans certains de ses films, sorte de combinaison harmonieuse entre nature sauvage et europe fantasmée, bord de mer, montagne et château grandiose à la française. Pas mal de références au roi et l'oiseau de Paul Grimault (jusqu'a reprendre tel quel des bouts du château), film qui aura énormément influencé Miyazaki et Takahata.
Après avoir fait cette histoire sous forme de bande-dessinée pour que le projet soit accepté et qu'il puisse être porté à l'écran, Miyazaki s'attèle à son premier film d'auteur, son premier film de cinéma, celui qui regroupera déjà la majorité des thèmes qui lui sont chers. Il signe une sorte d'hymne à la nature sous la forme d'un récit de guerre sombre et puissant, péssimiste et poétique, à la narration et la mise en scène déjà très maitrisé, et au message universel (qu'il reprendra d'une plus belle manière encore avec Mononoké). On peut lui reprocher toutefois des petites baisses de rythme, et une animation qui date un peu.
Son premier chef-d'oeuvre, Miyazaki prouve avec ce film qu'il est vraiment un grand conteur d'histoire. Quasiment irréprochable en terme de mise en scène, à la fois poétique et frénétique, le film accumule les morceaux de bravoure, qu'ils soient sur terre ou dans les airs, avec toute la démesure et l'énergie qu'une telle histoire demande. Les personnages sont d'emblée attachants, dans leur candeur, leur soif de découverte, et parce qu'ils combattent des gens sans scrupules recherchants eux aussi le fameux château mais à des fins beaucoup moins pures. Miyazaki va encore plus loin, après Nausicaä, dans sa critique des dérives de l'humanité et surtout de la force militaire, dans un cinéma ambitieux et épique, dans lequel des petits personnages affrontent des forces qui les dépassent, dans un monde aux technologies avancées (qui évoque le futur) mais à l'apparence désuète du passé (château, garde en armure, petites maisons de pierre et de paille etc...) associé à des engins - volants ou non - sortis tout droit de l'imagination de Miyazaki (tels ces espèces de scooters/libéllule volants de la bande de pirates). Toutes ces caractéristiques rappeleront encore une fois Le roi et l'oiseau, avec ce petit couple pourchassé par les plus hautes autorités (ici le roi et ses policiers) dans des décors démesurément trop grands pour eux. (et le robot est clairement inspiré du film de Grimault)
Totoro ouvre le deuxième axe de la filmo de Miyazaki, celui des films plus apaisés, simples et enfantins, sans pour autant sacrifier un fond assez sombre, la candeur et le féérique étant justement là pour faire un contrepoids à la réalité parfois morose voir morbide des personnages (qui se fait ici très discrète, ce film c'est un peu l'anti-Tombeau des lucioles de son ami Takahata sorti la même année), et voir les choses à travers l'imagination enfantine. Dans sa quasi absence d'intrigue, le film fait penser à du Ozu. Par sa simplicité et sa douce magie, il fera pour certains parti des meilleurs de Miyazaki, pour d'autres cette simplicité aura un gout plus anecdotique, et donc un petit peu déçevant.
Kiki a 13 ans, et comme toutes les jeunes apprenties sorcières de son âge, elle doit quitter ses parents et aller s'installer toute seule dans une autre ville pour éxercer un métier lié à son état de sorcière. Miyazaki, toujours désireux de faire passer des message auprès des enfants, fait ici une sorte de conte initiatique, une métaphore sur le passage à l'âge adulte et les difficultés de trouver son indépendance, sa place dans la société, mais surtout se trouver soi-même. Sortir du cocon familiale, se déplacer tout seul, trouver un lieu ou l'on se sent bien, être obligé d'aller à la rencontre des autres (pour le pire mais souvent aussi le meilleur), faire des choix qui seront cruciaux pour l'avenir, c'est de tout ça dont parle le film, avec un scénario brillant, très fin, une des meilleures maitrise de la narration et de la construction de la filmo de Miyazaki, le film avance, tantôt sur un ton léger tantôt plus grave, sans jamais perdre son but ni son rythme, une des meilleurs caractérisation aussi, surement le personnage le plus humain et attachant avec Porco et Chihiro. Et les personnages secondaires sont aussi réussis. Le film rejoint Chihiro sur l'initiation mais contrairement à lui ici il n'y a quasiment pas de fantastique, à part l'état de sorcière de l'héroine (dont finalement les pouvoirs sont très limités, elle sait voler et parler avec son chat, mais à part ça...) et il rejoint aussi Porco dans ce qui est son autre film ou le fantastique n'est limité qu'a l'état du héro (Porco est un homme transormé en cochon à part ça tout est réaliste) et c'est plutôt intelligent par rapport au propos du film et malin dans la mesure ou il ne joue pas trop avec ce qu'on aurait pu attendre avec un personnage qui est une sorcière, à part un ou deux clichés comme le balais, qui sont repris mais de manière assez amusantes. Bref un très joli film sur la découverte de l'estime de soi, très bien écrit et mis en image avec toute la sensibilité et le savoir-faire de Miyazaki. Un de mes préférés.
Mais voila ce qui est à mes yeux son meilleur film, celui qui conjugue le mieux aventure, émotion, humour et personnages attachants. Un film qui sera souvent présenté injustement à l'instar de Kiki comme une parenthèse dans la filmo de Miyazaki (beaucoup lui préfereront ses fresques épiques et plus dotés en fantastique comme Mononoké ou Chihiro), mais qui par la tendresse infinie qui se dégage, et l'amour de Miyazaki pour ses personnages et son univers qui transparait à chaque seconde, son héros charismatique et touchant, symbole d'indépendance et de liberté, mais aussi la perfection dramatique et graphique, la poésie des scènes aériennes et la maturité du traitement des personnages, peut être considéré comme un de ses plus belles réussites. Dans une italie fantasmée et surannée des années 20 sortant tout juste des horreurs de la première guerre mondiale, un aviateur, Marco Pagot, qui a vu périre plusieurs de ses amis, est mystérieusement et volontairement transformé en cochon. Comme pour Kiki qui n'a pas le pouvoir de voler par hasard, Miyazaki n'a pas choisit de transformer un homme revenant de la guerre en cochon par hasard. De cette transformation (qu'on ne voit pas, quand le film démarre c'est déjà un cochon), il parle encore une fois des dérives humaines, ces dérives qui ont transformé un jeune homme plein d'espoir et d'idéaux en cochon marginal et désabusé. Marco a vu disparaitre impuissant son meilleur ami (dans une des plus belles scène de la filmo de Miyazaki) au nom de ces idéaux, le destin ayant décidé de le laisser lui en vie, il ne peut se résoudre à poursuivre sa vie normalement, et en plus de cette malédiction accepté, il refusera l'amour de Gina, une amie d'enfance, promise à son ami disparu. On peut voir aussi dans ce personnage un lien avec Miyazaki lui-même, évoquant l'âge mûr. Et puis quoi de mieux qu'un cochon pour symboliser un homme bourru, solitaire et égoiste, qui fait tout ce qu'il ne faut pas faire et jouit de sa liberté sans se soucier des autres. Un homme bourré de défauts mais attachant car on devine derrière les félures et le romantisme. Miyazaki n'oublie pas, dans un jolie flashback nostalgique, de montrer que Porco était autrefois un petit garçon insouciant. Mais il n'y a pas que Porco d'intéressant dans le film, et les personnages féminins sont comme toujours tout aussi importants et réussis. Gina, grand personnage romantique vivant à la fois dans le regret et dans l'attente, et Fio, ado intrépide qui fera l'effet d'une cure de jouvence pour Porco et qui sera la seule à pouvoir peu à peu lui rendre sa part d'humanité, le "réparer" en quelque sorte (c'est d'ailleurs elle qui est chargée de réparer son avion, on peut y voir une belle métaphore, pour ce personnage nommé suivant la couleur de son avion : le porc rouge, comme si lui et l'engin ne faisaient qu'un) Au delà de ce film romantique à la Casablanca, et de la puissante allégorie sur la perte de l'innocence et des idéaux, c'est aussi un film bourré d'action, d'aventure et de personnages qui apportent beaucoup d'humour (comme ces pirates de l'air maladroits qui prennent en otage un groupe de petites filles et qui n'arrivent pas à les controler), ce qui le rend au final assez jubilatoire, d'autant que comme je l'ai dis, la mise en scène n'a jamais été aussi enlevé et virtuose. A travers cette légereté apparente (jusque dans le final qui se refuse à être attendu ou jouer sur la corde sensible, et reste à l'image du héro, pudique), cette tendresse douce amère, cette mélancolie, sur l'air du temps des cerises magnifiquement repris, Miyazaki fait appelle à notre coeur d'enfant pour nous faire partager ses observations sur la société et la nature humaine. Un des plus beaux films d'animation que j'ai pu voir.
Une fresque épique et grandiose de plus de 2h, Miyazaki signe ici son film somme, sorte de reprise de Nausicaa en plus aboutie, raconté comme une véritable tragédie aux enjeux shakespeariens et au souffle du cinéma de Kurozawa. Dès les premiers instants on est captivé, entre la bande sonore de grondement, les plans amples et la beauté des décors, la richesse de son bestiaire et de sa structure narrative, la force et l'évidence du traitement des personnages, bien plus qu'une simple lutte entre le bien et le mal, le film reste constamment étonnant, ambigu, dense, entre la rage guerrière et la plénitude contemplative. Un grand film, surement l'une des plus fortes représentation de la nature au cinéma, à la fois film d'aventure au rythme endiablé et fable écologique intemporelle, qui mèle avec profondeur tragédie monumentale et sentiments humains, destin collectif et moments d'intimité, avec toute la poésie et la maitrise dont Miyazaki sait faire preuve. Une merveille.
Même s'il avait dit que Mononoké serait son dernier film, Miyazaki continu finalement le cinéma et sort 4 ans après Le voyage de Chihiro, qui sera son plus gros succès aussi bien critique que commercial. Encore un conte initiatique et un jeune personnage féminin. Ici, c'est un conte qu'il entreprit pour réapprendre la valeure du travail aux jeunes, et démontrer qu'avec du courage et de la volonté, chacun peut s'en sortir même au sein d'une société bridée par les hiérarchies et souvent pathétique dans certains de ses comportements. Pas mal de point communs avec Kiki, puisqu'il est question aussi d'autonomie et de découverte (et d'affirmation) de soi au contact des autres, l'établissement des bains étant comme une représentation miniature de la société (ce qui permet à Miyazaki d'en faire une critique sur de nombreux points). Le film poursuit dans la lancée de Mononoké et de son foisonnement féérique, il réserve un nombre incalculable de trouvailles visuelles et créatures en tout genre, des personnages effrayants, intriguants, parfois drôles, l'accumulation n'est jamais artificielle ou chaotique mais participe au contraire d'une parfaite cohérence et d'une immersion encore plus grande pour le spectateur, qui grâce à la maitrise indéniable du réalisateur et la splendeur visuelle (surement l'un de ses plus beaux films) le plonge dès les premiers instants dans son histoire et son univers. L'histoire est construite comme une parenthèse imaginaire, Chihiro arrivant avec ses parents dans une nouvelle ville pour emménager, faisant une pause dans une sorte de parc d'attraction abandonnée, elle sera comme happée par ce monde qu'elle prendra d'abord pour un cauchemar (la nuit qui tombe en pleine après-midi, ses parents transformés en cochons), pour n'en sortir qu'en toute fin, une fois une multitude d'épreuves passés et de personnages rencontrés. Pas mal d'émotion dans les derniers moments de retour dans le monde réel avec Chihiro, le spectateur ayant l'impression d'avoir vécu l'aventure à sa place, ou en tout cas à ses cotés.
Une très belle histoire encore une fois, bien écrite et avec de beaux personnages attachants, le savoir-faire de Miyazaki est toujours là mais là ou Chihiro gardait une cohérence étonnante malgré la multitude de personnage et l'univers foisonnant, celui-ci est un peu plus chaotique et Miyazaki se trouve un peu dépassé, d'autant qu'on est (et les critiques viennent beaucoup de là) dans un film auto-référentiel, on peut le voir comme une compilation de sa filmo. Pas mal de redite donc, on retrouvera des personnages ou des situations des détails qui rappelleront ses films précédents, en un peu moins fort. A part ça l'histoire est toujours bien racontée, empreinte de sensibilité dans le traitement des personnages et de poésie, deux ou trois très beaux moments, mais l'ensemble est moins mémorable que le reste de sa filmo, enfin je trouve.
Après trois films complèxes et baroques depuis Porco Rosso, Miyazaki décide non seulement de revenir à un cinéma plus doux, simple et épuré comme l'était Totoro, mais aussi d'aller cette fois non pas sur terre et dans les airs comme il a l'habitude, mais sur et sous la mer. Le film raconte l'histoire de Sosuke, un petit garçon vivant en bord de mer, et Ponyo, une petite fille poisson rouge qui, après la rencontre avec Sosuke, rêve de devenir humaine. Son père est un homme étrange reclus sous la mer par désespoir de l'humanité et de son comportement vis à vis de l'océan. Très protecteur, il ne peut accepter les transformation de Ponyo en humaine et son désir de le devenir définitivement. Le film navigue sans cesse entre les mondes, entre le terrestre et l'aquatique, entre le réel paisible d'un petit village de bord de mer et les chaos créatifs d'un Miyazaki qui s'y laisse aller, et nous présente un univers féérique complètement cohérent, dans lequel on voit dès la première séquence un homme étrange dans un ballet aquatique multicolore et enchanteur. A partir de là tout est clair pour le spectateur, on est dans la magie totale. Contrairement à Totoro ou la majeur partie du métrage se passait dans le rationnel et ou le féérique n'était que de courtes apparitions, ici on navigue dans l'étrange du début à la fin, entre l'homme qui vit sous la mer, la créature étrange mi-poisson mi-fillette, les vagues à l'apparence de monstres marins, la déesse de la mer et ses apparitions bouillonantes de couleur, et autres curiosités qui participent à l'aspect onirique et merveilleux du film. Le thème le plus cher à Miyazaki de l'équilibre entre l'homme et la nature étant ici représenté avec une force et une pureté évidente, et un entrain communicatif. Le ton assez enfantin du film (le plus enfantin d'ailleurs même devant Totoro), dans les personnages les dialogues, l'aspect serein et positif de l'ensemble, voir naif, ne doit pas faire oublier la complexité et l'ambiguité lié à tout film de Miyazaki. Le contexte familiale étrange du petit Sosuke (de sa mère qu'on dirait être sa soeur à son père toujours absent et avec lequel il ne peut communiquer qu'en morse), les personnages étrangement sereins vu la situation qui serait jugée catastrophique en vrai, et même l'intrigue elle même et l'intéraction entre les personnages, dans tout ça il y a matière à réflexion. (on peut par exemple se demander si à un moment du film on passe pas complètement dans l'imaginaire de Sosuke) Personnellement, c'est un de ceux que j'ai pris le plus de plaisir à visionner, par certains aspects de ton, sa simplicité, mais surtout grâce à des scènes oniriques très belles, et au travail graphique éffectué. Après, et même si ça m'a pas gené à la première vision, mais je sais que pour certains ça a été le cas, on peut trouver que le rythme faiblit aux 2/3, et qu'au final l'ensemble est moins bien construit que ses meilleurs films. On peut aussi reprocher un manque d'enjeux dramatique fort. Perso, j'étais pris comme un gosse dedans et rien ne m'a gené, mais bon. En bref un très beau film, simple mais lumineux, pour peu qu'on ai gardé une âme d'enfant, qui n'est pas sans défauts, de structure scénaristique et de rythme surtout (Miyazaki travaillant un peu au fur et à mesure et ne sachant pas toujours ou il va avant que le film soit terminé, c'est le risque), qui allie univers visuel foisonnant, presque bouillonant, idées originales et images oniriques fortes (les apparitions de la déesse de la mer, la scène mémorable de Ponyo courant sur le tsunami, etc...).
17,5/20
Dernière édition par Archie Leach le Ven 30 Avr - 12:58, édité 4 fois
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 26 Avr - 13:21
Merci pour ce topo très intéressant. J'attends la suite pour connaitre ton avis sur les Miyazaki qui m'intéressent le plus, à savoir Le Château ambulant et Le Voyage de Chihiro.
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 26 Avr - 23:10
Voilà, j'ai édité la suite
Ah et j'en profite, puisque je vois que j'ai oublié, pour parler de Joe Hisaichi aux BO (puisque c'est le même compositeur pour tous les films, à part Cagliostro je crois, j'sais plus) qui n'en a pas fait une moins inspiré, elles sont toutes magnifiques, accompagnants parfaitement les émotions et la poésie des histoires, participant souvent à donner cette ampleur, cette dimension épique qu'ont des films comme Le château dans le ciel ou Princesse Mononoké. Vraiment le duo est indissociable, c'est un peu comme Leone/Morricone ou Hitchcock/Hermann.
Pour résumer faut surtout pas passer à coté de Porco Rosso, Mononoké, le château dans le ciel et chihiro, ce serait dommage de pas jeter un oeil à Kiki, Ponyo et Totoro, et sans être aussi réussis, Nausicaa, Cagliostro et le chateau ambulant sont quand même au dessus d'une bonne partie des films d'animation qui sortent.
Voilou
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Mer 28 Avr - 13:16
Merci, j'ai plus qu'à regarder tout ça.
Pour la musique, je te rejoins complètement. Dans Princesse Mononoké, je l'ai trouvée absolument magnifique. Elle accompagnait à merveille les images et leur donnait une vraie dimension épique et tragique. Dans Nausicaä, elle m'a moins touchée mais je l'avais trouvé très belle aussi.
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Mer 28 Avr - 14:03
Celle de Mononoké est surement la plus belle. Mais c'est difficile d'en resortir qu'une tant elles sont toutes réussies à leur façon. (Laputa et Porco j'aime beaucoup aussi)
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Jeu 29 Avr - 18:21
Aujourd'hui, je peux ajouter Mon voisin Totoro dans mon top Miyazaki.
Ce n'était pas une oeuvre qui m'emballait au départ, redoutant un film vraiment trop destiné aux enfants. Finalement, il s'est révélé être un gros coup de coeur.
Je rejoins Archie dans sa critique, d'ailleurs.
Mon voisin Totoro n'a effectivement pas d'intrigue à proprement parler, mais il a réussi à me toucher avec ses personnages, ses thèmes abordés de façon juste et sa magie. Le film mise beaucoup sur l'émerveillement. Présentant des personnages adorables (les deux gamines) et mystérieux (les Totoros), évoquant subtilement la relation de l'Homme et la Nature, les relations entre les individus (familiales et amicales), et l'imaginaire enfantin comme refuge face aux difficultés de la vie, c'est avec une grande tendresse que l'on suit le quotidien des deux soeurs. On est aussi intrigué et ébahi qu'elles en découvrant ces sympathiques et délirantes créatures que sont les Totoros, le chat-bus et les noiraudes, mais on est aussi angoissé qu'elles face à leurs difficultés familiales. Le film est donc candide, innocent, magique, enfantin mais destiné aussi aux adultes qui ont su garder leur âme d'enfant. Bref, un vrai bol d'air frais. Ajoutée à tout cela une très jolie musique apportant une touche d'onirisme. J'ai été conquise.
Mon petit top Miyazaki provisoire :
1. Princesse Mononoké 2. Mon voisin Totoro
3. Nausicaä de la vallée du vent
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Jeu 29 Avr - 20:02
Content que ça t'ai plu
hop :
1. Porco Rosso 2. Princesse Mononoké 3. Le voyage de Chihiro 4. Le château dans le ciel 5. Kiki la petite sorcière
6. Ponyo sur la falaise 7. Mon voisin Totoro
8. Nausicaä de la vallée du vent 9. Le château ambulant 10. Le château de Cagliostro
Sinon je me disais bien qu'on pouvait trouver "On your mark" sur le net, c'est en fait le clip d'une musique, et ça dur 6 minutes :
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 0:19
Ah, je croyais que On your mark était un film.
Un joli clip. Avec un côté très SF qui propose de beaux décors urbains, on retrouve les maux de l'humanité et cette opposition entre l'Homme et la Nature/la Divinité. Par contre, la narration ne rend pas très compréhensible ce qui se passe, même si on devine (il faudrait comprendre les paroles de la chanson, aussi). Mais les images sont belles et pleine de poésie.
Merci de l'avoir posté.
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 10:59
Tout pareil. D'ailleurs j'ai beau le revoir, je pige pas pourquoi aux 3/4 lors du choc entre les deux engins sur le pont là, on reviens en arrière pour revoir la scène qui se déroule différemment
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 12:47
Moi non plus, je n'ai pas trop compris pourquoi. Sans connaître les paroles de la chanson, j'ai pensé que Miyazaki voulait peut-être montrer que le destin peut changer à chaque fois, qu'il y a plusieurs possibilités pour qu'une action se déroule et il propose donc 2 alternatives. Il n'y a pas de fatalité (le côté SF du clip m'a même fait penser un instant à un voyage temporel ).
Mais j'ai trouvé ça : http://www.buta-connection.net/films/oym_resume.php
On trouve un résumé plan par plan du clip avec à chaque séquence, la traduction des paroles de la chanson. Le clip ne raconte pas la même histoire mais le message est le même : la persévérance et l'espoir.
La rubrique "Analyse" est très intéressante aussi.
Invité Invité
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 12:53
Mais heu c'est moi qui devait créer ce topic
Sinon y a toujours pas d'info sur son prochain film?
Bon je ferais mon top plus tard enfin premier c'est Princess mononoke ça ne se discute même pas
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 13:00
Ouais, pas bête, ça peut être une interprétation.
Merci pour le lien, je vais regarder tout ça
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Ven 30 Avr - 13:05
SithBale a écrit:
Mais heu c'est moi qui devait créer ce topic
Et t'attendais quoi pour le faire ? J'attends ton top.
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Mar 11 Mai - 12:01
Bon, Sith, j'attends toujours ton top.
Je rajoute Le château ambulant dans le mien. C'était un film qui m'intéressait énormément, même sans connaître le roman dont il est l'adaptation, et je dois dire que je suis un peu déçue.
Comme toujours chez Miyazaki, le film raconte une magnifique histoire, celle-ci étant tournée vers une histoire d'amour au-delà des apparences et offrant une belle réflexion sur ce thème. Cependant, malgré un univers fantastique riche et fascinant, des personnages sympathiques et attachants (coup de coeur pour Navet, Calcifer et Marko), de très belles images et quelques scènes poétiques, la narration est assez déroutante. Le film lance des fils qui ne sont pas toujours exploités par la suite, au point qu'on peut avoir du mal à savoir où Miyazaki veut nous amener. Entre des personnages changeants aussi bien physiquement que mentalement et des intrigues qui sont à peine lancées pour ne pas être réellement traitées, ou alors de façon pas très claire, on se trompe sur la tournure que va prendre le film. J'ai eu l'impression que Miyazaki lui-même était dépassé par l'histoire. En tous cas, une chose est sûre, avec ce film, il ne faut pas se fier aux apparences ! J'ai également trouvé dommage que le message anti-guerre ne soit pas plus développé que ça, que le film recourt à des raccourcis scénaristiques pour amener le dénouement et que certaines explications concernant les personnages soient vite expédiées. Cela dit, malgré tous ces défauts, l'histoire d'amour et de malédiction prend une grande ampleur et est vraiment belle. Pour ce qui est de l'aspect auto-référentiel du film, je ne me prononcerai pas, n'ayant pas vu toute la filmographie de Miyazaki.
Au final, Le château ambulant se révèle être pour l'instant le film que j'apprécie le moins dans la filmo du réalisateur. Mais je pense qu'avec un second visionnage, ça passerait peut-être mieux, sachant déjà à quoi s'attendre.
3. Nausicaä de la vallée du vent (7/10) 4. Le château ambulant (6/10) - à la limite des 2 étoiles
Invité Invité
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Mar 11 Mai - 13:06
Béin a écrit:
Bon, Sith, j'attends toujours ton top.
Je rajoute Le château ambulant dans le mien. C'était un film qui m'intéressait énormément, même sans connaître le roman dont il est l'adaptation, et je dois dire que je suis un peu déçue.
Comme toujours chez Miyazaki, le film raconte une magnifique histoire, celle-ci étant tournée vers une histoire d'amour au-delà des apparences et offrant une belle réflexion sur ce thème. Cependant, malgré un univers fantastique riche et fascinant, des personnages sympathiques et attachants (coup de coeur pour Navet, Calcifer et Marko), de très belles images et quelques scènes poétiques, la narration est assez déroutante. Le film lance des fils qui ne sont pas toujours exploités par la suite, au point qu'on peut avoir du mal à savoir où Miyazaki veut nous amener. Entre des personnages changeants aussi bien physiquement que mentalement et des intrigues qui sont à peine lancées pour ne pas être réellement traitées, ou alors de façon pas très claire, on se trompe sur la tournure que va prendre le film. J'ai eu l'impression que Miyazaki lui-même était dépassé par l'histoire. En tous cas, une chose est sûre, avec ce film, il ne faut pas se fier aux apparences ! J'ai également trouvé dommage que le message anti-guerre ne soit pas plus développé que ça, que le film recourt à des raccourcis scénaristiques pour amener le dénouement et que certaines explications concernant les personnages soient vite expédiées. Cela dit, malgré tous ces défauts, l'histoire d'amour et de malédiction prend une grande ampleur et est vraiment belle. Pour ce qui est de l'aspect auto-référentiel du film, je ne me prononcerai pas, n'ayant pas vu toute la filmographie de Miyazaki.
Au final, Le château ambulant se révèle être pour l'instant le film que j'apprécie le moins dans la filmo du réalisateur. Mais je pense qu'avec un second visionnage, ça passerait peut-être mieux, sachant déjà à quoi s'attendre.
3. Nausicaä de la vallée du vent (7/10) 4. Le château ambulant (6/10) - à la limite des 2 étoiles
Bon ben y a que moi qui adore ce Miyazaki
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Mar 11 Mai - 18:44
Citation :
Bon ben y a que moi qui adore ce Miyazaki
En même temps, c'est un très beau film d'animation. Mais Miyazaki a quand même fait mieux. Et ton top, il arrive ou il faut que je vienne le chercher ?
En parlant de mieux, j'ai regardé Le château dans le ciel tout à l'heure.
Et.... My God ! Je crois que c'est son meilleur film. En tous cas, il se place sans difficulté en tête de mon classement !
Quand Archie dit :
Citation :
Son premier chef-d'oeuvre, Miyazaki prouve avec ce film qu'il est vraiment un grand conteur d'histoire. Quasiment irréprochable en terme de mise en scène, à la fois poétique et frénétique, le film accumule les morceaux de bravoure, qu'ils soient sur terre ou dans les airs, avec toute la démesure et l'énergie qu'une telle histoire demande. Les personnages sont d'emblée attachants, dans leur candeur, leur soif de découverte, et parce qu'ils combattent des gens sans scrupules recherchant eux aussi le fameux château mais à des fins beaucoup moins pures. Miyazaki va encore plus loin, après Nausicaä, dans sa critique des dérives de l'humanité et surtout de la force militaire, dans un cinéma ambitieux et épique, dans lequel des petits personnages affrontent des forces qui les dépassent, dans un monde aux technologies avancées (qui évoque le futur) mais à l'apparence désuète du passé (château, garde en armure, petites maisons de pierre et de paille etc...) associé à des engins - volants ou non - sortis tout droit de l'imagination de Miyazaki (tels ces espèces de scooters/libellule volants de la bande de pirates).
Je suis tout à fait d'accord ! Ce film est vraiment un bijou et la musique est si intense, si poétique mais aussi frénétique par moments que j'avais réellement les larmes aux yeux devant la beauté de certains passages. La mise en scène est vraiment exemplaire, alternant aussi bien morceaux de bravoure que scènes plus posées, contemplatives et poétiques. Les personnages sont franchement attachants, en particulier les pirates qui apportent beaucoup d'humour. Par contre, concernant le méchant, ça doit bien être la première fois que le personnage est si cruel et pas nuancé. Mais ça sert bien le message transmit par le film, à savoir un beau message sur l'avidité de technologie et de pouvoir des Hommes et le rôle primordial de la Nature qui reprend le dessus.
Je suis conquise. Du coup, je revois un peu les autres à la baisse, mais légèrement.
1. Le château dans le ciel (10/10) 2. Princesse Mononoké (9.5/10) 3. Mon voisin Totoro (9.5/10)
4. Nausicaä de la vallée du vent (7/10) 5. Le château ambulant (6/10)
Dernière édition par Béin le Mar 11 Mai - 23:09, édité 3 fois
C'était juste pour embêter Béin pour qu'elle vienne voir si j'avais vraiment mis mon top mais ce sera pour une fois désolé
Fallait pas m'embêter
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 17 Mai - 21:36
Vilain Sith.
Aujourd'hui, j'ai vu Kiki la petite sorcière et Le voyage de Chihiro.
Celui-là est souvent considéré comme mineur dans la filmographie de Miyazaki. Et pourtant... Si le réalisateur met de côté ses thèmes de prédilection, il fait de Kiki la petite sorcière une ode à la réalisation de soi et un film très agréable à regarder et à entendre de par sa mise en scène et sa musique. Proche de Mon voisin Totoro dans le sens où c'est le quotidien de l'héroïne qui est mis en avant pour raconter une histoire, on suit le parcours initiatique de Kiki avec plaisir, compassion et amusement. Car en effet, ce que vit Kiki après avoir pris son envol (dans les deux sens du terme) pour acquérir son indépendance et trouver sa voie, représente avec une grande justesse la réalité d'une séparation d'un enfant de son cocon familial, des espoirs et des doutes quant à la réalisation de ses projets, à l'accomplissement de soi et à l'intégration sociale dans un lieu étranger. Comme dans toutes les oeuvres de Miyazaki, on retrouve des personnages positifs et attachants, en particulier Kiki, Jiji le chat et Tombo. Kiki la petite sorcière est un beau film, un air de fraîcheur qui transmet de belles valeurs. Un petit bijou.
Je n'aurais jamais pensé que Le voyage de Chihiro était un film au scénario si complexe et si riche, voire même trop. Un peu comme Kiki, ce film raconte le parcours initiatique de Chihiro, son ouverture au monde, sa quête de maturité et d'autonomie. Mais là où Chihiro se démarque, c'est dans l'introduction d'un univers totalement fantastique présentant des personnages hauts en couleurs faisant références aux croyances et aux divinités japonaises. Ainsi, Le voyage de Chihiro est une belle fable enchanteresse où, en plus des décors et des personnages, la musique apporte sa touche d'onirisme. Cependant, cet univers si étrange permet également à Miyazaki d'émettre une forte critique sur la société de travail et de consommation déshumanisante pour l'Homme. Avec un trop plein de symboles, le réalisateur pointe du doigt la destruction progressive de la Nature par l'Homme et la perte d'identité de la société actuelle japonaise mais pas que, qui oublie de plus en plus ses valeurs et ses racines, obnubilée par la consommation et l'argent. Tout ceci fait de Chihiro une oeuvre sombre et pessimiste mais réaliste. Côté personnages, chacun a un rôle précis pour dénoncer les travers de la société actuelle et Chihiro se démarque des autres héroïnes de Miyazaki par son caractère fermé et peu téméraire au départ. Le voyage de Chihiro est le film le plus riche, le plus complexe et le plus ancré dans la culture japonaise que j'ai pu voir de Miyazaki. Cette multiplication de thèmes et de symboles font de Chihiro un film intelligent et pertinent, transmettant de belles morales. Mais cette immense qualité est aussi à double tranchant à mon sens : en évoquant tant de choses de façon si subtile et parfois incompréhensible pour un non connaisseur de la culture japonaise, le spectateur risque de ne pas tout saisir et d'être perdu dans cet amas de péripéties et de créatures délirantes, parfois jusqu'à friser l'overdose, et de s'ennuyer lors des quelques longueurs. Un second visionnage s'impose, je pense, pour mieux saisir et assimiler toutes ces subtilités.
1. Le château dans le ciel 2. Princesse Mononoké 3. Mon voisin Totoro
4. Kiki la petite sorcière
5. Le voyage de Chihiro 6. Nausicaä de la vallée du vent 7. Le château ambulant
Invité Invité
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 17 Mai - 22:10
le voyage de chihiro 3 étoiles
Non mais ho là ca suffit c'est quoi ces notes
Archie Leach Modérateur
Messages : 2239 Date d'inscription : 09/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 17 Mai - 22:11
Complètement ok bien sur puisque nos avis se rejoignent pas mal, même pour Chihiro que j'ai l'air d'avoir plus apprecié que toi mais c'est parce que je l'ai réévalué avec le temps, un peu comme toi le premier visionnage j'étais un peu déçu (enfin c'est pas le mot puisque c'est le premier Miya que j'ai vu) disons que du fait de cette complexité et de cet univers très riche et un peu flippant (volontairement) on peut passer un peu à coté et trouver que ça manque d'émotion, le second visionnage permet d'aller un peu plus à l'essentiel et appréhender le film plus simplement sans être trop parasité par le foisonnement visuel du film. Plus d'émotion au second visionnage donc pour moi. Après je dis pas que ce sera ton cas, mais pour moi et d'autres ça a été ça.
Content que Kiki t'ai plu en tout cas, j'aime beaucoup ce film aussi injustement relegué au second plan de sa filmo. Je trouve que ce genre là, un peu comme Porco, d'une histoire simple traité avec légereté tout en traitant de thèmes adultes et dont le fantastique ne prend pas trop de place et est seulement là pour traiter un ou plusieurs aspects du perso principal, ça lui réussit particulièrement.
Béin Utilisateur
Messages : 1920 Date d'inscription : 07/12/2009
Sujet: Re: Hayao Miyazaki Lun 17 Mai - 22:20
SithBale a écrit:
le voyage de chihiro 3 étoiles
Non mais ho là ca suffit c'est quoi ces notes
Non mais en fait, j'ai beaucoup aimé (du moins, avec le recul car sur le coup, je me suis un peu dit "WTF ? ") et "objectivement", j'aurais sans doute mis 4 étoiles. Mais comme je suis subjective...
Et je pense que si je le revois, ça pourrait me faire comme l'a décrit Archie. Sincèrement, sur le coup, j'étais un peu déstabilisée mais en sachant maintenant comment appréhender le film et en ayant mieux compris certaines choses, je pense que j'aimerais mieux. Donc je prévois de le revoir, c'est sûr.
Hâte de voir Porco Rosso, surtout si c'est du même style que Kiki ou même que Totoro. Il me reste aussi Ponyo et Le château de Cagliostro.
Dernière édition par Béin le Lun 17 Mai - 22:23, édité 1 fois