Classement et notation des films vus récemment.

Oui voilà c'est une farce

Très très bon film. Extrêmement bien écrit et bien réalisé même si un peu académique et sans éclat sur le plan esthétique mais ce n'est pas grave car tout le reste c'est du très haut niveau.
Le film est très fluide et s'articule très bien autour de l'histoire des 3 protagonistes principaux que l'on suit en aparté puis qu'on finit par réunir tout en réussissant à conserver un espace pour chacun. Les personnages secondaires trouvent également leur place et c'est pas évident de prime abord car au final il y en a beaucoup. Ozon parvient à tous les faire exister sans cacophonie.
L'histoire est bien évidemment très forte et d'actualité et la grande habilité d'Ozon c'est d'éviter tout pathos, voyeurisme, haine ou vengeance. C'est un film pudique. Jusqu'aux flashbacks entre les enfants et le père Preynat qui ne montrent rien mais qui sont néanmoins saisissants.
Melville Poupaud, Dennis Menochet  et Swann Arlaud sont supers avec 3 caractères très différents, des trajectoires différentes également, on suit ces personnes dans leur parcours de libération de la parole, quelque part d'émancipation, de l'emprise d'un homme et d'une histoire douloureuse.
Je trouve que c'est un très beau témoignage sensible, de courage et de détermination, et un message d'espoir pour les victimes simple et direct.
C'est un film à hauteur d'hommes.

Hmm ca a l'air interessant Thanks

ppppffffff

C'est beau! Mais que c'est beau quoi!
Cette jungle et ce fleuve mystérieux, ces raies de soleil au travers du feuillage, ces paysages irlandais, ces intérieurs...ces cadrages, y a des plans c'est littéralement des tableaux. C'est sublime!
Bravo à Darius Khondji à la photo et à James Gray pour ce très beau film d'aventure intimiste, à la fois fascinant et passionnant. Il y a tant d'élégance et de noblesse dans ce film. C'est la très grande classe.
Comme les personnages on oscille entre rêve et cauchemar à une époque où genre d'aventure se payaient parfois de sa vie. Du coup on est fasciné et impressionné par Percy Fawcett qui avait beaucoup de force mentale, de conviction, d'instinct, de puissance au final. Il est très bien incarné par Charlie Hunnam, avec son charisme habituel, j'avais un peu peur au début, pas qu'il soit mauvais acteur mais voilà...en tout cas belle surprise. En plus son couple marche super bien avec Sienna Miller, et pareil avec Pattinson, au passage très bon, l'alchimie marche avec les 2 acteurs.

Je vais pas dire que ca a l'air interessant, mais je le pense Thanks

ouai

J'ai adoré ce film c'est drôle, enlevé, plein d'énergie, sans temps mort. On ne s'ennuie pas une minute tellement c'est bien rythmé et mené tambour battant. Les acteurs, sont tous top, avec les seconds rôles également et surtout je découvre Judy Garland (et oui je ne n'avais jamais vu de film avec elle )...et elle déchire  voyez plutôt pour ceux qui n'ont jamais vu le film :



Bref je ne suis pas très comédie musicale mais jusqu'ici j'ai aimé tous les Minelli que j'ai vu et ce monsieur c'est un vrai génie. Donc peut-être que j'aime ça en fait

Citation :

Joel est réservé avec une vie très monotone, jusqu'au jour ou il rencontre Clémentine, completement imprévisible et fantasque. Ils filent le parfait amour, jusqu'au jour ou Clémentine quitte Joel sur un coup de tete. Elle subit alors un traitement médical effaçant tout souvenir de Joel. Joel est dévasté

Si vous pensez que le pitch est complexe, attendez de voir le film qui réserve son lot de surprises, et en devient completement dingue. C'est pourtant avant tout trés simple. C'est l'exploration psychologique d'un homme amoureux en détresse. Jim Carrey (excellent) Michel Gondry et son scénariste, rend trés facile d'accés le film. On est comme le personnage de Joel completement désarçonné à chaque moment, et en meme temps le film a un ancrage. Il est touchant. Il y a des plages de douceur, qui rendent completement palpable l'amour que Joel a pour Clémentine ( Kate Winslet tout aussi excellente). Et pourtant, rien ne nous est épargné avec elle. Elle est envahissante, insolente, déséagrable meme par moment. Mais avec le concours du regard de Joel (et de Gondry) dans ces scenes d'amour, elle apparait comme lumineuse, un rayon de soleil dans la vie bien morne de Joel. Le choc de la perdre nous apparait donc completement compréhensible,  le chaos mental de Joel aussi. C'est ainsi que le film va introduire son concept sf totalement barge avec un ton qui rappelle le Gilliam de Brazil. On s'attardera pas sur les péripéties ( nombreuses et excellentes à tout niveaux) elle dévellope de manière exceptionnelle toute la détresse, et les contradiction de Joel quasiment sous la forme d'un film qui en devient quasiment un thriller (onirique) jusqu'à un final trés émouvant. On peut ne pas etre d'accord avec sa conclusion pour ce qu'il dit, mais le film défend parfaitement son point de vue, et on ne peut que le respecter.

Un film dingue et imprévisible à la narration parfaitement limpide, qui défend sans faille une idée de l'amour.

Excellent film, touchant, poétique, vibrant.
une des meilleurs comédie romantique pour moi

Citation :

Lors d'une tempete, Une mystérieuse interférence entre deux époques amène Vera, une femme heureuse en ménage à entré en contact 25 ans plus tot avec Nico, un enfant témoin d'un crime, par la suite jamais résolu. Mais les conséquences de leurs échanges provoquent une réaction en chaîne qui amène Véra à se réveiller dans une nouvelle réalité cauchemardesque.

(Vu sur netflix)

Quand on aime le genre thriller sf, l'argument de départ est déjà trés intriguant. Et le résultat vaut bien plus encore! Oriol Paulo le réalisateur scénariste, auteur remarqué d'une dizaine  de film dont l'Accusé nous a concocté d'une part une enquete à tiroir complexe et tendu, une intrigue sf tout aussi complexe, et en plus un drame psychologique touchant.

On a là un film dont Les trois genres s'interpénétrent dans une mécanique quasiment parfaite. Une mécanique qui prend donc la forme d'un puzzle difficile à appréhender sur de nombreux points. Le film regorge de fausses pistes qui prennent de cours. On peut deviner certains éléments, ( ca a été mon cas ) mais quand bien meme c'est le comment s'imbrique les pieces , pour former un tout qui est interessant. Par ailleurs alors qu'on est occupé à chercher les tenants et les aboutissants, le film nous ballade,  s'ajoute de nouvelles pieces qui nous conduisent la ou on aurait pas forcément cru qu'irait le film et en devient émouvant.

Cerise sur le gateau, le film a non seulement une photo sublime, il a aussi des accents Hitcockiens, et  nous met souvent dans le point de vue du (des) personnages provocant d'autant plus l'empathie et l'envie de savoir

Conduit par l'excellente Adriana Ugarté/Véra Roy, tout en féminité et en détermination, meme lorsqu'elle surfe avec la panique et le désespoir, secondé par des acteurs tout aussi investi, (notamment Álvaro Morte El professor de la Casa del Papel) qui communique au film de l'humanité de bout en bout.

On aurait tout de meme apprécié qu'on aille plus loin dans la remise en question du personnage de Véra, ce qui en aurait ajouté en profondeur et en sens, mais reste qu'on a la un morceau de cinéma absolument réjouissant.

Duranté la Tormenta, c'est la quete touchante d'une femme à la vie en apparence parfaite, pour se retrouver, mais c'est d'abords une enquete passionante et immersive  à travers différentes époque qui fascine par sa manière de nous prendre de cours.



Autrement dit jetez vous dessus les amis    

ps: j'ai volontairement omit des éléments du synopsis qu'on trouve en ligne. Pas qu'ils gachent le plaisir, puisqu'il ne s'agit que du point de départ, mais pour ma part il a été d'autant plus excellent de le découvrir en en sachant le minimum ( autrement dit, film sf jonglant avec différentes époques, et bien noté : vendu   )

Citation :

Après s’être réveillé à côté du corps sans vie de sa petite amie à l’hôtel, un homme d’affaires engage une grande avocate pour comprendre ce qui s’est passé.

Et on continue dans la découverte du travail de Oriol Paulo, avec l'accusé donc. Et c'est de nouveau un excellent film. Les regles du jeu sont assez similaires à mirage, si ce n'est que l'enquete à tiroirs est d'autant plus importante. Il s'agit aussi en partie d'un huit clos ( autours d'une table) assorti de flashback qui font respirer le tout. Non, en fait, c'est trés trés tendu, dehors comme dedans et c'est un véritable duel psychologique qui va s'imposer dés les 1 eres minutes. Et il est intense. Tout l'accuse selon les autorités, mais il estime n'avoir plus rien dire, Elle a une carriere derriere elle, on ne lui fait pas, pour constituer sa défense, il lui faut une coopération totale de son client. Que préfére t'il cacher? l'accusé va alors coopérer et on va alors découvrir une histoire complexe qui serait lié au meurtre. En effet, chaque détails comptent, et le temps tourne. On s'enfonce dans son fauteuil, on déplore le comment cet homme se serait mis dans une pareille galere. En écoutant son histoire, on tente de trouver comment il aurait pu ne pas se retrouver dans cette situation.  Le scénario parfaitement milimétré une nouvelle fois nous propose alors de nous embarquer non seulement dans le récit de l'accusé, ou on va guéter la moindre faille, mais aussi dans les déductions de son avocat. S'ensuit un scénario particulierement machiavélique et la encore mieux on en dit, mieux c'est.

Les acteurs sont parfaits. Mario Casas en business man smart que tout accuse, Bárbara Lennie en avocate dur et intense à la poursuite de la vérité.  Pas l'un ne prend le pas sur l'autre. Tous les deux ont leur part d'ambiguité qui nourrit le puzzle.

Sublime Ana Wagener aussi dans les flashback. Tour à tour, femme forte, voir femme fatale, et victime.

José Coronado est impeccable aussi (et touchant) dans le role d'un pere de famille en doeuil, mais extremement digne (et déterminé à trouver la vérité)

l'image, comme dans Mirage est de nouveau magnifique et participe à un climat trouble et envoutant. On resssent de maniere encore plus évidente  l'influence Hitcockienne, on pourrait meme dire que Oriol Paulo est un peu trop dépendant de son ainé, pour le coup, mais le réalisateur maitrise tellement bien, on prend tellement de plaisir qu'on passe outre. Il y aussi une filiation avec un classique du genre, mais la on serait à la frontière du spoiler.

L'accusé : Un duel psychologique intense, une quete pour la vérité et la justice qui destabilise constamment, un puzzle hallucinant à reconstituer.

Dans ma liste

Tu vas kiffer



Séjour dans les Monts Fuchun de Gu Xiaogang

Citation :

Le jour de ses 70 ans, la doyenne de la famille Gu s'évanouit. Les médecins lui diagnostiquent alors une démence. Les quatre frères sont confrontés à des changements cruciaux dans leurs relations, tout en devant faire face aux problèmes de leur propre famille. Leurs destins, bien que liés par l’amour, se heurtent à des défis et des dilemmes. L'histoire, à la manière d'une peinture traditionnelle chinoise, se déroule au fil des quatre saison

J'avais entendu que c'était un grand film dans son genre, je n'ai pas vu ça, mais j'ai aimé.

On a la un film superbe dans la forme (globalement, mais petit bémol) et le fond. On a des gens qui tentent de vivre du mieux possible dans le respect de leurs ainés, alors qu'un monde est détruit (et reconstruit) devant leurs yeux, et qu'ils sont endettés jusqu'au cou. On a une jolie famille disfonctionnelle, ou on doit parfois choisir entre le pragmatisme et le coeur. Et les choix sont complexes. Et pourtant, quand bien meme il y a bcp d'incertitudes quant au futur, alors que certains moments sont douloureux, on retient tout de meme qu'il y a  et bcp d'humanité , et de lumière, au fond. Et c'est illustré magnifiquement par les décors des fameux mont Fuchun. Soucis, il y a un grain numérique assez voyant par moment qui n'est pas ce que je préfère. Autre probleme du film, concernant le scénario et le montage, le film lors de ses trentes premieres minutes peine à montrer un vrai fil conducteur. On expose les problématiques de cette famille, on enchaine souvent sans transition d'un personnage à l'autre, et difficile de s'accrocher. On va ensuite continuer de passer d'un personnage à l'autre (en s'attardant pas mal sur l'ainé et sa famille) mais, ca en devient un peu moins génant, La storyline et les problématiques étant plus affirmée.

Ce serait la le premier volet d'une trilogie, pourquoi pas, à voir.

Malgrés un manque de focus qui tend à perdre le spectateur dans la premiere partie du film, Séjour dans les Monts Fuchun bénéficie de décor magnifiques ou la famille est au premier plan : compliqué, parfois dur les uns envers les autres, mais touchant d'humanité.

Je connais trés peu le cinéma de Arnaud Depleschin. J'avais juste entendu de bonnes choses sur le film, et... c'est une très belle découverte.

Tout commence le soir de Noel, et ses merveilles... ses guirlandes plus précisément. rapidement, Anaud Dupleschin nous ramene à la réalité : Nous sommes à Roubaix, la ville la plus pauvre de France. Il nous fait la peinture de ce de sa ville natale et ça en est fascinant. il nous immerge avec son directeur de la photo Irina Lubtchansky dans un lieu à la fois esthétique et intriguant, sous une lumière teintée orangée magnifique.... mais surtout terriblement angoissant. Roubaix est un lieu ou se sent dans chaque recoin la perdition et ou la misère gangrene, jusque dans les esprits. Le film se veut au plus proche des personnages, et on suivra à hauteur d'homme les personnages principaux, mais le décor sera toujours ommniprésent, pesant, lui meme un véritable personnage.

On suit alors les efforts de flics qui vont tenter de faire de leur mieux avec cette misere et le sordide absolu. Le film est semi une chronique avec un certain nombre de storylines, semi un film d'enquete. En sachant qu'il se centre sur l'enquete principal au bout de la quarantieme minute. C'est un des problemes du film à mon sens. Non pas que le film ne soit pas interessant dans sa premiere partie, les différentes storyline nous font découvrir cette ambiance particulierement glauque sous différents angles (  l'agression sexuelle, une fugue, ou encore un crime mysterieux )l'enjeu apparait de taille pour les policiers qui semblent démunis face à la déliquescence de la ville, le tout encore une fois en devient par moment fascinant à mon sens, tant c'est aussi beau que désespérant,  mais en meme temps on se demande à quel moment, ca va réellement avancer. C'est peut etre aussi l'intention de Duplechin, mais lorsqu'apparait l'enquete principal le film expédie les autres storylines sans vraiment qu'elles aient une conclusion satisfaisante, dans la mesure ou bcp de choses sont de l'ordre de l'implicite. C'est aussi le cas, sans spoiler, de la conclusion de l'enquete principal. On se demande un peu le pourquoi du comment, et on en revient à se dire que finalement, il n'y a plus de motivations véritables à tout ça qui aient du sens, si ce n'est la misere et le désespoir....

Le film se veut aussi paradoxalement porteur d'espoir. Pas d'une maniere définitive et assurée, mais avec un comportement digne, désabusé acceptant la situation de cette ville. Tout cela est personnifié magnifiquement par le personnage de Roshdy Zem, en Daoud formidable et très attachant dans le role d'un commissaire mélancolique et hanté, mais plein de compassion. Un homme qui a vécu tout sa vie dans cette ville. La encore, on est dans quelque chose qui se veut extremement subtil au point que le personnage a surtout quelque chose d'iconique, au mépris d'un réel dévellopement. Il a un pourtant un objectif explicite, mais je peine à en voir l'interet autrement que symboliquement. Face à lui Sarah Forestier et Léa Seydou,  Claude et Marie  Elles sont toxicomanes, alcooliques et amantes. Elles sont bluffantes. Et on a droit avec leur duo et leur confrontation avec Daoud et les autres flics, à une montée en intensité et en trouble. On est avec les enqueteurs à tenter de deviner qui a fait quoi. Les deux actrices sont tours à tours pathétique et inquiétante, dans des scenes chargées en tension.. sous le regard bienveillant de Daoud . Mais là encore dans l'écriture, on choisit de ne pas beaucoup approfondir les motivations des personnages.
J'en veux  encore pour exemple le personnage de ce  flic fraîchement diplômé, dont la premiere vocation allait etre tout autre... et dont il garde encore les séquelles. C'est interessant, mais pour le coup, si son interprète Antoine Reinart est bien,  encore une fois son personnage est peu dévellopé. Je ne lui vois meme une véritable utilité. Son interprete du coup me un peu sur une palette réduite, et peu communicative à mon sens, et je ne me suis pas particulierement attaché à son personnage sa problématique. j'aurais aimé plus et plus fort.

C'est aussi pour ca que tout en trouvant le film joli, je crois que le film aurait pu etre bien plus puissant. Je comprends les intentions, qu'il s'agisse surtout de nous immerger dans ce sordide ou l'espoir semble tellement avoir disparu, qu'on peine à trouver du sens,  j'aurais aimé tout de meme peut etre plus de concision dans l'articulation du scénario, et encore une fois plus de dévellopement des personnages.

Néanmoins, le film est une réussite, dans son ambition de faire le portrait d'un monde en déroute ou la lumiere réchauffe encore les coeurs et les ames.

ce qui est un peu bizarre aussi c'est que le personnage du jeune flic apparait au début comme central, comme témoin des évènements...il rédige un journal intime ou entretiens une correspondance avec quelqu'un je ne sais plus où il décrit son arrivée dans la ville, sa prise de fonction...on nous donne l'impression qu'il va être très important dans l'histoire or non. Même sa fonction de témoin s'estompe et c'est dommage je trouve. Du coup il perd sa spécificité.

Complètement

BellFlower de Evan Glodell avec Evan Glodell, Jessie Wiseman.

Deux potes ont un projet qui les passionne : ils veulent construire un lance flamme, acquérir une moto, et une voiture analogue à celle de Mad Max
pour l'apocalypse s'approchant selon eux.... mais l'un des deux va tomber amoureux d'une femme...

Sur ce postulat qui semble absurde et comique, le film pose les bases d'un film extremement interessant et au final tragique.

Premier film de Ewan Glodell réalisateur et acteur du film, Le projet est l'aboutissement de son combat de trois ans Il a ainsi auto financé son film, en en construisant aussi lui meme la caméra! Ce qui donne une imperfection technique qui procure un cachet completement en accord avec le ton barré et incertain du film. La pellicule est parfois taché, il y parfois des flous qui nous perdent completement, et  ca participe à un climat étrange, malaisant, incertain. Il s'agit pour Ewan Goldwell d' explorer le mal etre de deux hommes qui ne savent en fin de compte pas quoi faire de leur peau, prisonnier de l'image virile qu'ils aimeraient projeter, et du peu de sens qu'ils donnent à leur vie. Ce qui be les empeche pas d'etre tous les deux trés attachant.  Evan Glodell (Woodrow) et Tyler Dawson (Aiden), leurs deux interprétes y sont pour beaucoup. On dirait dans leur jeu deux gosses qui jouent aux adultes. Il y a aussi une complicité évidente entre eux, de l'humour, de la chaleur humaine et une tristesse. Et il y a cette femme (Milly/ Jessie Wiseman, trés bien ) dont l'un de nos comparse tombe amoureux et qui semble comme faire parti du gang tant elle est elle meme une marginale qui a besoin de s'éclater, sans trop savoir ou elle va réellement.

Alors par contre, le film à mon sens avec ses imperfections techniques met un peu à distance dans un premier temps. Il faut un temps pour s'y habituer. J'ai l'impression aussi que les péripéties vers le milieu s'accumulent sans vraiment avoir toujours autant d'importance quand au dévellopement du film, mais le film reste fort

Bellflower est un premier film osé, barré, qui explore le virilisme et la vacuité de nos société et met mal à l'aise.

Cohérence de James Ward Byrkit

Voila une petite bombe! Non sans défaut, mais passionnante, surtout pour son scénario, et d'autant plus impressionnant, parce que c'est un premier film à petit budget.

Mais de quoi ça parle? 6 amis décident de se retrouver pour un repas, alors qu'une comete va froler la terre. Ca n'a pas l'air de payer de mine comme ça, mais le film est bien bien plus dense et interessant.

Film de science fiction, mais malgrés l'argument principal, pas un film catastrophe, Cohérence est  donc d'abords un film à petit budget (50 000 dollars)  James Ward Byrkit a meme tourner dans sa propre baraque en improvisant (selon des points de scénar posé sur le papier et donné aux acteurs) il  privilégie donc un cadre intimiste, et aussi le dévellopement de personnage, l'atmosphere et la réflexion. Et quelle réflexion!!

Tout commence avec cette bande d'amis qui se retrouve dans une atmosphere teintée de bonne humeur, et de malaise sous jacent. Chacun a ses secrets et ses traumas. Et il y a cette comète.... Des portables dont l'écran explosent, des coupures de courant, et bien plus encore, lorsqu'ils vont découvrir qu'ils ont des doubles. Qui est l'autre? Sait on qui on est soit meme? De quoi on est capable, en temps de crise? ? L'argument science fictionnel est la d'abords pour adresser ces thématiques. Il propose de jeter un trouble, un malaise et une tension continuelle. Se sont ils fait infiltré par leurs doubles? De quoi sont ils capables? Sont ils la version la plus noir d'eux meme, ou sont ils eux meme cette version? De la il est décliné, la notion de choix qui est multiples dans une meme situation. Il s'agit encore une fois de savoir jusqu'à ou on irait dans une situation donnée pour trouver, ou garder son équilibre.

La réal est efficace, avec des moments particulierement marquant ( comme l'apparition troublante des doubles) mais elle propose aussi bcp de caméra portée, et une technique voyante (et hésitante) qui m'a parfois empéché de m' immerger dans la situation .

Les acteurs sont quand à eux tous trés bons.  On retrouve notamment l'excellent Nicholas Brendon de Buffy ou il joue à fond de son coté insécure, avec un "twist" pour le coup. J'ai tout de meme trouvé les personnages en tant que tel pas toujours trés interessant. Des personnages classiques, sans relief particulier.

j'avoue aussi à titre personnel que le film m'a un peu perdu dans sa complexité métaphysique au 3/4, il est il faut le reconnaitre particuierement complexe.

Film de science fiction intimiste et angoissant, Cohérence malgrés un manque de maitrise visuelle, et des personnages pas forcément passionnant, est une bombe scénaristique qui embarque dans un tour de force d'atmosphere et de réflexion.

Ca donne envie, je note tout ça dans ma liste

roubaix très bon, bell flower, je l'avais vu au katorza mais plus trop de souvenir mis à part que j'en ai un sentiment de sympa de mémoire.

Cohérence, ça je vais checker me tente bien ce genre de film

Du coup tu en penses quoi des problemes relevés de Roubaix?

Bonns films à vouus

upstream color de Shane Caruth

Attention ovni expérimental completement halluciné... aussi fascinant que enuyeux à mon sens.

Un enfant fait des experiences sur des vers de terre uniques aux vertus hypnotique. Quand innoculé à une personne, elle en devient l'esclave de nos moindre désirs. Nous suivons une femme qui se fait enlevé et détroussé de tout ce qu'elle a sur son compte banquaire. Quelques temps plus tard, alors qu'elle essaye de se remettre, elle rencontre un homme qui semble avoir subi la meme experience.

Shane Caruth veut nous immerger dans une experience qui déroute ou on se cherche, ou on essaye de laisser de l'espace à l'autre malgrés nos traumas et névroses. Il le fait avec talent visuellement. Le film semble etre semi un songe, semi un cauchemard. Certains moments sont aussi sublime que d'autres horribles. L'histoire d'amour est particulierement sensible, et j'en ai été assez séduit par son charme. Mais malheureusement, le film s'aventure aussi tellement dans des disgressions abstraites et symboliques auquel je suis resté hermétique, voir meme je le reconnais dont je n'ai pas réussi à en comprendre toutes les subtilités ( notamment avec des apparitions de porcs) c'est à creuser. (peut etre l'idée de traiter les gens comme du bétail? ) Quand bien meme, c'est peut etre ma limite, mais j'ai trouvé cet aspect trop obscur, et le temps m'a paru un peu long par moment.

On ne peut qu'etre admiratif dans l'ambition du film d'etre un object expérimental unique. Peut etre ( je dis bien peut etre) que Shane Caruth se la raconte un peu trop, mais en meme temps il a sans aucun doute des choses à montrer et à dire. (il me reste à voir Primer)

Film totalement unique et expérimental, Upstream color apparait parfois obscur et provoque l'ennui, néanmoins il comble aussi par moment les sens, et ceux qui croient en l'amour.

Tyler Rake de Sam Hargrave

..... y a un gunfight au corps à corps bien agencé ( mais sans mise en danger) vers le millieu du film, voila.