[Animé] City Hunter et Angel Heart

Après une longue période d'hospitalisation, le boxeur Shunichi Ogino est sur le point de marquer son retour sur le ring dans un match pour le titre de champion. Il est assassiné peu avant le jour J.
Le médecin qui l'a soigné, Megumi Iwasaki, devenue sa fiancée, désire le venger mais, atteinte d'un cancer, ne survivra pas assez longtemps pour voir la police arrêter le criminel et le faire condamner par les voies légales.

Croyant la vieille légende locale, Megumi dépose un XYZ sur le panneau des messages de la gare de Shinjuku, entrant ainsi en contact avec le nettoyeur connu sous le nom de City Hunter (derrière lequel se cache en fait deux hommes: l'informateur Hideyuki Makimura, ex-flic, et Ryo Saeba, le nettoyeur professionnel et pervers sexuel).
Elle recourt donc aux services du City Hunter pour faire le sale boulot à la place des flics.

Cette première intrigue, mini pilote de la série, s'intéresse au milieu du sport, difficile et où l'avidité de certains les pousse au crime pour servir leurs intérêts personnels. Les victimes, elles-mêmes ne sont pas toujours pures, la cliente, avide de vengeance, étant prête elle-même à recourir aux services d'un criminel. Son cancer est autant la malédiction qui la pousse à cette extrémité que la punition pour son acte, étant ainsi elle aussi condamnée (avec ou sans, elle aurait probablement eu recours aux services du City Hunter).

Un tueur en série sévit à Shinjuku, enlevant, violant et assassinant des jeunes femmes prises au hasard dans les rues des quartiers chauds.
Loin de s'émouvoir pour leur sort, la société justifie presque l'action du tueur, condamnant les moeurs légères des jeunes femmes. La police elle-même bâcle l'enquête, désintéressée du sort de ces traînées.

La soeur aînée d'une des victimes, Natsumi Azuki, ne comprenant que trop bien qu'elle ne peut pas avoir confiance en la police, fait appel aux services du City Hunter pour traîner le criminel devant la police. Mais, dès que celui-ci lui donne rendez-vous dans un bar à filles, elle réalise vite qu'elle a engagé un drôle de numéro.
Toutefois, si elle ne peut avoir aucune confiance en l'homme, le professionnel est probablement le seul qui la comprenne et soit en mesure de lui venir en aide. Mais désire t-elle vraiment livrer simplement le coupable à la police ?

Véritable pilote de la série, on découvre plus en profondeur la société corrompue, l'univers dans lequel évolue Ryo (très ambiance années 80) et le fonctionnement de City Hunter.

Le professionnalisme de Ryo ressort encore plus que dans l'intrigue précédente et on découvre plus en avant le personnage, pervers affirmé qui cache cependant en lui une vraie noblesse d'âme et une grande solitude, ainsi que ses méthodes, douteuses mais efficaces, et virant parfois au sadisme pur.

L'intrigue, très noire, a quant à elle tout d'un petit chef d'oeuvre. La critique de la société est ici assez acide et Ryo va jusqu'à ironiser en établissant un parallèle avec le tueur: "Ce gars est la personnification de noter société de consommation: tu prends, tu utilises, tu jettes !"

Dans une société aussi corrompue, l'action d'hommes comme le City Hunter, bien que douteuse dans l'idée, s'avère nécessaire. Le message est bien passé, Hojo peut à présent faire avancer l'intrigue après cette excellente introduction !

Alors qu'il enquête sur un réseau d'enlèvement et de vente de jeunes femmes, Ryo se voit confier une charge supplémentaire par son partenaire Makimura: retrouver sa petite soeur Kaori, laquelle vient de faire une fugue.
Dans la rue, Ryo assiste à une altercation entre un jeune homme arrogant et une prostituée qui lui proposait de passer du bon temps. Après avoir copieusement baffé le jeune homme, il réalise qu'il s'agit en réalité d'une femme.
Pour se faire pardonner, Ryo lui propose de lui acheter des vêtements qui la rendront plus féminine.

Cette intrigue, très courte, introduit le personnage de Kaori Makimura lors d'une scène d'anthologie. Bien qu'un peu simple dans son déroulement, cette intrigue a le mérite de montrer que Ryo Saeba n'hésite pas à manipuler une femme pour arriver à ses fins.

Après ces trois intrigues, on a donc vu un aspect mine de rien assez négatif du City Hunter, héros aux intentions louables, certes, mais aux méthodes douteuses et sadiques. Ca a son importance car, de cette base de départ, une longue évolution va s'opérer tout le long de la série au cours de laquelle le personnage va être amené à changer au contact de Kaori.

L'Union Téope, un cartel de la drogue, vient de s'implanter au Japon et tente d'acquérir le monopole du marché japonais.
Pour cela, elle distribue librement une nouvelle drogue, l'Angel Dust, aux yakuzas des différentes organisations criminelles, les transformant en "zombies" invulnérables. Ceux qui ne tombent pas sous leurs ordres sont assassinés par leurs zombies.
Dans leur liste noire des dangers potentiels se trouvent deux hommes: Hideyuki Makimura et Ryo Saeba, les City Hunter. Ils prennent contact avec eux dans le but de les recruter et, le cas contraire, de les tuer.

Après qu'Hideyuki est brutalement assassiné avec une violence inouïe, Ryo Saeba entame une longue vendetta auprès des hauts-placés de l'Union.
Kaori Makimura, sous le choc, se propose pour devenir la nouvelle partenaire de Ryo. Ce dernier doit alors lui prodiguer une formation de base au métier. Mais l'Union lui en laissera t-il le temps ?

Première partie de la première grosse intrigue de la série. Très sombre et très violente, l'intrigue est très bien menée, avec un rythme de film noir, malgré quelques éléments aujourd'hui un peu kitschs (mais rien de bien méchant).

Les débuts du duo Ryo / Kaori sont jubilatoires, on sent d'office l'opposition entre ce professionnel imbu de lui-même et pervers et cette jeune femme pleine de bonne volonté mais pas du genre à se laisser faire et détestant les pervers.

Le tome s'achève vers le milieu de l'intrigue alors que Ryo entre en contact avec celui qui deviendra l'ennemi principal de la seconde moitié, encore meilleure.

Le nouveau duo City Hunter s'attaque à présent au Général, l'un des hommes de main du dirigeant de l'Union Téope, le mystérieux Maire.

Le Général est un homme influent mais au sens esthétique corrompu et extrêmement imbu de sa personne. Pour perturber et humilier son adversaire, Ryo décide de jouer sur son sens tordu de l'esthétique. Mais à jouer avec le feu...

Cette seconde partie de l'intrigue de l'Angel Dust s'achève sur le duel mental puis physique entre Saeba et le Général. Le duel mental donne lieu à des séquences jubilatoires (la scène de la bijouterie, à mourir de rire !).
Un duel à mort entre deux professionnels de la guérilla achève cette première grande intrigue. Malheureusement, cette bataille sombre quelque peu dans le kitsch à cause de l'adversaire, mais le tout est porté par l'excellent duo Ryo / Kaori ce qui donne lieu à des notes d'humour bienvenue tout en montrant le professionnalisme (et quelque peu l'inconscience) de Saeba.

Après avoir volé un dirigeant d'une organisation criminelle qui tentait de le piéger, Ryo Saeba est engagé pour devenir le garde du corps de sa fille, Sayaka Ryujin, après que celle-ci se soit attiré les foudres d'un chef de gang en l'humiliant publiquement.
Malheureusement, cette dernière hait les yakuzas et les hommes envoyés par son père et, pour couronner le tout, est la cheftaine d'un groupe de délinquantes juvéniles.

Seul moyen de l'approcher: se faire passer pour son nouveau précepteur, demeuré complet, et faire peu à peu le ménage dans ses relations l'air de rien. Mais Sayaka n'est pas du genre à se laisser faire et est prête à tous les coups bas pour se débarrasser de ce gêneur, seulement Saeba est lui aussi très fort à ce petit jeu, quitte à revoir quelque peu sa politique éducationnelle.

Après des débuts très sombre, City Hunter continue sur une intrigue plus légère, le temps d'amuser le lecteur à partir de situations cocasses et de faire des clins d'oeil cinématographiques ("Do you feel lucky ?", Clark Kent...).
L'ensemble est à mourir de rire, avec un final à tomber par terre en pleurs ("Yo, Sally !" ) !

Une excellente parenthèse avant d'amorcer une nouvelle intrigue, extrêmement noire et cruelle.

A noter que ce style d'intrigue plus portée sur l'humour et l'action que sur la noirceur sera plus présent par la suite.

A noter aussi que Kaori n'est pas très présente dans cette intrigue, plus une assistante qu'une partenaire à part entière. Ce qui n'est pas non plus illogique, Kaori étant encore en début de sa formation et donc pas vraiment prête à aller sur le terrain (ou alors, le connaissant, c'est une excuse pour que Saeba puisse se retrouver seul avec la fille, peut-être ? ).
De cette intrigue jusqu'au tome 6 ça va être comme ça, Ryo menant ses affaires quasiment en solo. Un peu de patience donc pour les fans du Mokkori et de la Punition Divine !

Sayaka s'est installée chez Ryo et tente de devenir sa partenaire à la place de Kaori.

Ryo est engagé pour une affaire de meurtre. Il y a un an, un politicien avait tué une personne lors d'un accident de la route et avait fait porter le chapeau à son chauffeur, lequel "mourut" au terme d'une course-poursuite avec la police.
Désormais, le chauffeur, ayant changé de nom et de visage, veut "mourir" une deuxième fois pour pouvoir enfin retrouver sa fille qui l'attend depuis un an et vivre avec elle loin de Tokyo.
Pour cela, il compte faire chanter le politicien, en lice pour la présidence, afin de l'encourager à engager un assassin.

Mais simuler un meurtre est une affaire très difficile, où tout doit être calculé au millimètre près et où les blessures seront réelles. Le chauffeur a t-il le courage de surmonter cette épreuve ? Ryo arrivera t-il à prendre la place du tueur engagé ? Et Kaori et Sayaka arriveront-elles à faire équipe malgré leur antagonisme pour aider Ryo ?

Une intrigue extrêmement noire qui montre parfaitement que City Hunter n'est pas un justicier et que la réalité n'est pas vraiment toute blanche ou toute noire. L'affaire consiste à simuler la mort d'une victime et non à châtier le coupable qui s'en sortira donc indemne et qui deviendra probablement le prochain dirigeant du pays, ce qui n'améliorera pas vraiment la condition de la société.

Si mettre en scène le meurtre semble simple, Hojo montre parfaitement que les City Hunter ont en fait beaucoup de difficulté à mettre les éléments en place et que ça tient souvent à un rien. Mis sous pression permanente, Ryo évacue son stress avec des notes d'humour assez énormes mais qui fonctionnent généralement assez bien.

Sayaka de l'intrigue précédente est de retour et on découvre une facette plus sensible de la jeune femme. Elle assiste Ryo à la place de Kaori pendant la majeure partie de l'intrigue.

On découvre également un côté plus humain au City Hunter, plus chaleureux, qui accepte les requêtes de clients qui parviennent à toucher son coeur, en paradoxe total avec le tueur glacial, cruel et sadique dont il joue à merveille le rôle à la fin de l'intrigue.
Il y a donc une évolution, Ryo recourant une fois encore à des méthodes sadiques, mais ces dernières sont ici plus un prétexte à cacher d'autres intentions, bien que les méthodes soient vraiment utilisées. Toutefois, il fait en même temps courir un risque réel à son client, comme il le faisait précédemment dans le manga, sauf que cette fois il dit clairement les choses sans chercher à le manipuler.

Ainsi, si ce n'est pas forcément évident lors de la première lecture, Ryo commence à changer et on comprend que, quelque part, il est forcé de s'adapter à son environnement mais qu'au fond il n'est pas lui-même un mauvais bougre.

City Hunter est engagé pour protéger Yumiko Sato, une très grande comédienne dont il est un fan absolu. Cette dernière est victime de très nombreux accidents de plateau dont elle a réchappé jusque là de justesse. Le producteur du film soupçonne que quelqu'un cherche à la tuer en faisant passer cela pour un accident.

Ryo est aux anges de rencontrer son idole, mais il est finalement très déstabilisé par leur premier contact, découvrant une jeune femme autiste, complètement coupée de la réalité et se désintéressant de tout.

Il comprend vite que la jeune femme se fiche éperdument de mourir et se désintéresse complètement des sentiments humains, ne vivant vraiment qu'à travers les rôles qu'elle incarne.

Tout en devant la protéger des tentatives de meurtres et démasquer le coupable, Saeba veut lui redonner le goût de vivre et, si possible, "conclure".

Cette intrigue, à mi-chemin entre l'action et une portée presque auteur à travers le développement extrêmement intéressant du personnage de Yumiko, se révèle vraiment très prenante.

Cette fois, Ryo Saeba se lâche complètement: c'est un pervers, un vrai, et il multiplie les tentatives pour amener la jeune femme à "faire ami-ami avec son kiki".
Autant dire que l'humour se taille la part du lion et c'est absolument jouissif de voir Ryo subir (et créer lui-même) les aléas du tournage. L'humour est excellent et on est souvent plié en deux.

Malgré cela, Ryo dévoile tout de même un caractère noble. C'est la première fois que Saeba se révèle à ce point, certainement touché par Yumiko, cette dernière étant la première femme à entrapercevoir son véritable visage et à comprendre qu'il est toujours hanté par un lourd passé l'amenant à risquer sa vie chaque jour.

A voir cette seule intrigue, on pourrait penser que Saeba et Yumiko seraient amenés à se reconstruire ensemble. Mais c'est City Hunter et, si Yumiko retrouve le goût à la vie, Saeba doit continuer sa propre route seule. Tous les fans le savent, seule Kaori est en mesure de le sauver, mais il est encore beaucoup trop tôt et ils ne sont pas si proches que ça à ce stade.

Enfin, l'intrigue s'achève sur une confrontation d'anthologie entre Ryo et son grand rival, un certain Umibozu. Le personnage apparait pour ce qu'il est: un bourrin avec malgré tout un coeur grand comme ça mais une timidité extrême.

Pour terminer, je dirais que, après l'intrigue sur Sayaka, c'est en fait vraiment là que la série trouve sa direction (même si, une fois encore, Kaori ne fait qu'une simple apparition, bien que celle-ci soit vraiment hilarante).

Forever City Hunter !

A cause de sa ressemblance avec un homme qui sauva autrefois sa jeune maîtresse, un majordome engage Ryo Saeba pour la protéger des convoitises de sa famille.
En effet, depuis la mort de son père et suite aux sous-entendus sur le fait qu'elle soit l'unique légataire, la jeune Yuko Yotsuya se sent menacée.

Pour la protéger, Ryo Saeba se fait passer pour professeur dans son université. Il rencontre alors une jeune femme très renfermée qui fuit son destin.
Yuko s'ouvre timidement à Saeba dû à la ressemblance avec son sauveur, mais déchante vite devant ses délires de pervers sexuel.

Tout en protégeant Yuko, Saeba décide d'enquêter pour comprendre ce qui se cache vraiment derrière cette affaire et démasquer les coupables. Il s'aperçoit vite que l'affaire est plus pourrie qu'il ne l'aurait pensé et que Yuko est bien en grand danger.

Dans cette intrigue, Ryo Saeba passe pour un noble chevalier aux yeux d'une jeune femme pure mais désillusionnée, ce qui contraste totalement avec ses moments de purs délires pervers. Pour autant, cette noblesse d'âme est réel et, dans la lignée de l'intrigue de l'actrice aux pieds nus, on découvre un Ryo Saeba plus humain, sincèrement inquiet pour sa cliente, qui laisse ici aussi le masque tomber quelque peu ainsi qu'une infime partie de son passé. Kaori est également un peu plus présente ici.

Le personnage de Yuko est, comme celui de Yumiko de l'intrigue précédente, très intéressant et son évolution personnelle forme réellement le fil conducteur de l'intrigue.

A noter que Ryo retrouve quelque peu ses tendances sadiques en torturant de manière très drôle et assez glauque deux assassins. Quelque part, c'est aussi un grand malade ce type là !

Plus que jamais, City Hunter apparait comme une série sympathique avec des personnages véritablement charismatiques et assez travaillés.

Grâce à ses compétences de tireur hors-pair, Ryo Saeba est engagé par une vieille connaissance à lui, la femme-flic Saeko Nogami, pour récupérer en toute illégalité une preuve contre des activités terroristes, cachée dans une couronne d'un pays étranger dévoilée au public le temps d'une exposition.

Bien que Ryo ne connait que trop bien la tendance de la femme-flic à se servir des hommes pour faire l'aider à faire le sale boulot et qu'il sache qu'elle ne paie jamais ses dettes (elle cumule les promesses de "petits coups" à l'encontre de Ryo), il se laisse à nouveau avoir (faut dire qu'elle sait parfaitement comment il fonctionne, l'obsédé du Mokkori !), ne pouvant pas dire non à une femme aussi canon.

Il est cependant conscient que Saeko lui ment sur ses objectifs et qu'elle veut en fait lui faire faire un boulot beaucoup plus dangereux "hors-contrat".

C'est ainsi que, suite à l'échec de l'opération, Ryo et Saeko sont arrêtés et condamnés à la guillotine par un ambassadeur sadique. Tout semble aller selon le plan de Saeko mais quel est son véritable objectif et quelles épreuves fera t-elle encore endurer à Ryo avant de le laisser tirer un coup... si jamais ça arrive un jour ?

Première partie d'une des intrigues les plus drôles et les plus portées sur l'action et sur l'humour de la série. Le début de l'intrigue est un hommage à Cat's Eye avec Ryo aidant Saeko à commettre un vol.
Puis tout part en coucougnettes, un pur délire de malade sexuel comme Hojo sait si bien en faire.

Si l'intrigue est un peu simplette, elle est avant tout efficace et le prétexte parfait à Hojo pour nous servir un des plus gros délires de sa carrière (et la seconde partie, dans le tome suivant, est encore meilleure !).

Enfin, le duo Ryo / Saeko est absolument énorme, fonctionnant à fond et occasionnant des fous-rires de dingue. Le personnage de Saeko fait ainsi une entrée en scène en tout point réussie, devenant l'un des persos ayant la meilleure alchimie avec Saeba (d'autant que Kaori ne s'est pas encore vraiment affirmée à ce stade).

Je me retiens un peu ici parce que la seconde partie de l'intrigue est encore plus énorme et diablement prenante, mais c'est sans nul doute un des meilleurs moments de la série et un des plus gros délires de la carrière d'Hojo, complètement idiot sans jamais être ridicule (et ça c'est très fort !).

A noter une incohérence toutefois: Ryo n'a ici aucun problème en avion. Dans le tome 21, où il est censé ne jamais être remonté dans un avion depuis l'accident de son enfance, il découvre qu'il a une phobie horrible des vols jusque là ignorée.

Deuxième partie de l'intrigue introduisant la belle Saeko Nogami.

Ryo Saeba et Saeko Nogami arrivent au quartier général du chef des terroristes. Ce dernier ne supporte pas les hommes et vit donc dans un harem de femmes soldats.
Bien sûr, Ryo ne manquerait cette occasion pour rien au monde et se travestit. Malheureusement pour lui, le moindre Mokkori peut lui être fatal et... le chef, Ellan Dayan, possède un terrifiant détecteur de mec (à l'image du terrifiant détecteur de femme de Ryo): dès qu'un homme l'approche, il fait de l'urticaire.

Ryo et Saeko sont ainsi pris au piège. Ryo est-il capable de lutter contre un adversaire capable de sentir avec exactitude sa présence ? Et pourra t-il s'en sortir sans blesser une seule femme, dans l'espoir de tirer un petit coup avec chacune des femmes du harem une fois la mission remplie ?

La première partie était déjà très drôle, la suite est hilarante au possible !

Cette fois, Hojo ne se retient plus: des caisses et des caisses d'humour sexuel ! Et ça marche, ça marche à fond !
L'ensemble est un fou-rire permanent, un bon gros délire purement jouissif ! Et tant pis si le scénario fait limite prétexte à des situations cocasses, le génie de l'auteur est ici permanent avec un Ryo plus obsédé que jamais, prêt à tout pour avoir ses petits coups avec la belle Saeko !

Cultissime ! J'étais tordu de rire en permanence ! Du CH en très très grande forme !

Ryo Saeba est engagé par Yoko Makino, une belle croupière dans un casino tenu par une organisation criminelle. Un tournoi entre deux bandes rivales va avoir lieu prochainement avec, comme enjeu, la domination d'un territoire, et elle s'est portée volontaire pour représenter son gang afin de racheter sa liberté.

Dotée d'un véritable don pour le jeu, sa victoire ne fait aucun doute et elle redoute que l'organisation rivale tente de la faire éliminer.

Ryo va donc découvrir le monde sans pitié des jeu d'argent.

Pour être honnête, cette intrigue là fait pâle figure à côté du reste. Elle n'est pas très intéressante, pas très passionnante, avec des moments parfois bien kitschs, mais est cependant ponctuée de gags, eux, des plus réussis (les paris de petits coups, une très mauvaise surprise pour Ryo et la stratégie des plus douteuses de l'organisation rivale pour mettre Ryo hors-jeu et sa solution encore plus douteuse pour la parer...).

Le dernier chapitre de ce tome 5 est cependant certainement le meilleur de cette intrigue, à se plier de rire.

Bref, quelques passages très drôles qui valent le détour mais, au final, c'est l'une des rares intrigues que je trouve très moyennes.

A noter que cette intrigue trouvera sa conclusion, elle beaucoup plus noire, dans le premier chapitre du tome 6.

A noter aussi que c'est la dernière intrigue que Ryo mène en solo. Kaori (totalement absente ici) sera beaucoup plus présente à partir de l'intrigue suivante.

Conclusion de l'intrigue du casino. Yoko Makino a remporté la partie contre la bande rivale et donc théoriquement remporté la partie, mais Ryo Saeba lui fait réaliser que, dans le milieu des jeux d'argent, tout le monde triche. La croupière surdouée a commis une erreur et perdu la partie de sa vie.

Une conclusion assez surprenante à l'intrigue, somme toute assez banale, du casino.

City Hunter est engagé comme garde du corps d'une jeune idole de la chanson, Nagisa Matsumura (15 ans), après que sa productrice ait reçu des lettres anonymes d'un détraqué la menaçant de mort.

Si Ryo n'est assurément pas un lolicom, il compte néanmoins draguer sa manager et des membres du fan-club de Nagisa, ce qui déplait fortement à la jeune idole, blessée dans sa fierté par le fait que Saeba la considère trop jeune de dix ans pour lui.

Mais, après certaines manipulations de Nagisa et quelques quiproquos, Saeba passe officiellement pour le fiancé de Nagisa. Ryo se met à dos la population entière du pays (ah, c'est du joli ! Bravo les lolicoms !) et la cible du tueur change subitement. Saeba décide de jouer le jeu.

Une intrigue très drôle sur la folie du milieu du show-biz et les caprices de stars. Quelques morceaux d'anthologie (la dernière lettre de menace, "Ah ! Mon p'tit soldat a la cramouille !"... ), Kaori qui s'implique enfin directement dans les missions pour éviter les débordements de Ryo, du tout bon !

La dernière partie, bourrée de quiproquos, est très drôle.

City Hunter décide d'assurer la protection d'Atsuko et Takuya, deux exilés d'un pays en pleine révolution. Takuya est le fils d'un prisonnier politique et Atsuka, sa préceptrice, l'a aidé à fuir le pays pour se rendre au Japon, ce qui force l'admiration de Saeba.

Ryo compte en profiter du fait qu'ils les logent pour tenter de rendre des visites nocturnes à Atsuko, forçant Kaori à prendre d'urgence des dispositions pour l'en empêcher (ça y est, la guéguerre des visites nocturnes commence ! Banzai ! :cheers : ).

Takuya, jeune garçon d'une dizaine d'années très précoce et courageux, décide de profiter de l'occasion pour apprendre le maniement des armes, désirant pouvoir se protéger tout seul sans mettre sa préceptrice en danger.
Il prend Saeba pour modèle et s'amuse à le titiller sur le corps parfait d'Atsuko.

Lors du dernier chapitre du tome, Takuya décide d'accélérer les choses entre Ryo et Kaori afin qu'ils reconnaissent leurs sentiments. Ryo réfléchit alors à la meilleure façon de lui déclarer son amour.

Cette intrigue comporte tout ce que les fans aiment à propos de City Hunter: Ryo qui vole les sous-vêtements et qui est prêt à tout pour rendre une visite nocturne à une belle femme, Kaori qui arrive de nulle part avec un marteau gigantesque...

Le dernier chapitre, quant à lui, joue admirablement avec les attentes du fan pour mieux préparer le rebondissement de dernière page, attendu mais sans savoir sous quelle forme (et de ce côté-là, Hojo a marqué un gros coup). Hilarant !

Le cauchemar de Kaori se réalise: Atsuko montre des signes d'affection à l'égard de Ryo et ce dernier est d'une influence catastrophique pour le jeune Takuya qui se met à lui ressembler en tant que pervers et qui l'accompagne la nuit dans les nuits chaudes de Tokyo. D'autant plus que le jeune garçon est toujours recherché par la police secrète d'Emaria.

Alors que les choses commencent à se dégrader, Ryo se prépare à un ultime affrontement avec Schwarzenegger.

La suite logique des événements de la première partie de l'intrigue (dans le tome précédent) mais ça marche malgré tout grâce au sens de la mise en scène et aux notes d'humour si particulières à Hojo.

La conclusion de l'intrigue est à mourir de rire, de l'auto-dérision totale ! Une de conclusions d'intrigues les plus drôles de la série !

En train d'exécuter un job minable, Ryo fait une rencontre surprenante: une jolie voleuse portant magnifiquement le justaucorps, qui saute d'immeuble en immeuble et dont la silhouette se fond dans la lune. Il n'a malheureusement pas le temps de voir le visage de la belle voleuse mais s'est juré de retrouver ce "joli popotin volant".

Peu après, il est engagé par la jeune Kasumi Asou, une lycéenne binoclarde avec des tresses, pour l'aider à volet une tulipe noire. Alors qu'il est sur le point de refuser, il réalise presque accidentellement que Kasumi est en fait une beauté qui porte magnifiquement le justaucorps sous son déguisement. Il accepte aussitôt la mission.

La tulipe noire en question est actuellement possédée par Furitsu Rangu (Fritz Lang), un spécialiste en phénomènes paranormaux (chercheur en pouvoirs surnaturels et en occultisme) auto-proclamé, en réalité un guignol convaincu d'avoir des pouvoirs surnaturels, au grand dam de son serviteur Sanchos qui fait les frais de sa folie.

Pour pouvoir pénétrer dans la demeure hautement sécurisée de Rangu, Kasumi doit le convaincre qu'elle possède des pouvoirs paranormaux, aussi compte t-elle sur les talents de sniper de Saeba pour en créer l'illusion.

Un chapitre extrêmement drôle qui multiplie les hommages: Cat's Eye (à noter que la scène de la rencontre Ryo / Kasumi est identique à celle où Hitomi et le Rat se retrouvent face à face et découvrent l'identité de l'autre), l'expressionnisme allemand, Dom Quichotte... Que du bonheur, bourré de gags parmi les plus drôles de la série (la parodie de Cat's Eye avec Kasumi, Kaori et... Ryo ! Kasumi qui fait léviter un poids de cent tonnes... en réalité, Ryo qui le soulève avec son engin en plein Mokkori ! ).

A noter aussi, vers le début, les scènes hilarantes de Ryo en train de faire Mokkori malgré lui pour des lycéennes et sa tentative désespérée pour sortir de son train sans passer pour un gros pervers lolicom (c'est gênant ! lol !) !

Enfin, après avoir bien ri tout le long de l'intrigue, la surprise vient du changement soudain d'ambiance pour sa conclusion, assez triste. Eh oui, les fins ne sont pas toujours joyeuses non plus !

Un incontournable de la série !

City Hunter est chargé d'assurer la protection de la jeune et pure Yuki Minagawa par un papa poule envahissant. Ce dernier a notamment très mal pris de voir un homme faire du gringue à sa fille... avant de le voir juste en face de lui lorsque Ryo rejoint Kaori au rendez-vous.

Yuki travaille dans un fast-food en plein Shinjuku dans lequel des yakuzas viennent quotidiennement déjeuner. Suite à une vendetta en plein restaurant, l'optimisme surprenant et le sourire innocent de la jeune fille convainquent Saeba d'accepter la mission.

C'est toujours dur de faire des remarques sur le seul premier chapitre d'une intrigue. Disons qu'il lance de manière honorable une intrigue assez convenue mais qui donnera lieu à des scènes d'anthologie parmi les plus drôles de la série (et il y en a une notamment qui m'a déclenché un fou-rire monumental, mais je n'en dis pas plus pour le moment !).