I N C E P T I O N de Christopher Nolan

vasteelsfr5 a écrit:

Laurent Pécha :

Transformers 2 -> 3,5/5
C.I Joe -> 4/5
Clash des titans -> 4/5
2012 -> 3/5
.... Inception -> 2/5

Des dégats cérébraux je pense

darknol a écrit:

Tayelore a écrit:

darknol a écrit:

(oué, je crois qu'ils ont pas le même degré d'attente en fonction des réal surtout )

possible aussi.

Disons que je peux aborder un film meme comme transformers en sachant à quoi m'attendre a peu prés, et non quoi, pas déconné, refilez moi the rock!

(ptain mais 3/5 à 2012 quoi! )




(à 2012!!!!! )

Tu vas te remettre tu crois?

on se demande vraiment si ses analyses sont sérieuses

ROMAN LE VERNNNNNNNNNNNNN pwoaaaaa :

http://www.excessif.com/cinema/critiques/critique-inception-5921539-760.html

5/5

En revanche lui, est limite un pro Nolan, Begins et TDK ont eu la note maximale par ce dernier comme Inception. D'un autre côté, ça me surprend pas de voir ça... de sa part.

Citation :

RLV - > Un classique instantané comparable à Blade Runner en son temps. Le
meilleur Nolan.

http://www.excessif.com/cinema/critiques/critique-inception-5921539-760.html

Citation :

Tu vas te remettre tu crois?

Bah c'est à dire que bon, admettons: j'ai le même système de notation que le mec (bon c'est vraiment en imaginant hein, parce que 3/5 c'est pas possible), mais ça voudrait dire que je vais trouver Inception encore plus pourri!

Je ferais exprès de m'étouffer au pop-corn pour m'éviter ça, si c'est le cas.


Sinon pour la critique de Romain LeVern, c'est un peu l'inverse, le mec est un fan hardcore de Nolan, ça m'aurait étonné qu'il ne le trouve pas mortel.

Je la poste en entier, attention y a des SPOILERS :

Citation :

Comme Blade Runner
ou Matrix, Inception est le genre de
classique instantané qui n'arrive que tous les dix ans au cinéma. Dès
son préambule, il contient plus de substance, d'enjeux et de promesses
que la plupart des films actuellement à l'affiche. A tel point qu'on se
demande comment Christopher Nolan va tenir la distance sur près de deux
heures trente. En fait, sans problème : de surprise en émerveillement,
ce blockbuster à la fois introspectif et spectaculaire a de quoi combler
toutes les sensibilités. On pourrait passer des heures à détailler la
précision et l'intelligence de chaque scène mais pour un plus grand
plaisir au moment du visionnage, mieux vaut ne pas trop en savoir pour
savourer pleinement l'expérience. Sans en dire trop, Inception
provoque les mêmes effets sur les spectateurs, transportés au gré des
innervations et des circonvolutions d'un énorme cerveau, que le voyage
mental sur les protagonistes : on les a prévenus que l'expérience était
sans danger puisqu'ils entraient dans un univers non réel. Pourtant, des
surprises effrayantes les y attendent.


L'ensemble
fonctionne comme un monde de réseaux et de connexions secrètes plein de
replis et de boucles, mis en valeur par un montage atomisé agrégeant
des images de nature indéfinissable. Le rythme est celui d'un rêve avec
autant d'immobilisme que d'accélérations brusques. Les personnages sont
ceux que l'on croise dans un rêve, à la fois en chair et spectraux. Les
images sont celles que l'on voit dans un songe, d'autant que Nolan
privilégie le réalisme qu'accentuer la bizarrerie des situations à tel
point que les hallucinations (Paris qui se retourne sur lui-même)
paraissent couler de source. Par ses contrastes violents et ses zones
obscures, l'image ne se départit jamais d'une face inquiétante. Chaque
vision peut révéler des surprises à qui accepte de s'y abandonner. Avec
ses jeux de miroir mentaux et ses intrigues superposées, l'histoire
n'est pas seulement un modèle de construction (le spectateur n'est
jamais perdu), elle provoque un effet véritablement vertigineux qui
encourage les visions répétées et retranscrit des visions singulières de
manière universelle. En sortant de la salle, tout le monde a vu et rêvé
la même chose sans pour autant être d'accord sur sa signification.
C'est
aussi et surtout un rêve provoqué par un cinéphile endormi mélangeant
la science-fiction de Verhoeven (Total Recall), le trip
selon Parker (Pink Floyd : The Wall - projeté par
Nolan à toute l'équipe avant le début du tournage), la mégalopole
urbaine et architecturale (Blade Runner), les couloirs
rougeâtres d'appartements et l'apesanteur chez Kubrick (Shining
et 2001 : l'odyssée de l'espace), l'inquiétante
étrangeté de Lynch (Blue Velvet), les cercles vicieux
et kafkaïens de Polanski (Le Locataire) - où la fin
ramène inexorablement au début - et des scènes d'action échappées d'un
épisode de James Bond. Malgré toutes ces citations, le paradoxe veut que
Inception ressemble totalement à son auteur qui monte encore d'un cran
l'ambition d'un système de manipulation par l'illusion mis au point
depuis Following. Renouant avec ses obsessions dans cet
immense film-somme (narration fragmentée, subjectivité, schizophrénie),
Nolan convoque une flopée d'images virtuelles (cauchemars, fantasmes,
réminiscences mentales) et, fasciné par le cinéma et les interrogations
qu'il suscite, ne peut s'empêcher de donner à presque toutes ses
histoires la forme de mises en scène. Même si cette plongée surréaliste
dans le subconscient est dépourvue de connotation sexuelle, elle
maintient un degré permanent d'intensité esthétique et émotionnelle.
Pour y arriver, Nolan utilise tous les moyens que lui offre le cinéma,
tandis que les personnages sont pour la plupart idéalement interprétés.


Dans cet univers incertain, les comédiens sont presque
rassurants. Leonardo Di Caprio est formidable en héros Nolanien :
tourmenté par des ambivalences morales, hanté par le remords et le
doute, travaillé par la schizophrénie. Autour de lui, les comédiens sont
idéalement choisis : Joseph Gordon-Levitt (en lévitation, juste
génial), Ellen Paige (extraordinaire en architecte de l'esprit dont le
personnage évoque celui dans Paprika, de Satoshi Kon),
Tom Hardy, Cillian Murphy et Ken Watanabe sèment l'ambiguïté à chacune
de leurs apparitions. Michael Caine, fil rouge de tous les films de
Christopher Nolan, renvoie au tour de magie de Mankiewicz (Le
Limier). Au milieu de ce concert de performances météoriques,
Nolan distille son charme vénéneux à travers une mise en scène presque
aussi insaisissable que son sujet. En vertu d'une logique de rêve qui
associe et dissocie, il reprend, réinterprète les motifs comme les
personnages pour proposer une approche ludique et conceptuelle tirant
les bénéfices de moteurs plus directement instinctifs que sont le
suspense ou la peur, opérant par envoûtement, traduisant les différents
états affectifs de personnages abandonnés à leurs gouffres en rythmes,
mouvements et compositions et adaptant la tonalité en fonction des
ambiances - fantastique, lyrique ou sentimentale et flottant à des
altitudes que peu de blockbusters peuvent atteindre. Preuve qu'après The
Dark Knight, il lui est encore possible de se surpasser.

Romain
LE VERN

OUU tu le prends autrement: dans son univers tout ce que tu trouves pourri, il le trouve bien, et inversement Bzarroo world

Oups la ponctuation a pris un coup, comment ça se fait ?

Tayelore a écrit:

OUU tu le prends autrement: dans son univers tout ce que tu trouves pourri, il le trouve bien, et inversement Bzarroo world

Yeah, mon Armond White à moi!

La mise en page tu veux dire? c'est de par mes maigres connaissance infos, je crois, parce qu'on utilise pas le meme language pour poster.

vasteelsfr5 a écrit:

Oups la ponctuation a pris un coup, comment ça se fait ?

C'est le fait de faire un copié/collé je crois.

(ou pas)

darknol a écrit:

Tayelore a écrit:

OUU tu le prends autrement: dans son univers tout ce que tu trouves pourri, il le trouve bien, et inversement Bzarroo world

Yeah, mon Armond White à moi!

Ta vie est complete à présent!

sinon yes yes Le Vern, faut prendre en compte ce que toi et vasteels dite en effet.

ah yes, j'avais pas vu ce que Vasteel avait mis, j'avais juste vu le lien pour la critique, du coup ça fait redite.

Ah nonn no soucy!

Tiennssss :

Citation :

Aujourd'hui, 13h22 #2
Julio Lopez
Ecranbarge éd. anniv. + rôgnure d'ongle du réal



Date d'inscription: mars 2005
Messages: 2 060

En lisant cette news, je me suis dit : "Tiens, ça pue du cul"
Jamais je n'ai lu d'un 2001 ou d'un autre chef d'œuvre du 7è Art qu'il était "trop intelligent". En général, on dit ça quand c'est chiant mais bon, c'est tellement intelligent !

Alors je confirme, c'est hyper chiant.

Absence d'enjeu digne de ce nom, aucune sympathie pour les protagonistes, Nolan ne sait toujours pas filmer les scènes d'action, et sur 2h28 de film, il doit y avoir 2h25 de musique.

Au rayon des qualités, je parlerai surtout des intentions. Oui, ce n'est pas formaté, ce n'est pas un remake ou une adaptation de jeu vidéo ou bédé, ou encore une suite. C'est ambitieux et original. J'étais d'ailleurs plein de bonne volonté pour aimer ce film, pour ces raisons. Mais à quoi bon si c'est pour s'emmerder ? J'ai eu l'impression de voir une bande-annonce de 2h28, sans la moindre émotion et... bon j'arrête parce que ça m'énerve. Et puis y aura toujours des gens pour hurler au génie.

Spoiler:

et y a Cotillard, putain l'idée géniale, file-moi un kleenex, je reviens.

Un conseil, que vous ne suivrez sûrement pas mais après peut-être que vous penserez à votre Julio chéri : regardez la bande-annonce de 2mn (pas celle de 2h28), vous verrez TOUS les plans les plus spectaculaires, et vous trouverez ça super.
C'est un point commun entre Nolan et Emmerich, tiens.

http://www.ecranlarge.com/forum/showthread.php?p=1115141#post1115141

Citation :

Et puis y aura toujours des gens pour hurler au génie.

Ah ah, j'adore ce genre de phrase, l'argument imparable!

(et y'aura toujours des gens pour descendre un film, hey, ça marche aussi dis donc!)

J'ai adressé un message à Pécha, qui m'a répondu au plus vite :

Posté par François Vasteels

Transformers 2 -> 3,5/5
C.I Joe -> 4/5
Clash des titans -> 4/5
2012 -> 3/5
.... Inception -> 2/5

T'es sur que ça va Lolo ?


Pécha : Ca va pas mal du tout... Je n'aime pas
être frustré au cinéma quand on me vend un concept fort et on n'en fait
presque rien ou si peu par la suite.

http://www.ecranlarge.com/forum/showthread.php?t=497601

Citation :

Pécha : Ca va pas mal du tout... Je n'aime pas être frustré au cinéma quand on me
vend un concept fort et on n'en fait presque rien ou si peu par la
suite.

Le principe d'être "critique" (notez les guillemets hein) n'est il pas de juger un film non pas sur ce qu'on en attend, ou sur ce qu'on nous en vend, mais bel et bien sur ce que le film en lui même nous propose?
Moi je dit ça....

Et oui...

moi j'attends le fameux "pétard mouillé", bizarre qu'il soit pas encore tombé celui-là.

J'attends la critique de Chronic'art, eux aussi ils sont pas mal, pas comme EL hein. Et également Positif.

Ouais, même moi qui trouve que Nolan est surestimé comme metteur en scène bien que ses ambitions thématiques soient toujours intéressantes ( il sait pas filmer les scènes de dialogues et d'action, ses scripts sont surexplicatifs dans le sens où ils sont expliqués par ses personnages, et sa narration ne découle que trop peu d'un langage visuel ), c'est pas pour ça que je vais faire confiance à Filmsactu ou Ecran large, c'est des mecs qui n'y connaissent rien du tout et qu'ont des goûts franchement douteux, ça date pas d'hier. Ceci dit je ne fais pas confiance à la critique ricaine non plus... en gros je m'en tape de toutes.