Euh oué mais faut se méfier des critique hein.Bon aller j'en ramène une avec moi.
Source:http://blog.landofthegeeks.com
Predators, dès que le nom a fait son
apparition sur les sites de cinema pour dire que le projet était en
route j’ai eu des sentiments contradictoires face à ce bébé. Une
furieuse envie de dire pas touche (croyant qu’il s’agissait d’un
reboot) et une excitation de geek face à l’espoir utopique de voir un
film prenant à nouveau au sérieux les prédators (après les calamiteux
AVP…). Maintenant que j’ai vu le film je peux enfin dire que sans être
parfait ce prédators est loin d’être le vilain petit canard de la
famille. Mon seul grief par rapport à l’ensemble reste qu’avec le
temps, je m’étais peut-être fait un peu trop de films face à ce
predators, imaginant des trucs incroyables. Pour au final me retrouver
devant un film très sympathique et bourrin, mais peut-être moins fou
que je ne le pensais…
Est-ce un mal ? Pas forcément.
Rodriguez et Nimrod Antal ( oui on ne me fera pas croire que Antal a
été seul aux commandes, il était plus un homme de paille pour moi…)
livrent ici un film qui respecte tous les codes que le spectateur est
en droit d’attendre de ce genre de films. Très vite on doit être
capable de faire la différence entre le héros et les seconds rôles qui
sont là pour être uniquement de la chair à canons. C’est exactement ce
qui se passe ici. Le casting de gueules se rapproche très fortement de
celui vu dans le 1
er volet de la saga. Le film d’ailleurs
sans être un reboot/remake du 1 en est très proche. Adrien Brody
réussit l’exploit de faire plus que se dresser dans l’ombre de
Schwarzennerger. Son personnage de mercenaires est crédible du début à
la fin et c’est d’ailleurs ce qui m’a le plus surpris, car pour être
honnête Brody en héros de film d’action…ce n’est pas forcément la chose
que j’assimile comme la plus crédible en entendant cela pour la 1ere
fois. Et pourtant…
Froid calculateur et méthodique, il
remplit très vite l’écran de sa carrure si particulière. Ce qui fait
que lorsque le final arrive, le combat de fin et les motivations du
personnage deviennent presque crédibles. Attention on n’est pas au
niveau de Shakespeare et les personnages souffrent d’un manque
d’épaisseur parfois énorme (que la série de comics sur les rôles de
Brody et Fishburne comble), dans l’ensemble, ils sont presque tous là
pour faire de la figuration et attendre de mourir. C’est un peu en cela
que le film agace. Il manque un brin de surprise. Ce gang de
psychopathes n’a pas pour but de nous surprendre, juste de nous
divertir ! C’est un choix que je comprends et assume parfaitement face
au sujet, mais des réalisateurs commeCameron et Mc Tiernan par exemple,
ont réussi à prendre les codes de la sf et du fantastique pour faire
des aliens et des predators quelque chose de différent. Ici l’ensemble
suit une ligne rouge sans vraiment en sortir. On a droit à ce que l’on
attend ( et c’est cool), mais cela manque un poil de folie sur certains
passages.
Dans les seconds rôles, deux ressortent
du lot. Laurence Fishburne (sans avoir lu le comique malheureusement
son personnage va vous paraître un peu léger) et Topher grace qui ici à
la différence de son apparition en tant que Venom dans Spiderman 3fait
merveille dans son personnage, plus tordue qu’il n’y parait. Certes les
deux font ce qu’ils peuvent avec un scénario pas forcément très épais,
mais ils réussissent à s’approprier le peu qu’ils ont en main. Qu’en
est-il des predators et des créatures peuplant la planète? La déception
est que malgré ce que j’avais lu à droite et à gauche dans les dires du
producteur, on en apprend au final assez peu sur l’univers des
predators, les guerres de clans et autres… Ce qui au final donne lieu à
un film allant droit au but la plupart du temps et souffrant de petites
chutes de régimes a d’autres moments. Un ensemble de pas de danse qui
la majeure partie du temps fonctionne et demande de fermer les yeux sur
quelques finitions pas top par moments.
Est-ce que je suis au final a deux
doigts de vous dire que Predators est mauvais ? Non pas une seconde, le
film dans l’ensemble est jouissif par plein d’aspects et se hisse a des
années lumières des daubes de la saga AVP. Mais en comparaison du 1
er et 2
e volet, il est pile entre les deux. Trop similaire au 1
erdans sa structure, son héros…et pas aussi fou et barré que le deux. A
la fois hommage au 1 et retour aux sources à la sauce mexicaine, ce
PREDATORS divertit plus qu’il ne surprend. Très honnête dans son
respect du matériau d’origine, l’ensemble se retrouve un poil plombé en
bout de course par le côté hommage d’un enfant sage. Un très bon
divertissement qui malgré tout restera encore longtemps dans l’ombre du
petit chef d’œuvre du genre qu’est Predator 1 de John mc Tiernan…