Classement et notation des films vus récemment.

Albator, Corsaire de l'Espace - Space Pirate Captain Harlock (Shinji Aramaki - 2013)

J'ai jamais été un fan de l'animé d'origine. J'ai du en voir quelques uns mais sans suivre ça de manière rigoureuse. Donc pas spécialement d'attente et une nostalgie très relative pour ma part.
Très très beau visuellement et une façon de magnifier le personnage d'Albator en lui donnant une aura particulièrement forte.
Un peu saoulé par le perso de Yama qui change de camp comme de chemise.
Et la fin, j'ai rien contre l'idée de base mais là c'est un peu tiré par les cheveux.
Pas émerveillé loin de là mais plutot plaisant a suivre.


Quai d'Orsay (Bertrand Tavernier - 2013)

Pas forcément sensible ni réceptif à tout ce qui s'y dit et s'y fait (la politique et moi ...   ) mais pas degueu.
Raphael Personaz est notre avatar et découvre un monde absurde, farfelue, non sensique et faux. Parfois j'ai eu l'impression de voir la maison qui rend fou d'Astérix ^^
Parfois caricatural qd meme mais globalement bien écrit
Arelstrup est top.


Complot de Famille - Family Plot (Alfred Hitchcock - 1976)

Dernier film d'Hithcock. Clairement pas un de ses meilleurs, mais bien construit et une intrigue sympa a suivre.

sim a écrit:

Cheval de Guerre en dessous 4.5 c'est pas recevable, va falloir revoir ta copie, désolé   

Désolé sim !
Ca reste un bon Spielberg hein mais lui mettre 4,5, c'est juste pas possible pour moi, ça reviendrait à le mettre au même niveau qu'un Rencontres du troisième type et qu'un Soldat Ryan, et non. Limite dans ses derniers, j'ai préféré Lincoln qui était je pense mieux écrit, mieux joué et plus centré.

jack-shepard a écrit:

Désolé sim !

      

Chariots de feu (Hugh Hudson)   

hmmm par rapport à la musique culte de Vangelis (dont on entend le thème principal qu'aux génériques, fuck    ) je m'attendais à quelque chose d'un peu plus grandiose...d'un peu moins plat, surtout visuellement, c'est pas la fête   

Le Dossier Anderson (Sidney Lumet)   

moyennement accroché à ce film de casse qui aborde pourtant des thèmes plus que jamais d'actualité. à trop vouloir jouer avec le spectateur, le film à fini par m'agacer avec ses effets de montage disgracieux et sa musique encore pire de Quincy Jones   

L'Etoffe des Héros (Philip Kaufman)   

3h passionnantes qui filent à la vitesse des avions supersoniques du films. et puis quel casting!  

The Hanging Tree (Delmer Daves)
 
Excellent western avec Gary Cooper avec une chanson de Marty Robbins (en vf chantée par Juan Catalano : L'arbre aux pendus)  
The Truth About Emanuel (Francesca Gregorini)
 
Assez touchant et bien joué dans sa première partie , la seconde partie se révèle moins intéressante
Quelques effets visuels assez jolis   
The Believers (John Schlesinger)
 
Bon film d'horreur avec Martin Sheen assez sanglant   
Brave (Mark Andrews / Brenda Chapman)
 
Ca reste un bon pixar qui est quand même mieux et plus drôle dans sa deuxième partie.
Adam's Apples (Anders Thomas Jensen)
 
Film danois avec Mads Mikkelsen et néo nazi qui sont tous les deux complètement cinglés , quelques moments assez drôles.   
Captain Corelli's Mandolin (John Madden)
  
Film de guerre romantique avec Nicolas Cage et Penelope Cruz mais on retrouve aussi Christian Bale dans un second rôle assez sympa.

Elijah a écrit:

Brave (Mark Andrews / Brenda Chapman)

Ca reste un bon pixar qui est quand même mieux et plus drôle dans sa deuxième partie.

Moi c'est l'inverse. J'avais complètement décroché dans cette 2eme partie    



Comedown (Menhaj Huda - 2013)

Survival se déroulant dans une tour abandonnée dans la banlieue de Londres.
2-3 trucs potables mais pas grand chose d'intéressant dans le genre


L'Amie Mortelle - Deadly Friend (Wes Craven - 1987)

Ca démarre de maniere plutot sympa avec un ado génie ayant construit un "robot de compagnie" et débarquant dans une pittoresque banlieue américaine. On se croirait presque par moment dans une prod Amblin. Puis peu a peu l'horreur s'installe et on passe à un truc qui touche au Re-Animator. Ca se pète pas mal la gueule dans cette partie. Au final malgré quelques bonnes idées, c'est très anecdotique, très prévisible et assez mal joué.


Business is Business - Wat zien ik (Paul Verhoeven - 1973)

Premier film de Verhoeven. Comédie assez légère se déroulant dans le milieu de la prostitution à Amsterdam. Deja un petit coté provoc.
Marrant vite fait mais sans plus.


E.T. L'Extra-Terrestre - E.T. The Extra-Terrestrial (Steven Spielberg - 1982)

J'ai jamais été vraiment un fan de ce film et après un bon paquet années de non-visionnage, je retente. Et non ... toujours pas  
Enfin je trouve ça correctement branlé mais j'y suis en grande partie insensible.

Pourtant c'est là où ca devient plus fantastique plus féérique et plus drôle comme je le disais  

Spoiler:

Elijah a écrit:

Pourtant c'est là où ca devient plus fantastique plus féérique et plus drôle comme je le disais  

Spoiler:

et t'as pas été gavé par la partie de cache cache dans le château?   

sim a écrit:

Elijah a écrit:

Pourtant c'est là où ca devient plus fantastique plus féérique et plus drôle comme je le disais  

Spoiler:

et t'as pas été gavé par la partie de cache cache dans le château?   

non    

White Dog - Dressé pour tuer (Samuel Fuller)   

film maudit et controversé de Fuller qui lui a couté sa carrière à Hollywood. Un chef d'œuvre bouleversant, period. Grosse charge sur le racisme, magnifiquement réalisée, interprétée (Paul Winfield magnifique), mise en musique par Morricone...grand film humaniste avec un chien   

The Big Red One - Au délà de la gloire   (Samuel Fuller)   

moyennement accroché. 2h30 d'une succession de missions d'une escouade de la "big red one", de l'Afrique à la libération des camps de concentration. pour le portrait absurde et ironique de la guerre.

Le Mépris (Jean Luc Godard)
 
Attention c'est un film très lent mais c'est juste sublime la manière dont c'est filmé , mis en scène et écrit. Michel Piccoli est excellent et Brigitte Bardot était une vraie bombasse     Fritz Lang a un petit rôle sympa   

Le Rideau Déchiré - Torn Curtain (Alfred Hitchcock - 1966)

Mélange romance / espionnage sur fond de guerre froide.
Un peu laborieux le temps que ça se mette en place. Assez sympa par la suite.


La Couleur Pourpre - The Color Purple (Steven Spielberg - 1986)

J'en avais très peu de souvenir en fait.
C'est très bien mis en scène. Des moments beaux, d'autres vraiment niais et chiants.

Je trouve qu'il est passionnant le rideau déchiré    

Stage Fright (Jerome Sable) (pas encore sorti   )
  

En voilà un film de taré   
C'est un film musical en partie    mais le reste c'est comme un slasher movie : un tueur bien malade qui trouve des façons originales bien dégueulasses pour liquider ces victimes et là on a vraiment un pur psychopathe  

Nurse 3D (Douglas Aarniokoski) (pas encore sorti   )
  
Le seul intérêt de ce film ce sont les deux femmes principales surtout la blonde Katrina Bowden     Le dernier quart d'heure est assez dingue mais bon le reste est pas trop intéressant mais y a une infirmière black assez marrante qui dit 2 ou 3 conneries 
Bon sinon pourquoi faire ça en 3D j'ai pas vraiment compris    

Captain America (Joe Johnston)   

pas revu depuis le ciné, et redécouvert avec le même plaisir    pour moi ça surnage dans le marasme marvelien sans être inquiété. un bon film d'action aventure, très beau visuellement même si une poignée d'effets sont un peu dégueux. La réal super fluide de Johnston est vraiment une bouffée d'air frais. On ajoute le score efficace de Silvestri et j'échange pas une scénette d'action de cet opus contre toute la débauche du 2    y compris le final sous fond de sacrifice que j'aime beaucoup (et pis surtout encore une fois, c'est beau à regarder! ).   

Runaway Train (Andreï Kontchalovski)   

d'après un scénario de Kurosawa quand même, le film n'est pas parfait mais arrivé à la fin, le parcours des persos est tellement puissant que ça marque assez profondément. Une réalisation qui magnifie le train lancé à toute allure, un Jon Voight touché par la grâce    (Eric Roberts à la limite de cabotinage j'ai trouvé). Apparemment c'est un des films qui a servi de références aux Cuarons pour Gravity et c'est aussi le film qui fait d'Unstoppable de Tony Scott la même chose en moins profond (les péripéties sont quasiment copiées collées    )(mais j'aime bien Unstoppable quand même)

Outrages - Casualties of War (Brian De Palma)   

C'est puissant aussi ça. toute la grandiloquence visuelle de De Palma au service de la pire horreur. Morricone qui signe peut être son thème le plus déchirant  

sim a écrit:

Captain America (Joe Johnston)   

C'est marrant je l'ai revu aussi (le 2 m'a donné envie de le revoir)
Bon j'avais trouvé ça très moyen au cinéma, à la revoyure c'est un peu mieux mais ça reste bancal.
En fait la première partie est vraiment très bien, avec un perso principal attachant, son développement est bien mené, visuellement le côté film d'époque est chouette (même si ça sombre un peu dans le kitsch par moments) et la réal efficace.
Puis c'est le drame, dans la 2e partie quand il devient vraiment Captain America.
Scènes d'actions sans tension, absence d'enjeux, et surtout une structure à la ramasse avec des scènes qui s’enchaînent les unes aux autres sans cohérence ou crescendo.
Résultat mort d'un personnage ou moments de bravoures, tout tombe à plat.
Et ne parlons pas du climax complètement foiré   
Néanmoins j'ai un peu plus apprécié qu'au premier visionnage parce que la première partie du film est vraiment très bien!
Heureusement ceci dit que le second opus à réussit à gommer les défauts du premier, j'échangerait pas une seule des scènes d'actions bad ass du 2e contre le premier opus   

 

Doctor_Ash a écrit:

(le 2 m'a donné envie de le revoir)

  

c'est sûr, je reconnais volontiers que c'est loin d'être parfait. mais Johnston propose un style qui emporte mon adhésion du début à la fin, balayant quasiment toute réserve. d'ailleurs après avoir vu le 2, le final tant décrié m'a agréablement surpris lors de cette redécouverte du film. les quelques coups de lattes échangés dans la carlingue de l'avion contre les troufions de l'Hydra m'ont paru super cool.    et le face à face contre red skull dans le contre jour du cockpit, super classe aussi.   

Macadam A Deux Voies - Two-Lane Blacktop (Monte Hellman - 1971)

Assez ennuyeux dans ses 20 premières minutes au cours desquelles on suit 2 mecs très chiants qui ne savent que débiter des termes techniques encore plus chiants sur les bagnoles. Puis le coté road movie s'installe peu à peu et j'ai commencé à accrocher. Ca prend un sens, ça devient cohérent dans sa démarche justifiant meme le 1er acte bof bof.
Au final, film assez space, aux prétentions existentialistes, pas degueu.


Easy Rider (Dennis Hopper - 1969)

Des moments ennuyeux, donc pas accroché tout le long mais d'autres vraiment très beaux.
Le potentiel "libérateur" du film fait son effet et la BO est évidemment sublime.


Electra Glide In Blue (James William Guercio - 1973)

Je connaissais pas du tout. Je l'ai vu sur une liste commune avec Vanishing Point, Easy Rider et Two-Lane Black Top. De prime abord je l'aurais pas classifié parmi les films cités, EGIB n'étant pas a proprement parler un road movie. Mais il a effectivement des thématiques proches. Un flic de la brigade routière d'un bled paumé de l'Arizona rêve de troquer sa vie tranquille et routinière pour un poste à la criminelle. Ou la quête désespérée d'une liberté enrayée par un système très carré.
C'est pas mal du tout


Le Testament du docteur Mabuse - Das Testament des Dr. Mabuse (Fritz Lang - 1933)

Suite de "Dr Mabuse, Le Joueur" du meme Fritz Lang.
Un mélange très chouette entre film de gangsters, romance, thriller sur fond de mystique.


Empire Du Soleil - Empire Of The Sun (Steven Spielberg - 1988)

J'en avais plus trop de souvenirs, je ne l'avais vu qu'une fois et il y a tres longtps. Et j'aime beaucoup. Pas exempt de defauts, et on a d'ailleurs qq moments pas toujours très subtils mais je trouve le parcours du personnage de Bale vraiment sympa a suivre.

Sylar a écrit:

Empire Du Soleil - Empire Of The Sun (Steven Spielberg - 1988)

J'en avais plus trop de souvenirs, je ne l'avais vu qu'une fois et il y a tres longtps. Et j'aime beaucoup. Pas exempt de defauts, et on a d'ailleurs qq moments pas toujours très subtils mais je trouve le parcours du personnage de Bale vraiment sympa a suivre.

Mon Spielberg préféré   Bale est extraordinaire, malgré tous les autres rôles qu'il a eu, ça reste pour moi celui où il est le plus impressionnant. Et j'ai du mal à voir en quoi son parcours est "sympa"   Le terme est assez étrange je trouve pour qualifier son parcours dans le film. Quand tu parles de moments pas toujours subtils, tu fais référence à quoi ?

Pour elle   

Très bon thriller sur le désespoir, le passage à l'acte, sur comment peut basculer une vie ordinaire... Malgré quelques ficelles, c'est scotchant, très bien porté par Lindon et Kruger jusque dans les moments intimistes. Bien aimé, ça m'a presque mis la pression.


L'odyssée de Pi  

C'est beau, techniquement y'a des plans qui atteignent une beauté féérique quasi jamais vu. Les effets visuels servent vraiment le caractère mystique de l'histoire, il y a un travail de titan de fait. L'interaction entre Pi et le tigre (visuellement bluffant) est très forte. Mais c'est un film que j'attendais de voir depuis un an, il n'aura pas complètement répondu à mes attentes. Il m'a pas dépaysé à 100 %, et v'là les moments assez (trop) explicatifs.


Le premier jour du reste de ta vie  

Un beau film sur la vie et la famille, même si très surligné. En fait, j'ai eu du mal à rentrer dedans, j'ai dû attendre au moins la troisième ou la quatrième histoire pour me sentir proche des personnages, en soi l'intérêt par la famille devient croissant et ne se relâche pas jusqu'à la fin. Gamblin et Breitman jouent très bien.


Quai d'Orsay   

Tavernier donne un petit coup dans le derrière à la comédie avec des répliques/métaphores tellement allongés et caricaturale que ça décroche forcément un sourire. Thierry Lhermitte est survolté, ça donne un peu le tournis parfois, bien aimé l'aspect presque théâtral du film (au fond on change rarement de décor). Marrant, that's it.


Du sang et des larmes   

Début pas folichon, j'en étais même très inquiet, mais la partie survival est prenante, viscérale, ça s'enchaîne bien. Mais ça manque complètement d'objectivité, le soufflet retombe dans l'acte final et le générique de fin surfe sur le mielleux à outrance. Peter Berg nous refait une sorte de "Le royaume", la réflexion laissé au placard et l'action devant.


No pain no gain   

Je viens de me rendre compte que j'ai vu tous les films de Michael Bay. Pas son meilleur pour moi. Disons que ce qui marche c'est l'escalade de violence et d'absurdité que Bay dépeint avec une certaine énergie, même si je trouve que ce n'est pas très bien dosé, le film est quand même long pour ce qu'il a à raconter (2h montre en main). Aucune problème avec sa mise en scène - caméra à l'épaule, couleurs (trop) claires mais ça aide à bien représenter Miami je pense. Une caricature complaisante mais un peu too much.


Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-sec  

WTF ? Difficile de savoir si c'est parodique ou de la fantaisie ultra-décalée, entre une histoire sans queue ni tête et des gags qui tombent, il n'y a que Louise Bourgoin qui sauve (un peu) le film. Luc Besson, il est temps de prendre votre retraite. Aïe, on me fait signe que le monsieur est de retour cette année avec Scarlett Johansson en mode super-humaine, laissez-moi deviner, elle sera dans une Audi et elle poursuivra des yamakasis.


300 : La naissance d'un empire   

Une redite puante du premier, même discours bateau sur la liberté, le courage... même schéma linéaire, mêmes effets (inutiles) de ralentis, mêmes couleurs (bon sang, ils sont vraiment si désespérés que ça pour aller jusqu'à copier la mise en scène de Zack Snyder ?). Seule Eva Green apporte de la nouveauté avec sa prestation un brin forcée mais qui écrase à peu près tout le monde.

jack-shepard a écrit:

Mon Spielberg préféré   Bale est extraordinaire, malgré tous les autres rôles qu'il a eu, ça reste pour moi celui où il est le plus impressionnant. Et j'ai du mal à voir en quoi son parcours est "sympa"   Le terme est assez étrange je trouve pour qualifier son parcours dans le film.

J'ai dit que son parcours était sympa ... à suivre
Apres yes je reconnais que vu la teneur de certaines étapes de son voyage, c'est pas forcément le terme le plus approprié, mais ça m'a pas gêné plus que ça de l'employer ici.
J'ai aimé suivre son voyage si tu préfères

jack-shepard a écrit:

Quand tu parles de moments pas toujours subtils, tu fais référence à quoi ?

Par exemple, ce moment ou Bale observe des kamikazes en train de faire leur cérémonial avant de monter dans l'avion. Il se met alors a chanter...
Ou quand Bale s'approche d'un avion, les pilotes Jap arrivent derriere lui. Ils les regardent, leur faire un salut militaire et les Japs lui rendent son salut.
Ce sont tous les 2 des moments jolis dans l'absolu mais qui dans la façon dont ils sont amenés fait que le frisson qu'ils sont censés procurer sur le moment ne passe absolument pas chez moi. Bon et puis t'as la musique de John Williams qui parfois en rajoute aussi au passage.

Schizophrenia (Gerald Kargl)   

Depuis le temps que je voulais le voir celui là! c'est court (1h15) mais c'est intense. quoiqu'il y a quand même 1 ou 2 coup de mou sur la fin trouve-je. En tout cas c'est un bijou de mise en scène expérimentale, ultra immersive, subjective même, dans la tête d'un tueur compulsif. Film de chevet de Gaspar Noé, ça préfigure son style 20 ans avant.

Vendredi 13 chapitre 9   

peut être le plus soigné visuellement, mais qu'est ce que c'est chiant malgré une tentative de souffler un vent de renouveau sur la saga.

Halloween 1 & 2-Director's Cut (Rob Zombie)   

trouvé ça absolument génial. réappropriation personnelle et nouvel angle d'attaque, Zombie à tout compris de l'exercice du remake. En fait le moins intéressant sur ce diptyque c'est clairement la 2ème heure du 1 qui refait l'original avec quelques variations. Alors c'est jouissif quand dans le 2 il torche le remake du 2 original en 10 min en début de film et "non non les loulous, pas deux fois de suite, bienvenue chez moi maintenant."    

The blind side (John Lee Hancock) - 2010

Quand j'ai entendu que Sandra Bullock avait décroché l'Oscar de la meilleure actrice, je ne sais pas pourquoi mais j'étais content, et ce sans même avoir vu son film. Content de voir que cette actrice que j'avais découvert dans Speed avait déjoué les lois d'Hollywood et avait fait une sorte de grand chelem sans qu'on s'y attende (à la fois première nomination et première récompense aux Oscars). Evidemment après cela, ma curiosité s'est éveillé par rapport au film The blind side, pas uniquement grâce aux prix de son actrice mais également quand j'ai vu sa carrière triomphale aux Etats-Unis (255 millions $ de recette... pour 29 millions $ de budget), j'ai eu envie de le voir mais petit à petit j'en ai oublié son existence. Et puis est arrivé Gravity, j'ai découvert une nouvelle Sandra Bullock et c'est ce qui m'a donné envie de me rediriger vers ce film. Résultat : j'aurais bien mis 3 ans avant de regarder The blind side.

Au vu du pitch, je m'attendais à du sentimentalisme à outrance et à une bonne morale catho, si au final on n'est pas totalement loin de ce constat, forcé d'admettre que le film est allé plus loin et plus haut que je ne l'imaginais. Son principal mérite c'est qu'en deux heures montre en main, je ne me suis jamais ennuyé, il y a toujours des défauts ici et là mais en aucun cas ce ne sont des défauts qui ont heurtés ma vision du film, ils sont là mais pas dérangeants. Je me suis tout simplement laissé porter et je crois que c'est grâce à la manière dont John Lee Hancock nous place au plus près des personnages. Plus que jamais c'est le cœur d'un film, ce pourquoi on reste devant. Je ne suis pas chrétien, la vision de la famille modèle américaine tout gentille, ça m'aurait totalement repoussé avant, mais là disons que ça m'a touché et le fait que ce soit une histoire vraie renforce certainement ce côté proximité avec les personnages.

Oui le film est pro-catho, mais disons qu'on y apporte des nuances et surtout un message d'amitié et de lien social qui ne fait pas de mal de temps en temps. Pour moi, The blind side est un film sur la famille avant d'être un film religieux, et la famille et la protection des siens reste un concept universel auquel je crois et qui aura ici capté une corde sensible sans vraiment être niais. Point de grands violons, point de grandes scènes où tout le monde pleure, ça reste simple mais réaliste, presque normal j'ai envie de dire. On n'échappera pas à quelques clichés comme le coach qui gueule tout le temps, le clivage city/suburbs... mais ça reste de l'ordre du détail au vu de ce que propose le film.

Autre grande thématique outre que la famille, l'éducation, encore un concept auquel je crois et qui reste bien traité au regard de tout ce qui s'imbrique en deux heures. Il n'y a que la vision de la famille parfaite qui m'aura un peu déçu, celle toute souriante, avec de l'argent à flot, des bonnes vieilles traditions... mais je préfère me dire que le réalisateur pose juste un regard au lieu de la prôner

Spoiler:

Mais il faut que je sois franc, si je me suis intéressé pour ce film, c'est uniquement pour Sandra Bullock, pas sûr que je l'aurais regarder si cela avait été quelqu'un d'autre. Bref, objectivement l'actrice tient son plus beau rôle avec Gravity (mais si cela n'avait tenu qu'à moi, je lui aurais donné un Oscar pour Gravity et non pour celui-là), mais l'essentiel c'est qu'elle a vraiment su faire exister son personnage. Ici, il est indéniable que Sandra Bullock apporte beaucoup, à tel point que quand elle n'est pas là, on sent le film un peu démunit de son personnage-phare, celui qui agit comme un aimant et par lequel tout semble graviter. Une performance complète, indéniable dans le succès et l'intérêt du film, car me semble évident que The blind side a attiré l'attention rien qu'avec la force d'attraction de son actrice principale.

The blind side est un film très "américain" j'ai envie de dire, mais sans que ce soit péjoratif. Il y a une force et un magnétisme que je n'aurais pas vraiment soupçonné. Evidemment cela ne va pas plaire à tout le monde si on regarde juste passivement le film mais vu de chez moi il a suffisamment d'éléments probants pour remporter l'adhésion : son histoire bien mené et chaleureuse et l'énergie d'une Sandra Bullock expressive et attachante, au final une actrice ô combien imparfaite mais qui dans des rôles dramatiques ne fait pas les choses à moitié.

Entre   et   donc 15/20 !!!!!!!!

Edit : désole pour le pavé, z'êtes pas obligés de tout lire de toute façon !

Le Crime de l'Orient-Express (Sidney Lumet)   

oui sympa, ça se suit bien et c'est bien du Lumet dans ce huis clos et ces discours seul contre tous. Pour peu il refait presque 12 hommes en colère    

Dikkenek (Olivier Van Hoofstadt)  

j'ai beau le revoir, je me fend toujours autant la poire devant. je dirais même qu'il se bonifie à chaque fois avec ses 15 punchlines à la minute et ses gueules pas possibles   (et le rythme qui ne faibli pas sur la longueur)

sim a écrit:

Halloween 1 & 2-Director's Cut (Rob Zombie)   

trouvé ça absolument génial. réappropriation personnelle et nouvel angle d'attaque, Zombie à tout compris de l'exercice du remake. En fait le moins intéressant sur ce diptyque c'est clairement la 2ème heure du 1 qui refait l'original avec quelques variations. Alors c'est jouissif quand dans le 2 il torche le remake du 2 original en 10 min en début de film et "non non les loulous, pas deux fois de suite, bienvenue chez moi maintenant."    

       Mais c'est tout pourri    

Non vraiment pas aimé et je suis pas un fan du reste de sa filmo    

mais t'es fou     

et The Devil's Rejects non plus?