Messages : 9974 Date d'inscription : 06/12/2009 Localisation : Twin Peaks
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 15:59
Ils voulaient que le cheval soit d'une maigreur extrême, pour coller avec le roman, du coup ils ont arrèter de le nourrir, et forcément il a fini par crever, assez lamentable!
Xyrons Utilisateur
Messages : 6403 Date d'inscription : 02/01/2010 Localisation : Neptune
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:00
Spider-Ash a écrit:
Ils voulaient que le cheval soit d'une maigreur extrême, pour coller avec le roman, du coup ils ont arrèter de le nourrir, et forcément il a fini par crever, assez lamentable!
C'est vrai que c'est pas très intelligent de faire ça
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:03
C'est ignoble de faire ça,je veux bien qu'on colle au roman mais ya des limites.Et puis les effets spéciaux existait
Doctor_Ash Modérateur
Messages : 9974 Date d'inscription : 06/12/2009 Localisation : Twin Peaks
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:05
Citation :
Et puis les effets spéciaux existait
Yep, absolument, bref complètement con!
Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:53
yes c'est ce qu'il s'est passé?
si c''est vrai, pouvaient pas engager plutot Christian Bale?
Xyrons Utilisateur
Messages : 6403 Date d'inscription : 02/01/2010 Localisation : Neptune
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:54
Tayelore a écrit:
yes c'est ce qu'il s'est passé?
si c''est vrai, pouvaient pas engager plutot Christian Bale?
T'es toujours avec le cheval là
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:55
Tayelore a écrit:
yes c'est ce qu'il s'est passé?
si c''est vrai, pouvaient pas engager plutot Christian Bale?
Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:55
Xyrons a écrit:
Tayelore a écrit:
yes c'est ce qu'il s'est passé?
si c''est vrai, pouvaient pas engager plutot Christian Bale?
T'es toujours avec le cheval là
Bah yes
Doctor_Ash Modérateur
Messages : 9974 Date d'inscription : 06/12/2009 Localisation : Twin Peaks
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:56
il est con
yes sinon, c'est ce qui s'est passé apparemment, Rochefort en parlait, écœuré (il adore l'équitation)
Xyrons Utilisateur
Messages : 6403 Date d'inscription : 02/01/2010 Localisation : Neptune
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 16:59
Tayelore a écrit:
Xyrons a écrit:
Tayelore a écrit:
yes c'est ce qu'il s'est passé?
si c''est vrai, pouvaient pas engager plutot Christian Bale?
T'es toujours avec le cheval là
Bah yes
Xyrons Utilisateur
Messages : 6403 Date d'inscription : 02/01/2010 Localisation : Neptune
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Mer 12 Mai - 17:00
Spider-Ash a écrit:
il est con
yes sinon, c'est ce qui s'est passé apparemment, Rochefort en parlait, écœuré (il adore l'équitation)
Et les chevaux surtout. Mais même pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude des chevaux, c'est horrible de faire un truc comme ça.
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Sam 5 Juin - 10:39
10 - IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST (SCENE D'INTRODUCTION) De Sergio Leone
Mon dixième choix n'est pas un film entier, mais une scène d'introduction. A l'origine, la 1ère scène dans laquelle les hommes d'Henry Fonda attendent l'homme à l'harmonica devait être tournée avec Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef. La scène assurait la transition parfaite entre les deux trilogies de Leone, ainsi qu'une surprise de taille, car personne ne s'attend à voir mourir dès les 1ères minutes les 3 héros de Le Bon, La Brute et Le Truand. Pour diverses raisons (plannings, cachets, problèmes d'ego...) les acteurs ne se retrouveront pas pour cette scène (l'intérêt est d'avoir les 3, sinon rien) et Leone la tournera avec les acteurs "Fordiens" Woody Strode et Jack Elam. C'est un autre message qui passe, pour une scène désormais mythique d'un film légendaire.
9 - HALO de Neil Blongkamp
Énorme fan de la Trilogie du Masterchief (Surtout des 2 1ers épisodes), j'attendais cette adaptation à l'écran produite par Peter Jackson et réalisée par l'inconnu (à l'époque) Neil Blongkamp. Les bandes annonces du 3ème jeu étaient précurseurs ainsi que les courts métrages de Blongkamp. Projet avorté après le début du tournage de quelques scènes (pour une guerre des studios apparemment), Halo aurait pu être la meilleur adaptation de jeu vidéo au ciné à ce jour (en même temps, le défi n'est pas dur à relever). Blongkamp et Jackson se rattrapent avec l'excellent District 9que l'on ne peut s'empêcher de voir avec une pensée récurrente : Halo aurait été énormissime ! Il suffit de voir la scène du 4x4, les armes, les aliens pour se rendre compte que Jackson et Blongkamp avaient tout compris.
8 - LITTLE NEMO / BOB MORAN / RAHAN De Christophe Gans
Si il y a un réalisateur français qui n'a pas vraiment connu la chance ces 15 dernières années, c'est bien Christophe Gans : Il cumule autant de projets avortés après une période de préprod' bien entamée que de projets finalisés (Crying freeman, Le Pacte des Loups, Silent Hill). Gans passe un temps fou en préparation sur chacun de ces films avant de les voir s'effondrer pour diverses raisons, dues à la malchance (le tournage de Bob Morane est annulé en raison de l'"épidémie" de grippe aviaire en Asie). Artiste intéressant à suivre, j'aurai vraiment voulu voir ce qu'auraient pu donner sa vision sur ces 3 titres (surtout sur Rahan).
7 - SUPERMAN LIVES de Tim Burton avec Nicolas Cage
Le projet ayant probablement été le plus en "Develoment Hell" des années 90 ! La Warner veut relancer la franchise du héros à la cape rouge et après plusieurs refus se tourne vers son poulain, qui lui a déjà donné deux gros succès avec ses 2 Batman : Tim Burton. Le papa d'Edward choisi Nicolas Cage (gros fan du comics au point d'avoir nommé son second fils Kal-El) pour incarner the man of steel. Parmi ses autres choix, situer l'histoire après la résurrection de Sup' et de laisser tomber le costume traditionnel pour celui complètement bleu, sans cape et assez électrique. Le projet n'aboutira pas, retournant dans un gouffre artistique pour retomber dans les mains de Bryan Singer quelques années plus tard. Dommage, car on aurait pu avoir droit à un chef-d’œuvre si le film avait été du même niveau que Batman Returns.
6 - KING CONAN de John Milius avec Arnold Schwarzenegger
Chef-d’œuvre incontestable et incontesté de la "Dark Fantasy", le métrage brutal et poétique de John Milius est également le "Revenge Movie" par excellence. Nous sommes alors fin 90's/début 2000 et il est toujours inconcevable que nous restions sur cette vision du Roi Conan dans ce dernier plan magique (oui, oublions vite la suite de Fleischer) où l'on nous annonce tant d'aventures. Auréolés du succès de Matrix et ayant déjà un scripte intitulé King Conan, le frère et la soeur Wachowski l'offrent à Milius pour que ce dernier le réalise. Le projet traine en longueur et finalement tout le monde se désintéresse du projet, l'élection du Gouvernator n'arrangeant pas les choses. King Conan comme nous le voulions ne verra jamais le jour. Même si Marcus Nispel s'apprête à sortir son Conan version 2010, peut importe la qualité du métrage, notre soif de "high adventures" ne sera jamais apaisée. Crom !
5 - CRUSADES de Paul Verhoeven avec Arnold Schwarzenegger
Après le succès bien mérité de Basic Instinct, Paul Verhoeven se dirige vers ce qui aurait pu être LE film épic à ce jour (du moins jusqu'au Director's Cut de Kingdom Of Heaven). Notre Hollandais préféré veut alors tourner le film ultime de chevaliers, en retrouvant son acteur de Total Recall, Arnold Schwarzenegger, qui lui se voit bien ressortir l'épée de son fourreau alors qu'aucune suite de Conan ne se profile à l'horizon. Quand on connaît Verhoeven on sait que visuellement le film aurait été parfait et sans concession, surtout que Rob Bottin, le responsable des SFX de ses précédents films aurait été de la partie. Problème majeur, Gladiator n'existant pas encore, personne ne croit en ce projet qui hante les pages de nos magazines préférés pendant de nombreuses années. Les flops de Showgirls et Starship Troopers (qui finalement est un peu Crusades dans l'espace) enterrent le projet à jamais.
4 - A.I. : ARTIFICIAL INTELLIGENCE de Stanley Kubrick
Stanley Kubrick étant mon réalisateur préféré, il est donc logique que ses deux films inachevés se retrouvent dans cette liste. Vers la fin de sa carrière et de sa vie Kubrick travaille en collaboration avec Spielberg sur le projet Artificial Intelligence. Kubrick possède a déjà fait des recherches colossales sur le sujet (comme à son habitude). Kubrick décédant c'est Spielby qui s'y colle pour le film que l'on connait (et je le clame, A.I. de Spielberg est un bon film). Il est cependant difficile de ne pas imaginer le chef-d’œuvre que cela aurait pu être si Kub' avait été derrière la caméra. Auraient on pu voir un nouveau 2001 ? Nous ne le saurons jamais.
3 - PLANET OF THE APES de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger
Entre le succès de Terminator 2 : Judgment Day et celui de Titanic, James Cameron va développer plusieurs projets qui n'aboutiront pas. Spider-man avec Michael Biehn dans le rôle de Peter Parker et Schwarzy dans celui de Doc Oc' en est un, mais, comme Sam Raimi en a fait une bonne trilogie, je n'ai pas trop de regrets quand à ce projet. Celui qui me manque le plus, et bien qu'il fut tourné par Tim Burton, c'est le remake de La Planète Des Singes par Big Jim et avec Schwarzy dans le rôle tenu par Charlton Heston dans la 1ère version. Cameron ayant tout compris à la S.F. le film aurait pu (au moins) égaler le classique de Schaffner et proposer une vision, autant pessimiste, mais probablement plus guerrière. Parti vers d'autres horizons, Cameron ne tournera jamais ce film.
2 - THE DARK KNIGHT RETURNS (de Tim Burton ?) avec Clint Eastwood
Si l'est un film fantasmé par les lecteurs de comics du monde entier s'intéressant au cinéma, c'est probablement ce qu'aurait pu donner la vision d'un batman en fin de carrière : The Dark Knight Returns. DKN, n'est pas un projet avorté, il n'a même probablement pas vu naitre une période de préparation, mais c'est une projet dont on a beaucoup parlé après le succès de Batman Returns de Tim Burton. Si l'on associe le nom de Burton au film, on sait maintenant qu'il n'en a jamais vraiment été question et que si, il avait du retourner à Gotham City, Burton aurait tourné Catwoman. Ce "projet" est devenu légendaire pour le nom que l'on a associé à Bruce Wayne / Batman : Clint Eastwood. Il aurait été parfait dans le rôle du Caped Crusader vieillissant accompagnant sa future relève (on penche d'ailleurs du côté de Batman Beyond). Le projet ne démarrera même pas, car pour le coup, aucun des deux intéressés ne l'est réellement.
1 - NAPOLEON de Stanley Kubrick
Kubrick était un fervent admirateur de Nap' et il avait toujours voulu en faire un film. Après le succès de 2001 L'Odyssée de l'Espace, Kub' obtient le feu vert pour se lancer dans ce qui aurait pu être le plus grand film de l'Histoire du cinéma (finalement, c'est 2001). Il accumule une collection gigantesque d'archives et de tableaux concernant l'Empereur (que l'on peut voir dans le nouveau livre sorti chez Taschen Napoléon : The greatest movie never made, sorti à 1 000 exemplaires dans le monde au prix de $500). Il cast le débutant Jack Nicholson dans le rôle titre et s'apprête à débuter le tournage. Malheureusement pour lui et pour les cinéphiles du monde entier, le temps passé à préparer le film à permis à des projets concurrents ou lui ressemblant de sortir avant le sien...et de tous se ramasser au Box Office. Les studios devenus frileux, le projet est annulé et Kubrick enchaine sur Orange Mecanique. Déçu, il utilisera bon nombre de ses recherches sur Bonaparte pour tourner Barry Lyndon.
La planètes des Singes par Cameron avec Schwarzy ca aurait plus de geule que le truc de Tim.
Tayelore Admin
Messages : 61203 Date d'inscription : 23/06/2008
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Sam 5 Juin - 12:31
Chef d'oeuvre incontestée et incontestable conan? nouveauté de l'année ça bref passionné le monsieur, mais faut pas mélanger ses penchants pour ceux a l'universel.
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:21
CRUSADE La vedette de Conan le Barbare, le réalisateur de La Chair et le Sang, le scénariste de La Horde sauvage. Voici le triumvirat qui fit fantasmer pendant de longs mois tous les cinéphiles et amateurs d’aventure de la planète.
A l’origine du projet, un chef-d’œuvre scénaristique peaufiné pendant des années par une des meilleures plumes de Hollywood, Walon Green. Son histoire de Crusade débutait dans la France du XIe siècle et elle suivait les traces de Hagen, le fruit des amours bâtardes entre un puissant seigneur et une jeune paysanne. Incapable de faire valoir son demi-titre de noblesse, Hagen survit en volant des reliques dans les abbayes. Arrêté et condamné à mort, il rencontre dans sa cellule un vagabond juif. Ce dernier lui évoque la plus précieuse des reliques (au sens financier) qu’il n'ait jamais vue, à savoir la croix du Christ, qui se trouve conservée dans une église catholique en plein cœur de Jérusalem.
Sachant que le pape Urbain II s'apprête à passer dans la région pour exhorter le peuple aux croisades et que, politique oblige, il bénira tout le monde y compris les prisonniers, Hagen passe une nuit entière à s'automutiler en faisant brûler ses chaînes et en se les passant dans le dos. Le lendemain, lorsque les gardes le sortent de sa geôle pour le placer sur le chemin de la caravane papale, ils découvrent dans son dos sa peau brûlée en forme de croix. Hagen prétend ne pas savoir de quoi il s'agit. Certains prêtres y voient un stigmate. Bien que l'abbé devine une manipulation, Hagen est amené devant le pape. Interrogé, il s’invente de toutes pièces un rêve évangélique. Urbain II n’est pas dupe du mensonge mais les pieux croisés autour de lui, dont le chevalier Bayard qui connaît bien Jérusalem, crient au miracle. A leurs yeux, Hagen est un élu. Par calcul politique, Urbain II fait semblant de croire à cette histoire et intègre Hagen à ses troupes de croisés. Mais, en connivence avec l'abbé, il prend soin de confier notre héros aux troupes de son pire ennemi : son demi-frère Emmich, le fils légitime du seigneur local. Ceci n’est que le tout début d’une aventure guerrière, où Hagen va tour à tour se trouver du côté des croisés, puis des musulmans, puis contre les deux à la fois, et accomplir sans le savoir la destinée évangélique qu’il s’est inventé.
Epique, palpitant, drôle, documenté et d’une redoutable intelligence, le script de Crusade tape avec une égale férocité sur toutes les religions dogmatiques (et même l’athéisme) s’offrant le luxe d’être à la fois un film historique, un vrai film d’aventures et une authentique fable mythologique.
Nous sommes en 1994. La société Carolco ( Terminator 2, Total Recall, Basic Instinct), alors toute puissante à Hollywood, acquiert pour une coquette somme le chef-d’œuvre proclamé et le soumet à deux de ses meilleures stars, l’acteur Arnold Schwarzenegger et le réalisateur Paul Verhoeven. Schwarzenegger, qui rêve d’interpréter des personnages aux accents héroïques et christiques, y voit le rôle de sa vie ; Paul Verhoeven, grand analyste critique de la civilisation (La Chair et le Sang, Starship Troopers) et spécialiste universitaire du christianisme, se jette sur le projet. Mais très vite, la comptabilité de la Carolco calme l’euphorie générale.
En effet, le projet est budgété, au minimum, à 120 millions de dollars, une somme insensée pour l’époque. Qui plus est, le script ménage son lot de scènes ultraviolentes ainsi que plusieurs évocations «sexuellement incorrectes» (le compagnon juif de Hagen montrant son pénis circoncis pour échapper aux musulmans). Il apparaît évident que le film sera au moins classé R (interdit aux mineurs non accompagnés), ce qui rend l’énorme budget encore plus improbable. Mais Schwarzenegger pousse le projet en avant, jouant de son statut de plus grande star de l’époque.
Le casting commence à s’étoffer ( John Turturro en compagnon juif, Jennifer Connelly en princesse Leila) et le compositeur Basil Poledouris (Conan le Barbare) commence à plancher sur sa partition. Effrayé par le gigantisme du projet, le patron de Carolco, Mario Kassar, décide de jouer la carte de la sûreté et de produire d’abord un film de pirates grand public, avec la vedette Geena Davis dirigée par son mari Renny Harlin. Sorti en 1995, ce film au succès assuré, titré L’Ile aux pirates, se révèlera être le plus grand gouffre financier de la décennie, entraînant par le fond l’exubérante société Carolco ! Et malgré tous ses efforts auprès d’autres studios, Schwarzenegger ne parviendra jamais à relancer le projet Crusade.
En 1996, le comité des jeux Olympiques d’Atlanta commande à Basil Poledouris une pièce musicale pour sa cérémonie d’ouverture. Le compositeur livre un morceau pour 300 choristes et orchestre d’une beauté transcendante, un mélange subtil entre la musique arabe, des sonorités d’Europe médiévale et des chœurs évangéliques. Tout porte à croire qu’il s’agit là du thème pour le projet inachevé de Crusade. Cette composition stupéfiante sera la seule trace concrète d’un projet qui promettait bien d’autres stupéfactions.
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:32
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:51
MEGALOPOLIS Depuis presque trente ans, Megalopolis est l’horizon dans la carrière de Francis Ford Coppola. Malgré une filmographie qui compte son lot de classiques, le cinéaste considère qu’il n’a jamais pu accomplir le projet qu’il souhaitait véritablement développer. Le studio Zoetrope, qu’il termina de monter à la fin des années 70, était censé lui donner les moyens de concrétiser cette vision.
A la pointe de la technologie vidéo d’alors, qui permettait de visualiser et de prémonter en temps quasi réel, Zoetrope se destinait à faire des films à la fois spectaculaires et expérimentaux. Le studio fut mis en place avant que le grand projet de Coppola ne soit véritablement écrit. Aussi, pour tester sa technologie avant-gardiste, il décida de réaliser une forme «d’essai», la comédie musicale inclassable, à la fois intimiste et spectaculaire, Coup de cœur (photo). Plus grand échec financier de toute la carrière de Coppola, ce film l’obligera à fermer Zoetrope et à rembourser ses dettes pendant près de quinze ans en ne réalisant que des films de commande.
Durant ces quinze années de traversée du désert, Coppola se concentre donc sur Megalopolis, ce film à la forme nouvelle, au langage inédit, qui à ses yeux doit apporter au cinéma ce que James Joyce, Picasso ou Stravinsky ont apporté aux autres arts majeurs. Rien de moins !
D’après Coppola, l’histoire de Megalopolis se veut dans la veine du roman d’Ayn Rand La Source vive (magnifiquement adapté au cinéma par King Vidor dans Le Rebelle, notre photo). Le film suivrait le destin d’un architecte idéaliste qui s’apprête à construire au cœur de New York l’immeuble définitif, une sorte de ville dans la ville, faite d’un matériau nouveau et bon marché ; un immeuble qui redéfinirait les rapports sociaux et amènerait une forme de révolution douce à la communauté humaine. Mais le maire de New York, très populaire, s’oppose fermement au projet. Cette confrontation amène progressivement différents artistes, politiciens, hommes d’affaires et ouvriers à se confronter à leur tour au projet, à sa faisabilité, sa pertinence, sa raison d’être. Selon Coppola, cette saga, qui aurait jonglé avec plusieurs formes de cinéma (science-fiction, social, politique, thriller, drame etc.) était destinée à prouver que l’utopie humaine était inéluctable.
Ayant fini de rembourser ses dettes, le cinéaste décide en 1997 de ne plus s’engager dans aucun autre projet. Tout en cherchant à monter le financement, il filme inlassablement des heures et des heures de plans de seconde équipe (plans annexes, vues de la grande ville etc.). Au début de l’année 2001, le film semble sur le point de recevoir le feu vert. Doté d’un script de près de 200 pages, Coppola débute des séances de lecture avec des comédiens pressés de se joindre au projet. On compte dans les rangs Nicolas Cage, Russell Crowe, Robert De Niro, Paul Newman, Parker Posey, Leonardo DiCaprio, James Gandolfini, Edie Falco et Uma Thurman. La presse américaine perd la voix devant ce casting cinq étoiles et garantit déjà au futur film une place de choix aux Oscars.
Mais le 11 septembre 2001, les rêves s’effondrent en même temps que les deux tours du World Trade Center. Ce jour-là, Coppola travaille dans un bureau à Manhattan, et il réalise que son sujet utopique, ses questions métaphysiques et existentielles, les comparaisons que fait son script entre l’Amérique et la Rome antique, deviennent instantanément des sujets presque tabous. De fait, la Mairie de New York retire ses autorisations, les banques qui soutenaient le film retirent leur confiance et le distributeur United Artists s’approche de la banqueroute. Coppola tentera pendant quelques années de tenir son projet sous perfusion, de le réécrire à nouveau en tenant compte des événements et du nouvel état d’esprit de ses compatriotes. Mais vers 2006, il finit par se rendre à l’évidence et déclare : « Lorsque vous êtes amoureux d’une femme fascinante, inaccessible, qui ne veut clairement pas de vous ; lorsque vous sacrifiez tout à cet amour chimérique, eh bien il arrive un moment où il vous faut réaliser que, tant que cette femme occupera votre esprit, vous n’aurez pas l’occasion d’aimer quelqu’un d’autre, quelqu’un de plus simple. » En 2007, Coppola fait donc le deuil de Megalopolis et s’engage sur un petit film, L’Homme sans âge.
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:55
Chanandler Bong Utilisateur
Messages : 6767 Date d'inscription : 02/05/2010 Localisation : au bar, en train de se taper une vodka martini !
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:57
Killzeus a écrit:
En 1996, le comité des jeux Olympiques d’Atlanta commande à Basil Poledouris une pièce musicale pour sa cérémonie d’ouverture. Le compositeur livre un morceau pour 300 choristes et orchestre d’une beauté transcendante, un mélange subtil entre la musique arabe, des sonorités d’Europe médiévale et des chœurs évangéliques. Tout porte à croire qu’il s’agit là du thème pour le projet inachevé de Crusade. Cette composition stupéfiante sera la seule trace concrète d’un projet qui promettait bien d’autres stupéfactions.
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 0:59
Chanandler Bong a écrit:
Killzeus a écrit:
En 1996, le comité des jeux Olympiques d’Atlanta commande à Basil Poledouris une pièce musicale pour sa cérémonie d’ouverture. Le compositeur livre un morceau pour 300 choristes et orchestre d’une beauté transcendante, un mélange subtil entre la musique arabe, des sonorités d’Europe médiévale et des chœurs évangéliques. Tout porte à croire qu’il s’agit là du thème pour le projet inachevé de Crusade. Cette composition stupéfiante sera la seule trace concrète d’un projet qui promettait bien d’autres stupéfactions.
Ouep Sonate l'avais posté quelque part,je vais tacher de le retrouver
Chanandler Bong Utilisateur
Messages : 6767 Date d'inscription : 02/05/2010 Localisation : au bar, en train de se taper une vodka martini !
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 1:01
thx parce que ca m'intrigue !
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 1:05
Voila
Chanandler Bong Utilisateur
Messages : 6767 Date d'inscription : 02/05/2010 Localisation : au bar, en train de se taper une vodka martini !
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 1:12
thank you my dear
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 1:16
Chanandler Bong a écrit:
thank you my dear
you're welcome
Killzeus Utilisateur
Messages : 4688 Date d'inscription : 08/12/2009
Sujet: Re: Les films avortés ou en dévellopement hell qu'on aimerait voir un jour.(ou pas) Lun 7 Juin - 9:06
RENDEZ-VOUS AVEC RAMA de David Fincher Publié en 1972, le livre de science-fiction du scientifique et romancier Arthur C. Clarke, Rendez-vous avec Rama a connu trois suites, deux déclinaisons, ainsi qu’une adaptation en jeu vidéo. L’histoire suit les pas d’un groupe d’explorateurs qui interceptent, dans le système solaire, un vaisseau alien gigantesque, apparemment inhabité. Parvenus à son bord, ils tentent d’en comprendre le fonctionnement et d’en percer les secrets, mais l’intelligence qui a créé ce véhicule semble trop élaborée pour les simples humains qui l’explorent. Œuvre prospective et philosophique, dénuée d’action pure et plutôt contemplative, dans la lignée de 2001 : l’odyssée de l’espace (du même auteur), Rama n’intéresse pas les grands studios.
Pourtant, en 2000, Morgan Freeman acquiert les droits d’adaptation du livre pour sa société Revelations Entertainment, et parvient à intéresser au projet David Fincher, son metteur en scène de Seven. Un contrat de développement est signé avec la branche film de Polygram, plutôt tournée vers le film d’auteur à grand budget, et donc apte à développer un film si particulier. Mais lorsque Polygram revend sa structure cinéma à Universal, le projet de Rendez-vous avec Rama passe aussitôt entre les mains de Paramount (grâce à un accord préexistant entre ces deux studios). Peu pressée de développer un film aux thèmes de S.F. aussi adultes, la major Paramount laisse la compagnie deMorgan Freeman monter l’affaire sans trop s’engager. Un premier script, écrit par Scott Brick, est plus tard confié au scénariste de Seven, Andrew Kevin Walker, pour réécriture. Le Français Moebius est consulté pour les designs complexes des intérieurs du vaisseau. Et Arthur C. Clarke, qui vit dans un relatif isolement au Sri Lanka, reçoit la visite des producteurs venus chercher sa bénédiction.
Les laboratoires de développement de la Nasa font savoir qu’ils sont intéressés par le projet. ils invitent Freeman dans leurs locaux et proposent à sa future équipe de l'aide pour une élaboration rigoureusement scientifique du vaisseau titre. Enfin, le géant de l'informatique Intel décide à son tour de parrainer le projet, sachant que ses effets spéciaux (mélange d’animation 3D photoréaliste et de compositing numérique ultracomplexe) nécessiteront le développement de nouvelles plateformes et de nouvelles puces. Sur Internet, toute la communauté d’amateurs de S.F. vibre à l’annonce du projet, autour du nom de son réalisateur, réputé sérieux, ainsi que du rôle principal, évidemment réservé à Morgan Freeman.
Mais lorsque les prévisions budgétaires dépassent la barre symbolique des 100 M$, il devient évident que Paramount ne s’engagera pas sur un tel film, impossible à marketer comme blockbuster, et n’offrant aucun débouché de merchandising ou de partenariats commerciaux. Rendez-vous avec Rama, succès durable en librairie depuis trente ans, révèle ainsi que, contrairement aux idées reçues, la science-fiction et la stratégie hollywoodienne ne vont pas automatiquement de pair.